Rousseau Et La Condition Humaine

Sujet-texte de Jean-Jacques ROUSSEAU, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes Question 1 Se proposant de réfléchir sur ce qui différencie l’homme de l’animal, une question qui apparaît à première vue difficile à résoudre, mais pour l’auteur, Jean-Jacques Rousseau, un élément ne fait aucun doute et marque la différence essentielle entre l'homme et l'animal, c'est la faculté de se perfectionner qu'il nomme perfectibilité, Jean-Jacques Rousseau se demande dans le présent

l’éducation ? D’après Rousseau, « chaque Homme est bon dès la naissance et la société le rendrait mauvais », autrement dit, la distinction du bien et du mal se ferait de manière innée chez l’être humain. Donc la conscience morale c’est la puissance de juger le bien et le mal. Ainsi, le problème suivant se pose, ce jugement, soit la conscience morale, n’est-il que le fruit de l’éducation et de l’acquisition des règles de vie en société ? Pour cela, il faut établir les conditions de vie en société, et

faits, il semble que question porte autant sur la nature humaine que de sa place dans une société données; C'est pour ces raisons que nous allons ici organiser notre réponse de la manière suivante: Tout d'abord nous nous occuperons de définir si la nature humaine, de la même maniéré que la société, peut être modelée, et si elle peut en être séparée. Ensuite nous nous demanderons dans quel cas la vie sociale peut faire violence a la nature humaine et si une telle situation peut être légitime. Et enfin

L’être humain selon JeanJacques Rousseau Philo 102 Hiver 2015 Prof : AAGRATTON I. Vie et oeuvre a. Éléments de biographie       Naît en 1712(Genève), meurt en 1778 (Ermenonville – France) Ne connaît pas sa mère; éduqué par son père Vie tumultueuse, marginale Surtout autodidacte : apprend par lui-même divers métiers, les langues, la musique. Ami puis ennemi de plusieurs penseurs des Lumières (Voltaire, Diderot, D’Alembert…) 1750, Rousseau se fait connaître comme philosophe : o « Est-ce que

L’état de nature selon Rousseau Il y a eu beaucoup de malentendus concernant cette notion chez Rousseau : 1. L’homme à l’état de nature n’est pas pour Rousseau l’homme originaire historiquement parlant. Rousseau, pas plus que les autres théoriciens du contrat social, n’est pas assez naïf pour croire que l’état de nature à réellement existé dans le passé. L’état de nature n’est pas une époque historique. L'homme à l'état de nature n'est pas l'homme de Cromagnon! 2. L’homme à l’état de nature

est un produit de la nature humaine. Sans elle, l’Homme ne serait qu’animal. La raison appartient à la nature de l’Homme, elle est innée. La nature se transmet biologiquement grâce à l’hérédité. Ici, il n’y a pas de différence avec l’animal. La culture, elle, se transmet grâce à l’héritage. Il fait l’objet d’un acquis le plus ample possible, il est cumulatif. * Il y a une distance entre l’Homme et l’animal. L’Homme a tout à apprendre, il faut qu’il devienne humain. On dit qu’il a l’enfance

Voltaire et Rousseau tentent non seulement de critiquer la colonisation ethnocentrique de l’Europe, mais aussi les notions de bonheur et de progrès en observant la société et notre propre vie d’une vision relativiste et critique. Dans Le Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes de Rousseau raconte que l’Homme est né bon mais que par nécessité, il développa son intelligence. Avec cette évolution advint ‘L’Amour Propre’, la faculté de se comparer avec les autres, qui selon Rousseau est

perfection un but OU leur caractère perfectible apparaît-il dans leur seule évolution ? Quelles sont les limites de la perfectibilité humaine ? On peut remarquer que l'homme se veut tendre vers la perfection mais qu'il ne l'atteindra jamais, le caractère de sa perfectibilité apparaît alors plutôt dans le fait qu'il évolue sans cesse, mais la perfectibilité humaine n'est pas sans comporter ses propres limites, ou son propre revers de médaille. I-L'homme tend vers un idéal De la perfectibilité

Rousseau, Du contrat social, livre I, chapitre 6 (1762) Je suppose les hommes parvenus à ce point où les obstacles qui nuisent à leur conservation dans l’état de nature l’emportent par leur résistance sur les forces que chaque individu peut employer pour se maintenir dans cet état. Alors cet état primitif ne peut plus subsister, et le genre humain périrait s’il ne changeait sa manière d’être. Or comme les hommes ne peuvent engendrer de nouvelles forces, mais seulement unir et diriger

écrivains portent-t-ils sur les relations au sein de la société ? Groupement de textes : • Texte 1 : Rabelais, Gargantua, « l’abbaye de Thélème », 1534 • Texte 2 : La Fontaine, Fables, III, « Les Membres et l’estomac », 1668 • Texte 3 : Rousseau, Discours sur l’origine de l’inégalité entre les hommes, 1755 • Texte 4 : Sartre, Huis clos, extrait de la scène 5, 1943 Exercices : • Question de synthèse • Lectures analytiques • Lectures d’images • Écriture d’invention • Dissertation •