Rimbaud Chair Et Soleil

| | |Car, si pitié de nous pauvres avez, | | |Dieu en aura plus tôt de vous mercis[1]. | |5 |Vous nous voyez ci[2] attachés, cinq, six : | | |Quant de[3] la chair, que trop avons nourrie, | | |Elle est piéça[4] dévorée et pourrie, | | |Et nous, les os, devenons cendre et poudre. | | |De notre mal personne ne s'en rie[5] ;

Le Bateau Ivre Extrait Des Poésies Oeuvres Completes Par Arthur Rimbaud Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentais plus tiré par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. J'étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands et de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais. Dans les clapotements furieux des

du poème : La ballade des pendus Frères humains, qui après nous vivez, N'ayez les coeurs contre nous endurcis, Car, si pitié de nous pauvres avez, Dieu en aura plus tôt de vous mercis. Vous nous voyez ci attachés, cinq, six : Quant à la chair, que trop avons nourrie, Elle est piéça dévorée et pourrie, Et nous, les os, devenons cendre et poudre. De notre mal personne ne s'en rie ; Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! Se frères vous clamons, pas n'en devez Avoir dédain

Article sur Les poésies de 1870-1871 de Rimbaud: Arthur Rimbaud, cet auteur du 19ème siècle nous aura fais réfléchir sur des sujets extrêmement variés et complexes, contenue de son jeune âge quand il les à écrits. En effet, ce jeune poète à commencer très tôt à écrire, et la plupart de ses textes ont été écrit entre 1870 et 1871, alors qu’il n’avait que 16 ans en 70, pendant cet période, il écrira une quarantaine de poèmes durant cet période. Arthur Rimbaud est née en 1854 à Charleville dans les

Thèmes et poèmes : Le pouvoir de la Poésie « La Fonction de Poète », Victor Hugo, Les Rayons et les ombres « Le crapaud », Tristan Corbière, Les amours jaunes « Alchimie du verbe », Arthur Rimbaud, Une saison en enfer « Le Cageot », Francis Ponge, Le Parti pris des choses La Fuite du temps « Soleils couchants », Victor Hugo, Les Feuilles d’Automne « Le Lac », Leconte de Lisle, Derniers poèmes « LXXVI – Spleen », Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal « LXXXV – L’Horloge », Charles Baudelaire

cyprès vert II. J’ai longtemps voyagé, courant toujours fortune J'ai longtemps voyagé, courant toujours fortune Sur une mer de pleurs, à l'abandon des flots De mille ardents soupirs et de mille sanglots, Demeurant quinze mois sans voir soleil ni lune. Je réclamais en vain la faveur de Neptune Et des astres jumeaux, sourds à tous mes propos, Car les vents dépités, combattant sans repos, Avaient juré ma mort sans espérance aucune. Mon désir trop ardent, que jeunesse abusait, Sans

D'argent; où le soleil de la montagne fière, Luit; C'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pale dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature, berce-le chaudement: il a froid. Les parfums ne font plus frissonner sa narine; Il dort dans le soleil, la main sur

et la femme dans un spectacle naturel en mettant en oeuvre des images gracieuses et évocatrices pour seduire. Ou encore Charles Cros avec :”Romance” dans lequel il exprime sa tristesse et son manque envers la femme qu´il aime. Ensuite avec Arthur Rimbaud dans le poème “Les mains de Jeanne-Marie “ où le poète décrit une femme brutale et douce, terrible mais désirée à travers des éléments de la nature de plus on peut y voir un paradoxe amoureux. Puis avec Joachim Du Bellay dans “Villanelle “ oú l´auteur

respirait l’odeur des arbres Avec son corps comme une forge La lumière l’accompagnait Et lui faisait danser son ombre Pourvu qu’ils me laissent le temps Il sautait à travers les herbes Il a cueilli deux feuilles jaunes Gorgées de sève et de soleil Les canons d’acier bleu crachaient De courtes flammes de feu sec Pourvu qu’ils me laissent le temps Il est arrivé près de l’eau Il y a plongé son visage Il riait de joie il a bu Pourvu qu’ils me laissent le temps Il s’est relevé pour sauter

 « la Joconde » Léonard de Vinci   « Tableau emporté par les yeux de l'espace » MAILLET Andre Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire J'ai vu tous les soleils y venir se mirer S'y jeter à mourir tous les désespérés Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent L'été taille la nue au tablier des anges