Robespierre Et La Terreur

temps et surtout après son adoption. On peut dire que peu de temps après la déclaration du 26 août, la volonté de sauver la révolution l'emporte sur la protection des droits des individus et sur la protection des libertés. Sous la convention, la terreur fait perdre de vue les principes de 1789. Notamment les droits pénaux des individus. Les principes de la DDHC sont remis en cause. Après la révolution qui s’achève sur le coup d'état de Bonaparte les régimes qui se succèdent de 1792 à 1870, à l'exception

l’égalité des droits homme-femme, jusqu’à sa fameuse Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Olympe dénonce les atrocités commises par les révolutionnaires de septembre 1792. D’autre part, elle accuse Robespierre d’aspirer à la dictature, et dénonce la Terreur. Elle est accusée de rédiger des écrits remettant en cause le principe républicain, elle est inculpée par le tribunal révolutionnaire à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Lors de son jugement, elle est privée d’avocats et

aux bleus comme paysan LES PERSO REEL : Danton, Robespierre, Marat : un nœud à nouer Maintenant le nœud des trois inspirateurs de la révolution : Minos, Éaque et Rhadamante,magna testantur voce per umbras[7]. Trois lignes politiques, trois biographies, trois tempéraments, trois voix : trois signatures dans l'histoire. Au 28 juin 1793, trois définitions de la guerre en cours. Danton a en vue plutôt la guerre extérieure, Robespierre plutôt la guerre intérieure, et Marat celle qu'ils se mènent

économique d'après-guerre, ainsi que le refus de voir une révolution écrasée, suscitent de fortes sympathies actives dans les couches populaires d'Europe pour la révolution d'Octobre - les exactions de la « terreur rouge » étant ignorées, niées, minimisées ou justifiées comme une simple réponse à la terreur blanche. Caricature antibolchevique parue en 1919 dans le New York Herald.En France, la révolution russe est lue au prisme de la mémoire toujours très vive de la Grande Révolution de 1789 : les

place du sacré, du religieux. Cette situation va entraîner la création d’un espace politique nouveau, propre au libéralisme politique. Mais, peu à peu, la Révolution va dériver vers un modèle autoritaire qui atteint son paroxysme en 1793 avec la Terreur. Ce bref exposé montre que les enjeux de l’interprétation de la décennie révolutionnaire se situent autour du positionnement vis-à-vis de deux grandes lignes de fractures qui divisent l’historiographie française : la nature du mouvement révolutionnaire

exécutés à la suite de jugements sommaires des milliers de personnes retenues dans les prisons françaises ; Le massacre des vendéens, la population est massacrée sans faire de différence entre patriotes et rebelles ; Ou encore la période de la terreur et du comité de salut public pendant laquelle les libertés étaient sous contrôle. De plus, la révolution donne-t-elle vraiment naissance à une république ? Pour répondre à cette question nous allons dresser un bref historique de la première république

inquisiteur général au XVIème siècle, et un excellent terroriste en 93 », parce qu’il est, par nature, « absolu, tranchant, extrême, envieux, vaniteux, esprit faux, cœur froid. »[3] Ne doit-on voir dans un portrait aussi négatif qu’un rejet polémique de la Terreur comme du cléricalisme, de la part d’un auteur à l’époque non encore rallié au camp républicain ? Ou, dans cette superposition de deux époques, de deux types de gouvernements particuliers, touche-t-on ici à un trait profond de l’imaginaire de Hugo

et les idées républicains dans l'histoire de la France et de l'Europe. Des événements de cette année découleront, d'abord à court terme la 1ère république de 1792 à 1799 marquée par des contradictions notoires entre les différentes étapes et de la Terreur et du Directoire, puis l'Empire et la naissance de la légende napoléonienne qui tient un rôle non négligeable dans l'esprit français de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXè siècle, ainsi qu'un retour à la monarchie par le roi du peuple Louis-Philippe

4 Stabilisation gouvernementale et crise populaire 4.4.1 Le gouvernement révolutionnaire 4.4.2 La déchristianisation 4.4.3 La lutte des factions [194] 4.4.4 Le drame de germinal 4.4.4.1 Aboutissement et conséquences 4.5 Robespierre et la Grande Terreur 4.6 Le Directoire (26 octobre 1795 - 9 novembre 1799)

Roi à mort n'était-il pas dangereux? Précédent Anglais de Charles Ier. Le régicide est un symbole, le procès judiciaire est pire, inverse les rôles du Roi et du peuple. La Convention devait finalement faire un compromis grace aux instigations de Robespierre notamment : faire un procès, renforcer au maximum les caractères de la monarchie sacrée afin de porter un coup encore plus grand. L'avenir devait leur donner raison, l'exécution ne devait pas ranimer, même sous la restauration, de grands courants