Rousseau Les Confessions La Nuit Délicieuse

matières pour quinze ou seize volumes infolio ; mais nous aurons pitié du lecteurs, et nous nous bornerons à quelques lignes, – bienfait pour lequel nous demandons une reconnaissance plus qu’éternelle. – À une époque très reculée, qui se perd dans la nuit des âges, il y a bien tantôt trois semaines de cela, le roman moyen âge florissait principalement à Paris et dans la banlieue. La cotte armoriée était en grand honneur ; on ne – 16 – méprisait pas les coiffures à la hennin, on estimait fort le

considérer que Michu produit une sorte de joie, ou de satisfaction chez le narrateur ; dans ce cas, ce sont les expressions suivantes qui le prouvent : « les joies cuisantes » (ligne 15), « frémissement d’aise » (ligne 20), ou encore « une sensation délicieuse » (lignes 10-11). 1- Les mots qui vont subir une transformation sont soulignés : « Aussi, pendant que le Grand Michu parlait, étais-je en admiration devant lui. Il m’initia d’un ton un peu rude, comme un conscrit dans l’énergie duquel on a une

contes Les dimanches d’un bourgeois de Paris Le rosier de Madame Husson Contes du jour et de la nuit La vie errante Bel-Ami 3 Une vie Édition de référence : Éditions Albin Michel, Le Livre de Poche. Image de couverture : Karin Och Kersti (1898) Carl Larsson, aquarelle. 4 I Jeanne, ayant fini ses malles, s’approcha de la fenêtre, mais la pluie ne cessait pas. L’averse, toute la nuit, avait sonné contre les carreaux et les toits. Le ciel, bas et chargé d’eau, semblait crevé

que ces trois documents parurent sous l’anonymat, tout comme les Lettres portugaises. Le second, c’est que dans certaines éditions, ces pastiches font corps avec le texte de Guilleragues. Au XVIIIè siècle, la Marianne de Marivaux, ni la Julie de Rousseau n’éclipsent la Portugaise : le marquis de Ximens publie en 1759 des Lettres d’une chanoinesse de Lisbonne à Melcour, officier français. L’intérêt des Lettres portugaises n’est pas seulement littéraire ; il peut être aussi idéologique, social

incomparable, et un agrément dans son esprit, dans son visage et dans ses actions que l’on n’a jamais vu qu’à lui seul. » Citons également Paul et Virginie, les touchants et vertueux héros éponymes du roman de Bernardin de SaintPierre, disciple de J.-J. Rousseau, qui incarnent une humanité bonne et naturelle, dotée d’une saine beauté, qui a échappé à la perversion de la civilisation, vivant dans la lointaine île de France (future île Maurice). Comme tous ces héros relèvent d’une certaine idéalité, ils

autobiographique reste unique. Toutefois, les auteurs déclarent toujours leur volonté ou leur espoir de restituer leur vie dans toute sa vérité : la sincérité justifie l’entreprise. Jean-Jacques Rous32 Les genres autobiographiques seau écrit Les Confessions (1782) pour « montrer à (ses) semblables un homme dans toute la vérité de la nature ». b) L’écriture autobiographique • L’autobiographie s’écrit en général à la première personne. L’auteur, le narrateur et le personnage principal sont en principe

des aristocrates, du clergé et des paysans au début du dix-neuvième siècle, dans le cadre des plaines et de la côte Normande. --- 1 --- Jeanne, ayant fini ses malles, s'approcha de la fenêtre, mais la pluie ne cessait pas. L'averse, toute la nuit, avait sonné contre les carreaux et les toits. Le ciel bas et chargé d'eau semblait crevé, se vidant sur la terre, la délayant en bouillie, la fondant comme du sucre. Des rafales passaient pleines d'une chaleur lourde. Le ronflement des ruisseaux débordés

12 septembre 1835 Un jeudi de Novembre 1835 Samedi 12 décembre 1835 Fin 1835 ? Hiver 1835-1836 Janvier 1836 Début 1836 Février 1836 Mars 1836 Jeudi 31 mars et vendredi 1er avril 1836 Vacances de Pâques 1836 Mardi 19 avril 1836 Mai 1836 Nuit du mercredi 1er au jeudi 2 juin 1836 Mi-1836 Rédaction du prologue et du premier chapitre d’Un parfum à sentir ou les Baladins. Désormais, Flaubert embrasse Caroline Heuland « comme ma sœur ». Rédaction des chapitres 2 à 6 d’Un parfum à sentir ou

incomparable, et un agrément dans son esprit, dans son visage et dans ses actions que l’on n’a jamais vu qu’à lui seul. » Citons également Paul et Virginie, les touchants et vertueux héros éponymes du roman de Bernardin de SaintPierre, disciple de J.-J. Rousseau, qui incarnent une humanité bonne et naturelle, dotée d’une saine beauté, qui a échappé à la perversion de la civilisation, vivant dans la lointaine île de France (future île Maurice). Comme tous ces héros relèvent d’une certaine idéalité, ils ont

incomparable, et un agrément dans son esprit, dans son visage et dans ses actions que l’on n’a jamais vu qu’à lui seul. » Citons également Paul et Virginie, les touchants et vertueux héros éponymes du roman de Bernardin de SaintPierre, disciple de J.-J. Rousseau, qui incarnent une humanité bonne et naturelle, dotée d’une saine beauté, qui a échappé à la perversion de la civilisation, vivant dans la lointaine île de France (future île Maurice). Comme tous ces héros relèvent d’une certaine idéalité, ils ont