Rousseau De L Esclavage

même sous une dictature) B. Le bonheur dans les sociétés démocratiques : - le rôle de la loi : la vraie liberté est l’autonomie ou la capacité à se régir soi-même ; la loi acceptée comme nécessité offre la possibilité d’être heureux (Spinoza, J.J. Rousseau) - le malaise de l’homme contemporain : le bonheur ne peut s’épanouir dans le mensonge d’une société qui vend du rêve. On ne peut être heureux hors du réel. * Plan dialectique: A. L’individu ne peut être heureux sans être libre : sous un régime

 Dostoïevski,  c’est  le  ressentiment,  que  l’on  retrouve  chez  l’Homme  du   Souterrain  (la  Nievski  Prospekt)    qui  embrasse  la  définition  de  Rousseau,  qui  dans  ses   Confessions  bis,  (où  Rousseau  juge  Jean  Jacques),    définit  le  mal  comme  l’amour  propre,   c’est  à  dire  lorsque  «  les  passions  détournées  de  leur  objet  par

est donc de choisir de telle sorte que les maximes de notre choix soient comprises en meme temps comme lois universelles dans ce meme acte de vouloir ». Et en effet, l’affaiblissement de l’influence des penchants, loin d’etre asservissement ou esclavage, est acces à la liberté. Etre libre, n’est ce pas acceder a une volonté rationnelle, s’elever a un mode de vouloir proprement humain ? Or, ce mode de vouloir va exclure la spontaneité immediate, plus proche de l’animalité que de l’humanité. Etre

lui suffit de laisser au pouvoir souverain le soin de décréter sur toutes les décisions à prendre et de ne rien faire contre ce décret, même si souvent il doit agir à l’encontre de ce qu’il juge et pense ouvertement bon ». Un siècle plus tard, J.J. Rousseau définit le rôle du législateur qui guide le peuple dans l’établissement de lois justes qui soient l’expression de la volonté générale. Il en découle que même dans le système le plus démocratique, la liberté de l’homme est limitée. Ce sont pourtant

la liberté est : « Etre libre, c’est faire ce que je veux ». Nous ne serions donc pas libres tant que l’on contraint notre volonté par des règles, des lois. Etre libre serait donc la condition naturelle de l’Homme, et la société la marque de son esclavage, où l’Homme n’est plus libre. Cependant, la notion de liberté est plus subtile. En approfondissant notre réflexion, nous pouvons constater que les lois protègent notre liberté en interdisant aux autres d’empiéter dessus. Le principe d’égalité

d’Esprit ou Mme de Tencin reçoit Helvétius, l’Abbe Prévost, le salon de Mme de Lambert qui réunit a Fénelon, Fontenelle, Montesquieu, Marrivaux, le salon « encyclopédique » de Mme de Geoffrin. En 1751 dans son Discours sue les sciences et les arts Rousseau fait une critique adresse aux salons, aussi dans la Lettre a M. d’Alambert et dans Julie et l’Emile. Les philosophes réhabilitent les passions et l’instinct contre le christianisme. Le XVIIIème siècle se caractérise par la passion des idées

les moralistes tels que Emmanuel Kant ou Rousseau il n’existe pas de liberté sans loi car pour eux la liberté de chacun serait en ce sens contradictoire : les désirs universels de chacun s’abrogeraient. Pour eux la loi est donc nécessaire, et l’exercice de celle-ci limite l’extension de la liberté dans l’intérêt de la liberté elle-même à fin d’éviter toutes sortes de conflits comme l’esclavage, la tyrannie et bien d’autres. Dans le contrat Social Rousseau nous dis : «  On pourrait sur ce qui précède

peuples d'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres.» Comme les Européens ont exterminé les Amérindiens, il a fallut importer une main d’œuvre d'Afrique réduite en esclavage. «[...] ils ont dû ...» dénonce une nécessité impérative de remplacer une main d’œuvre indienne par une main d’œuvre africaine réduite en esclavage. Pour justifier le génocide amérindien, ils ont fait venir les noirs pour «[...] défraîchir tant de terres ...». - Le second paragraphe parle d'argument économique. Le

notre jardin. ») L’amélioration de la condition humaine dépend donc de la diffusion des idées philosophiques dans la société et du développement d’une économie libérale à visage humain (refus de l’esclavage). Principaux représentants : Voltaire, Rousseau, Montesquieu, Diderot et d’Alembert (écrivent l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de 1751 à 1772, aidés de philosophes, de savants : veulent montrer tout ce que l’esprit humain est capable de fabriquer).

longtemps, on n’en voyait pas l’intérêt. De toutes manières, tant que l’éducation des hommes ne paraissait pas être une priorité, il n’était pas très important de s’interroger au sujet de celle des femmes. A Athènes, la femme est réduite à un demi esclavage. Quand Platon propose d’admettre un conseil de matrones à l’administration de la République et de donner aux filles une éducation libre, il fait exception. Aristote exprime l’opinion commune quand il déclare que la femme est femme en vertu d’une