Rousseau Les Fables Pour Les Enfants

sensibilité du lecteur, par la beauté et la puissance de son langage. Ainsi, les vers « Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? », extraits du poème Mélancholia (issu du recueil Les Contemplations) de Victor Hugo (1802-1885) touchent directement la sensibilité du lecteur qui prend pitié pour ces enfants. En effet, le vocabulaire utilisé est fort et imagé. Il en est de même dans le poème Souvenir de

Baudelaire Ce qui se rapporte à la citation du philosophe allemand Nietzsche extraite de Par-delà le bien et le mal  : « Maturité de l’homme : cela signifie avoir retrouvé le sérieux que l’on mettait dans ses jeux, enfant. » Ici Nietzsche donne une définition de ce qu’est la maturité de l’homme. Tout d’abord la notion de maturité rapporte au fait d’avoir un certain recul sur les situations auxquelles on peut être confronté, il y’ a une dimension de sérieux, d’expérience

débats sur leur forme et l’interférence sur le contenu. « La fiction relève du mensonge ou de l’illusion. On ne saurait donc en faire le moyen d’une réflexion sérieuse ; la fiction ne peut servir à l’expression de la pensée », dans cette citation Rousseau expose son opinion sur l’apologue et sa force argumentative. Nous verrons jusqu’à quel point cette affirmation semble-t-elle juste en tenant compte des aspects négatifs et positifs de l’apologue. Certes, la fiction au service d’une cause, d’une

exemple, dans un essai, consiste à démontrer une idée de façon très claire et irréfutable, alors que dans la deuxième, l’idée est plus dissimulée mais le récit qui est généralement plus plaisant. Le plus souvent, on peut en trouver dans les contes, les fables, les utopies et le théâtre ou dans d’autres genres narratifs appropriés à l’apologue. L'apologue est un discours narratif à visée argumentative et didactique, très souvent allégorique, rédigé en vers ou en prose, qui renferme des enseignements, dont

Ensuite, la pédagogie de Rousseau est, sauf exception, une éducation par les choses. L’élève doit donc éviter de consulter les livres afin d’apprendre par l’expérience, qui seule doit lui inspirer le besoin de s’instruire. Enfin, la pédagogie de Rousseau cherche à soutenir l’amour de soi ou à conserver en l’élève ses sentiments naturels en empêchant le développement de son amour-propre. PRÉSENTATION La pédagogie négative La pédagogie qu’expose Rousseau dans son livre est d’abord

philosophiques, plus concrets, tels les faits de société, comme le pouvoir, la guerre, la misère, la religion… Or, la littérature et l’art en général choisissent paradoxalement des registres plaisants pour traiter de ces sujets sérieux : La Fontaine dans ses fables ou Molière dans ses comédies prennent le parti de « plaire » pour mieux conduire leur réflexion, argumenter et « instruire ». 2. L’humour pour divertir Le fabuliste s’en explique : « Une morale nue apporte de l’ennui ». Car l’humour, par son côté

plus concrets, tels les faits de société, comme le pouvoir, la guerre, la misère, la religion... Or, la littérature et l'art en général choisissent paradoxalement des registres plaisants pour traiter de ces sujets sérieux : La Fontaine dans ses fables ou Molière dans ses comédies prennent le parti de « plaire » pour mieux conduire leur réflexion, argumenter et « instruire ». 2. Le rire pour divertir Le fabuliste s'en explique : « Une morale nue apporte de l'ennui ». Car le rire, par son côté

un « divertissement » dangereux. Mais aujourd’hui, l’heure est plutôt à la magie… L’immense succès des quatre tomes du jeune sorcier Harry Potter devient un phénomène sur lequel s’interrogent les sociologues. Comme dans la plupart des contes, un enfant, confronté aux difficultés de l’homme, va surmonter les épreuves initiatiques pour devenir adulte. Sur cet archétype, J.K. Rowling introduit des éléments modernes, comme la critique de la société de consommation. Sa vision du monde est simple : d’un

lecteur se sente concerné par le texte, sans en être exclu par la violence de sa représentation du mal. Finalement, il rira des personnages représentés sans s'identifier à eux. A ce sujet, Rousseau a bien compris le problème. Dans L'Emile (1762), il est revenu sur le rôle des fables dans l'éducation des enfants, qui selon lui choisissent toujours le beau rôle au détriment de la morale, préfèrent ainsi le renard trompeur au trompé un peu ridicule. Ils se reconnaîtraient davantage dans le renard que

telles les Muses, le lien entre le poète (l’auteur) et le créateur intellectuel. Question 4 b : Les éléments qui le ramènent à son enfance sont : -Les personnifications (qui confèrent à la question 2). Il crée lui même son monde tel un enfant qui réalise un dessin, un monde dans lequel tous lui est permis. -Le registre de langue de l’absurde : « Les veines où elle nage » V. 1. « L’océan que je crée pour elle » V. 3. « Oui nous l’avons oubliée » V. 11. « Ma sirène a sept bateaux