Rimbaud La Maline

quelque sorte, avec son gros vît que je sens Dans mes cuisses et sur mon ventre frémissants Si nous nous trouvons face à face, et s'il se tourne De l'autre côté, tel qu'un bon pain qu'on enfourne Son cul délicieusement rêveur ou non, Soudain, mutin, malin, hutin, putain, son nom De Dieu de cul, d'ailleurs choyé, m'entre en le ventre, Provocateur et me rend bandeur comme un { chantre, { diantre, Ou si je lui tourne semble vouloir M'enculer ou, si dos à dos, son nonchaloir Brutal et gentil colle à mes

|saugrenue | | | | | | |- « Quel âge avait Rimbaud ? » |- Question subjective, elle dépend d’une | | | |date, elle est imprécise. | |

Petite anthologie de poésie française du 19 au 20ème siècle d’Arthur Rimbaud à Francis Ponge (Choix établi par Andréas Brügger et André Rossier) 1 Arthur RIMBAUD, Extraits de deux lettres, dites du voyant « Voyelles », in Poésies « Jadis, si je me souviens bien… », début d’Une saison en enfer « Alchimie du verbe » (extrait), in Une saison en enfer Paul VERLAINE, « Gaspar Hauser chante », in Sagesse Stéphane MALLARME, « L’Azur », in Poésies LAUTREAMONT Les Chants de Maldoror, extrait du

vue, et qui plus est dans une prose agréable à l’ouie. * * * Dan la vie comme dans la littérature, il est fort impétueux de vouloir faire des généralisations. On rencontre dans tous les milieux des gens intelligents et d’autre bien moins malins, tout comme en littérature, dans tous les genres, il existe de grands chefs d’oeuvres et au contraire des ouvrages dont on se demande comment ils ont pu être publiés. Peu importe quelle soit de circonstance,lyrique, ou épique, la poésie n’a de valeur

la compréhension de la suite du récit, mais pas toutes de manière à préserver un certain suspens et à éveiller la curiosité du lecteur. En effet, le titre de son dernier roman peut nous faire sourire car il fait référence à une œuvre poétique de Rimbaud ( XIXième), Une Saison en Enfer.( 1873)Or, cette œuvre signe un échec pour le poète, échec de la vie errante, échec de l’aventure avec Verlaine, échec de la tentative d’être un «  Voyant » car la fugue, la marginalité, la haine de la société bourgeoise

 www.comptoirlitteraire.com André Durand présente Arthur RIMBAUD (France) (1854-1891) Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées (surtout ‘’Roman’’, ‘’Le dormeur du val’’, ‘’Ma bohème’’, ‘’Voyelles’’, ‘’Les poètes de sept ans’’, ‘’Le bateau ivre’’, ‘’Lettres du voyant’’, ‘’Alchimie du verbe’’, ‘’L’éclair’’, ‘’Parade’’, ‘’Les ponts’’, ‘’Aube’’, ‘’Marine’’, qui sont étudiés dans des dossiers à part). Bonne lecture ! Il est né le 20 octobre 1854 au matin

le 18 mars 1871. Suspect de sympathies pour elle, Verlaine perdit son emploi. La Commune s'acheva par la «Semaine sanglante » du 21 au 28 mai . Le 30 octobre, Mathilde, donna naissance à un fils, Georges. Mais, en septembre, Verlaine rencontra Rimbaud. La police nota qu’il entretenait une relation avec «un gamin, Raimbaud (sic), originaire de Charleville» : «Comme moral et talent, ce Raimbaud (resic), âgé de 15 à 16 ans, était une monstruosité. Il a la mécanique des vers comme personne, seulement

qui avait vingt et un ans, qui était poète à ses heures, féru de Baudelaire et des poètes parnassiens. Il prit Arthur Rimbaud en affection, lui ouvrit sa bibliothèque et lui fit découvrir notamment Rabelais, Hugo, Banville, encouragea ses essais poétiques qui révélaient une étonnante faculté d’assimilation, une extrême précocité et même une originalité incontestable. Rimbaud connut un heureux printemps, faisant de longues promenades au bois d’amour ou sous les marronniers des allées de la ville

Enfin, en septembre 1871, il rencontra Rimbaud. La police nota qu’il entretenait une relation avec « un gamin, Raimbaud (sic), originaire de Charleville » : « Comme moral et talent, ce Raimbaud (resic), âgé de 15 à 16 ans, était une monstruosité. Il a la mécanique des vers comme personne, seulement ses oeuvres sont absolument inintelligibles et repoussantes. » Le 30 octobre 1871, alors que Mathilde attendait un enfant, rentrant d’une beuvrie d’absinthe avec Rimbaud, il ne supporta pas ses reproches,

errants :Mais que salubre est le vent !Que le piéton regarde à ces claires-voies :Il ira plus courageux.Soldats des forêts que le Seigneur envoie,Chers corbeaux délicieux !Faites fuir d'ici le paysan matoisQui trinqué d'un moignon vieux. Arthur Rimbaud, Derniers vers (1872) , La Rivière de Cassis Aux branches claires des tilleulsMeurt un maladif hallali.Mais des chansons spirituellesVoltigent parmi les groseilles.Que notre sang rie en nos veines,Voici s'enchevêtrer les vignes.Le ciel est joli