Rivière Saint-Charles

relevant des couches profondes d’un imaginaire, et qui se manifestent d’une œuvre à l’autre avec une remarquable constance. C’est le cas par exemple du motif du « dormeur éveillé » qui traverse toute l’œuvre de Proust, depuis les brouillons du Contre Sainte-Beuve jusqu’aux cahiers du Temps retrouvé ; ou de la figure du « bâtard » qui traverse celle de Maupassant. Mais il n’est pas rare que l’étude des différents états d’un texte fasse apparaître de profondes altérations thématiques. Ainsi, la « figue

la pauvreté. Charles Augustin de Sainte-Beuve. Sainte-Beuve est un critique littéraire et un poète contemporain à Victor Hugo. Il se montre fasciné par Hugo mais n’en perd pas son sens critique. Il habite non loin de chez l’auteur et ainsi ses visites rendirent les deux hommes familiers. Son amitié avec Hugo éclate lorsque celui-ci découvre la relation entre sa femme et le critique. Bien qu’il veuille se faire pardonner auprès de Hugo, il ne lui accordera pas. Malgré cela, Sainte-Beuve restera admiratif

incomparable», s'offusquera Charles Perrault dans Les Hommes illustres du XVIIe siècle. Chef de file des Modernes, il se prononçait pour l'auteur de Médée: les partis se prenaient alors à front renversé. Enfin La Bruyère vint, sniper du parti des Anciens, et ses Caractères établissant la célèbre distinction: «L'on est plus occupé aux pièces de Corneille; l'on est plus ébranlé et plus attendri à celles de Racine. Corneille est plus moral, Racine plus naturel.» Deux siècles plus tard, Charles Péguy reprend l'opposition

que l'écrivain applique une méthode strictement scientifique qui se rapproche de celle mise en œuvre par les sciences naturelles, et qui avait été utilisée pour la première fois dans la critique positiviste des phénomènes littéraires par Charles-Augustin Sainte-Beuve et Hippolyte Taine. Auguste Comte avait, en effet, affirmé, dans son Cours de philosophie positive (1830-1842), que l'art, parvenu au stade « positif », obéissait aux mêmes lois que la science. Suivant le positivisme, Taine va alors

que l'écrivain applique une méthode strictement scientifique qui se rapproche de celle mise en œuvre par les sciences naturelles, et qui avait été utilisée pour la première fois dans la critique positiviste des phénomènes littéraires par Charles-Augustin Sainte-Beuve et Hippolyte Taine. La méthode expérimentale repose sur le fait que le romancier « intervient d'une façon directe pour placer son personnage dans des conditions » qui révéleront le mécanisme de sa passion et vérifieront l'hypothèse

aujourd’hui Sophocle et Euripide et prétendre que ces imitations ne feront pas bâiller les Français du XIXe, c’est du classicisme » (Racine et Shakespeare). 3. Le cas Sainte-Beuve (1804-1869) De tous les critiques du XIXe siècle, Sainte-Beuve est sans doute l’un des plus fameux, et peut-être en raison des écrits de… Marcel Proust (1871-1922) ! Sainte-Beuve publie de très nombreux articles dans des revues littéraires. Pour lui, connaître une œuvre, c’est avant tout connaitre l’auteur : La littérature, la production

recréés, une réflexion sur l’amour et la jalousie, une image de la vie, du vide de l’existence, et de l’art. Œuvres Jean Santeuil, roman non terminé, publication posthume en 1950 Du côté de chez Swann, roman autobiographique, 1913 Contre Sainte-Beuve, recueil d’essais publié à titre posthume en 1954, consacré aux écrivains que Proust admirait tout en les critiquant.

que l'écrivain applique une méthode strictement scientifique qui se rapproche de celle mise en œuvre par les sciences naturelles, et qui avait été utilisée pour la première fois dans la critique positiviste des phénomènes littéraires par Charles-Augustin Sainte-Beuve et Hippolyte Taine. Auguste Comte avait, en effet, affirmé, dans son Cours de philosophie positive (1830-1842), que l'art, parvenu au stade « positif », obéissait aux mêmes lois que la science. Suivant le positivisme, Taine va alors

Zola1, que l’écrivain applique une méthode strictement littéraire qui se rapproche de celle mise en œuvre par les sciences naturelles, et qui avait été utilisée pour la première fois dans la critique positiviste des phénomènes littéraires par Charles-Augustin Sainte-Beuve et Hippolyte Taine. Auguste Comte avait, en effet, affirmé dans son Cours de philosophie positive (1830-1842) que l’art, parvenu au stade « positif », obéissait aux mêmes lois que la science. Suivant le positivisme, Taine va alors s’attacher

Georges Tant que tu n’as pas parlé, la parole est en ton pouvoir, mais échappée de tabouche, elle te tient en son pouvoir. Abu shakour Comme un homme politique ne croit jamais ce qu’il dit, il est etonné quand il est cru sur parole. Charles de Gaulle Ecrire est un grand amour. L’amour est le cycle de la parole. Hubert aquin La parole est plus tranchante qu’un sabre affuté. Hakim meysari Ceux qui me voient se fient rarement à ma parole :