Rousseau Première Promenade

l’ancienneté en 1771 – il le restera durant dix-sept ans jusqu’à la veille de la Révolution – cet artilleur, froid et logicien, à l’esprit subtil, s’ennuie parmi ses soldats grossiers. Pour s'occuper, il s'adonne à la littérature et à l’écriture. Ses premières pièces, en vers légers, sont publiées dans l’Almanach des Muses. S’inspirant d’un roman de Marie-Jeanne Riccoboni, il écrit un assez mauvais opéra-comique Ernestine, le chevalier de Saint-Georges se chargeant de la partition. Cette œuvre n’aura qu’une

vraisemblables. Le premier représente l’homme qui n’a pas de charme naturel mais qui utilise le pouvoir de l’argent pour séduire. Le deuxième représente le séducteur dangereux qui attire par son étrangeté. Dans les deux cas, les jeunes femmes succombent : la première pense avoir trouvé la sécurité, la seconde, qui ne veut pas d’une vie monotone et fade, tombe amoureuse de celui qui lui offrira l’aventure. 4. Les deux jeunes femmes manquent de discernement. Les deux personnages sont inquiétants mais, pour de mauvaises

formation à l’enseignement, Jean Loiselle, Louise Lafortune et Nadia Rousseau (dir.), ISBN 2-7605-1428-5 • D1428N Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés © 2006 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 – www.puq.ca Tiré de : L’innovation en formation à l’enseignement, Jean Loiselle, Louise Lafortune et Nadia Rousseau (dir.), ISBN 2-7605-1428-5 • D1428N Tous droits de reproduction

obtenir quelque argent, concubinage avec une mulâtresse, prostituées, syphilis, constituent l'ordinaire sordide de celui qui s'affirme dès le Salon de 1845 comme un grand critique d'art, et comme un grand traducteur avec les Histoires d'Edgar Poe. La première édition des Fleurs du Mal (1857) est condamnée pour outrages à la morale publique, une deuxième paraît en 1861; Le Spleen de Paris, recueil de Petits poèmes en prose, n'est publié qu'en 1869, après sa mort. BELLINI (Vincenzo, 1801-1835). Ce musicien

par métaphores, la labilité des odeurs. Pour laisser aux élèves le plaisir de découvrir ce texte riche, il semble plus intéressant de leur en proposer une lecture soli- taire préalable à la lecture plus détaillée qui sera faite en classe. Cette première lecture est un moyen de leur montrer l’impla- cable construction romanesque à l’œuvre dans Le Parfum et de naviguer avec eux plus librement par la suite dans l’espace du roman. Afi n, cependant, de faciliter la tâche de l’ensei- gnant, nous proposons

L'indication d'un lieu et d'une date, une formule d'appellation mentionnant le destinataire («Mon-sieur», «Chère amie»...), une formule d'introduction, annonçant la nature du message, une formule de politesse finale, la signature. L'ENONCIATION La première personne (pronoms personnels et adjectifs possessifs) désigne l'émetteur, la seconde désigne le destinataire. Dans la correspondance familière, la lettre utilise le tutoiement et choisit des termes affectifs, elle fait usage alors d'un niveau de

dans l’édition anglaise du Génie du christianisme (1802) pour illustrer « les harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain ». Assurant, dans la Préface de la 1ère édition, qu’il n’est point, « comme Rousseau, un enthousiaste des sauvages », Chateaubriand (1768-1848) a voulu illustrer la religion chrétienne et donner à son roman une fortune que n’auraient pas désavouée les rhapsodes chantant les poèmes homériques.     En réaction contre les romans sombres

 » (Incipit de Jacques le Fataliste) 4. Le personnage sensible du courant pré-romantique Une nouvelle sensibilité apparaît dans la seconde moitié du siècle avec l’influence des romans réalistes anglais et La Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau (1761). Ce roman épistolaire raconte l’amour impossible entre la jeune Julie et son précepteur Saint-Preux : leurs différences sociales empêchent leur union. La passion et la vertu des deux héros sont au cœur de l’intrigue. Les élans du cœur des


ou
encore
ce
 qu’il
veut
transmettre,
etc.
 ‐ Le
jugement
d’appréciation
ou
le
jugement
de
goût
:
c’est
ce
que
l’art
est
 susceptible
d’éveiller
en
nous
lorsqu’on
observe
une
œuvre
d’art.
 
 
Il
faut
donc
retenir
ici
six
notions
importantes
!
La
première
étant
que
 l’esthétique
peut
être
une
science,
une
théorie
ou
une
étude.
Et
les
cinq
suivantes
 étant
les

objets
d’étude
de
l’esthéticien
(beauté
­
art
­
nature
­
sensibilité
­
 jugement
d’appréciation).
 
 Nous
allons
voir
à
travers
cela
que
l’esthétique
a
fortement
évolué

Nous trouvons... dans la nature humaine trois principales causes de discorde : tout d'abord, la Compétition ; en second lieu, la Défiance ; et, en troisième lieu, la Gloire. La première pousse les hommes à s'attaquer en vue du Gain, la seconde en vue de la Sécurité, et la troisième en vue de la Réputation. La Compétition fait employer la Violence pour se rendre Maître de la personne des autres, de leurs femmes, de leurs enfants, de leurs troupeaux ; la Défiance la fait employer pour se défendre ;