Rimbaud La Maline

Objectifs: le sonnet, cours, la poésie engagée, Rimbaud, histoire  littéraire suite Support, « Le Dormeur du val », Rimbaud 1/ cours :Le sonnet, origine, histoire Sonnet :     Originaire   d'Italie   (XIIIe siècle),   où   Pétrarque  l'illustra   (1470),   le   sonnet   gagna   au   XVIe siècle   la   France  (Mellin   de   Saint­Gelais,   Clément   Marot),   où   la   Pléiade   le   tint  très en honneur, puis le Portugal et l'Espagne. Les vers étaient  alors   répartis   en   deux   quatrains  

la netteté du paysage transmis par les phrases nominales simples. On trouve également l’aspiration au clair dans le poème Malines: « Vers les près clairs, les près sans fin… » (Verlaine, 1988, 88). Cette couleur claire est souvent accompagnée d’une expression de flottement dans l’air, il y a cependant de la douceur dans le décor: «Vers les près le vent cherche noise» («Malines») « C’est tous les frissons des bois/ O le frêle et frais murmure ! » («Ariette I ») (Ibid., 65). Ce flottement, cette extase

pieux ou les faits et gestes d'un personnage légendaire. Ce poème est conçu comme une chanson. En effet dans les trois premières strophes, on remarque la présence d'une sorte de refrain dans le dernier vers de chaque strophe : «Ils ne m'ont pas trouvé malin» (vers ) citation sauf pour dernière strophe. Il y a aussi une régularité dans l'organisation de rimes qui sont embrassées. D'autre part la dernière strophe fait part de la plainte de Gaspard et fait le constat de l'échec de sa vie. Aux vers 13 et

choix entre plusieurs poèmes demande du temps, de la patience, et beaucoup de bonne volonté, car on ne peut pas les départager en fonction de critères arbitraires sur la beauté des vers. Il n’y a aucun critère. Comment alors départager Verlaine de Rimbaud ou Apollinaire de Tardieu ? Et bien on lit les poèmes, on les relit, puis on relit les autres textes de l’anthologie et finalement on choisit le poème qui paraît le plus atypique, le plus original, celui qui se démarquerait le plus des autres. Car

de l’art poétique par la retenue et par le rejet de l’engagement politique et social de l’artiste. Au moment de l’écriture de ce poème, Verlaine est malade car il vit mal sa rupture avec Mathilde Mathé, qu’il a quittée en raison de son amour pour Rimbaud. Le poète reproche donc ici à son ex-femme son incapacité à le comprendre. De plus, sa déception semble immense car ce poème est assez agressif. L’immaturité de Mathilde est ici pointée par Verlaine. En réalité, il regrette leur amour, d’où la rancœur

élémentaire réprouve que l'on coure après la femme de son meilleur ami et protecteur...] ; il use de toutes les ressources de la casuistique pour se justifier : v. 945 sqq, il répond à une objection possible qui verrait dans un tel amour l'œuvre du Malin, et il "peut l'ajuster avec la pudeur" : il développera plus loin cette idée : tout le mal n'est que dans l'apparence... Deux ans plus tard, Dom Juan, converti sur le tard à l'hypocrisie, voudra lui aussi "se divertir à petit bruit". Le vocabulaire

élémentaire réprouve que l'on coure après la femme de son meilleur ami et protecteur...] ; il use de toutes les ressources de la casuistique pour se justifier : v. 945 sqq, il répond à une objection possible qui verrait dans un tel amour l'œuvre du Malin, et il "peut l'ajuster avec la pudeur" : il développera plus loin cette idée : tout le mal n'est que dans l'apparence... Deux ans plus tard, Dom Juan, converti sur le tard à l'hypocrisie, voudra lui aussi "se divertir à petit bruit".

Charleroi Introduction : C’est à l’occasion de son voyage à Bruxelles que le poète déjà connu pour ses Poèmes Saturniens, (1866), pour ses Fêtes galantes (1869), délaissant le Parnasse, effectue en compagnie d’Arthur Rimbaud que les deux poètes passant à Warcourt et à Malines à Charleroi. (juillet 1872). Lecture Mouvement du texte : 7 strophes qu’on peut s associer deux par deux : -v.1 à 8 le vent -v. 9 à 16 maisons et ville -v.17 à 24 bruits des usines -répétition euphonique

des poèmes qui sont assez mélancoliques. Cependant Verlaine explore tout de même toutes les possibilités de mètres possibles, toutes les variations possibles. Il utilise ainsi des vers pairs avec qui l’octosyllabe est le plus représenté comme dans Malines : «Comme les arbres des féeries ». Il alterne souvent le vers pair et le vers impair pour apporter une certaine alternance apaisante au poème. On le retrouve dans des poèmes comme dans l’Ariettes Oubliées IX où on voit des alexandrins et des heptasyllabes

Ronsard, dans le cadre d’une séquence jumelée avec le travail sur l’humanisme comme mouvement culturel ; – pour la Séquence 3 : l’étude des Fleurs du mal de Baudelaire sera sans doute souvent choisie, mais on pourrait opter aussi pour les Poésies de Rimbaud, les Romances sans paroles de Verlaine ou les Calligrammes d’Apollinaire ; – pour la Séquence 4 enfin : le choix est très vaste. En cohérence avec les textes du manuel, on pourrait donner la préférence à Éloges ou Vents de Saint-John Perse, au Parti