Rodolphe Boulanger

Emma cède à nouveau aux tentations des achats de mode et retombe en dépression. Charles fait alors appel à l’aide de sa mère, qui met fin aux lectures d’Emma et lui conseille de se trouver un travail ou une occupation. Durant un jour de marché, Rodolphe Boulanger, nouveau châtelain de la Huchette, rencontre les Bovary à l’occasion d’une saignée prescrite à un fermier. Il trouve Emma fort jolie et, coureur de jupons invétéré qu’il est, il décide aussitôt de la séduire.

Le fait que Flaubert le désigne par son statut marital, puisqu’il s’agit de Madame Bovary et non d’Emma Bovary, indique que ce statut est fondamental et que l’appellation ne désigne pas simplement l’héroïne de l’œuvre. C’est d’ailleurs ce que Rodolphe Boulanger pointe du doigt lorsqu’il cherche à ferrer sa nouvelle proie « Ce n’est pas votre nom, d’ailleurs ; c’est le nom d’un autre ! ». Il s’agit donc de l’histoire d’une femme mariée à un Monsieur Bovary. Il est important de voir les raison et les

engendrée par le moyen d’une simple juxtaposition antithétique. C’est ce qui arrive dans le chapitre des comices (deuxième partie, chapitre VIII), que Sergio Cigada a analysé en termes de double opposition : le rêve (le dialogue d’amour qui a lieu entre Rodolphe et Emma) et la réalité (la remise des prix aux paysans de la région) sont mis l’un à côté de l’autre dans une structure alternée procédant selon un climax bien sûr ironique. Voyons la partie culminante de ce climax : — Ainsi, nous, disait-il, pourquoi

village. Après départ de Léon Emma encore plus triste et ennui augmenta. Retomba en dépression et charles appelle sa mère pour de l’aide elle lui conseilla de lui trouver une activité , un travail. Elément perturbateur : Un jour domestique du boulanger Rodolphe, est ammené chez Charles pour une saignée et il

la petite ville normande de Ry. Sous la fiction romanesque se découvre la réalité: non seulement les faits et les personnages, mais aussi les lieux sont reconnaissable. Les personnages principaux sont Emma Bovary (Rouault), Charles Bovary, Rodolphe Boulanger, Léon Dupuis, Monsieur Lheureux, Monsieur Homais (le pharmacien), Madame Homais. Madame Bovary ayant reçu une éducation romantique veut vivre selon son idéal (musique, bals, art, société etc.), mais elle s´ennuit avec son mari, médicin, à

monsieur Lheureux qui grâce à des prêt d’argent lui permettra d’acheter sans cesse et malheureusement de s’endetter. Elle aura une fille Berthe, mais le fait que ce soit une fille la décevra, elle la mettra en nourrice. Elle aura un premier amant Rodolphe, avec qui elle va vivre une folle passion pendant prés de deux ans. Voulant partir vivre avec cet amant, prenant sa fille par obligation, elle va sombrée dans la « maladie » lorsque se dernier lui enverra une simple lettre de séparation. C’est à

souffrons que d'une chose: la betise. Mais elle est formidable et universelle >> (1855, Malgor). Dans Madame Bovary, la betise est le fait de tous les personnages, notamment d'Emma, depourvue de tout esprit critique (devant les propos de Rodolphe ou de Lheureux). Mais c'est surtout Homais qui semble une veritable allegorie de la betise: <<Au dessus de lui flotte quelque chose d'oraculaire, de delphique; il est le porte-parole. Et c'est pourquoi il finit par donner le vertige, pourquoi

l’avons dit, à visée réaliste fit scandale car les personnages de ce roman peuvent être qualifié de réalistes. Ce sont des personnages tout à fait simples et qui font partis de la vie de tout les jours (es : Homais qui est pharmacien ou Rodolphe qui, lui, est boulanger ). Il constitue le petit peuple du village. Mais Flaubert, dans son roman, reconstitue les classes de la paysannerie par le père d'Emma, le père Rouauld qui tiens à offrir à sa fille une vie merveilleuse ( « ce n'était pas là un gendre

et du percepteur Binet, mène une existence insignifiante aux yeux d'Emma.Un jeune clerc de notaire romantique, Léon Dupuis, la courtise mais il ne se déclare pas et quitte la ville pour poursuivre ses études . Emma se laisse alors séduire par Rodolphe Boulanger; elle s'abandonne alors à une passion exaltée. Ce séducteur, effrayé par la violence de cette passion la quitte avec lacheté , après qu'elle eut projeté de partir avec lui en Italie.Remise de la maladie consécutive à cette rupture brutale, elle

fournit qu’une expérience platonique mais grâce à laquelle elle découvre l’enchantement de se savoir désirée et la secrète satisfaction de résister. L’aventure se termine avec le départ du jeune homme, laissant à Emma le goût amer de l’inaccompli. Rodolphe, le second amant, est un banal mais persuasif Don Juan envers qui elle éprouve cette fois une passion violente et possessive. Avec lui, Emma traverse l’exaltation équivoque de l’adultère, éprouve les angoisses de l’attente du prochain rendez-vous