Rietveld

ajoute la 4e dimension. De manière significative, l’exposition s’achève avec un panorama des réalisations majeures de De Stijl, pour ouvrir ensuite, par leur biais, sur la problématique de la ville et de l’espace public. La Maison Schröder de Gerrit Rietveld est sans doute la première d’entre elles. Construite à Utrecht en 1924, cette maison vient de la commande d’une femme, Truus Schröder, qui souhaite à la fois loger sa famille de trois enfants et proposer un lieu de référence pour les avant-gardes

des murs en verre. Mais c'est en Hollande que se constitue le premier groupe pro-constructiviste. Autour de Théo Van Dœsburg et Piet Mondrian qui, à partir de 1917, publient à Leyde la revue De Stijl sont réunis des peintres et architectes : G. T. Rietveld, Cor Van Eesteren, J. J. P. Oud. Les idées du groupe traduisent la même volonté d'austérité formelle que celle du milieu russe : donner une application pratique au nouveau langage de l'abstraction géométrique, créer un nouveau style, correspondant

Chapitre 16 : De Stijl : le néoplasticisme, 1917-1931 Le mouvement hollandais de Stijl qui dura à peine 14ans, tourne autour de l’œuvre de trois hommes : les peintres Piet Mondrian et Theo Van Doesburg et le concepteur de meubles et architecte Gerrit Rietveld. De Stijl était aussi le nom du magazine qui publiait la « doctrine » du mouvement. D’ailleurs en 1918, il publie un manifeste en huit points que chaque membres a approuvé et signé. Ce premier manifeste appelait à un nouvel équilibre entre l’individu

de la production de masse. Citons, parmi les designers de premiers plans qui relèvent ou se réclament de ce mouvement moderniste, Ludwig Mies van der Rohe, Marianne Brandt, Marcel Breuer, Le Corbusier et Charlotte Perriand, le néerlandais Gerrit Rietveld, auteur d'une célébrissime chaise cubiste. Les régimes totalitaires (rappelons que l'un des premiers gestes des nazis une fois arrivés au pouvoir, est de fermer le Bauhaus) ne sont pas antithétique avec le design : Giuseppe Terragni pour l'Italie

Leyde en 1917, et développe une esthétique géométrique dépouillée qui utilise des formes géométriques simples : rectangles, carrés, cercles, … et des couleurs primaires plus le noir, le blanc et le gris organisés par des lignes droites. Gerrit Rietveld La maison Schrader-Schröder Le béton est utilisé désormais. Il est coulé, préfabriqué en usine, et on monte la structure sur place. Jacob Jean-Pierre Oud Le café Die Unie II. Le Bauhaus Fondé à Weimar en 1919, le Bauhaus vise à intégrer l’ensemble

voyait la peinture comme le laboratoire de ses formes architecturales. - Le Stijl en Hollande, fondé en 1917 par Van Doesbourg et Piet Mondrian, confirme cela avec l’idée de synthèse des arts. Des architectes rejoignent le Stijl, comme Wier, Oud, Rietveld. Rapprochement entre art et technique, jusqu’à proclamer l’union des deux, que « tout art est pratique » « Dans l’art on recherche la beauté, l’harmonie, qui font défaut ou que l’on poursuit en vain dans la vie quotidienne et dans l’environnement

couleurs primaires, qui n'était pas sans évoquer - en trois dimensions - les compositions abstraites du peintre Piet Mondrian. Cette démarche rigoureuse et abstraite a été pleinement réalisée dans la maison Schröder, construite à Utrecht par Gerrit Rietveld en 1924. Cette maison, en brique et bois pour les murs, et en béton pour les fondations et les balcons, renferme un espace intérieur transformable par des cloisons coulissantes et possède - autre manifestation de modernité - des fenêtres en angle

nouveau et l’Art déco - Art total ( Hoffmann a tout réalisé jusqu’à la vaisselle ) - régularité, symétrie & variété - présence d’oeuvres d’art - interieur en mosaïque ( Klimt) Bâtiment principal de la Station de Nauen, 1920. Gerrit Rietveld Theo Van Doesburg (1883-1931) (1912-1972) Peintre et théoricien de l’art néerlandais. Peintre néerlandais reconnu comme un des pionniers de l’abstraction. Composition avec rouge, jaune, bleu et noir, 1923. École du Bauhaus

relations « encastrées », dans un espace de circulation élargi, les progrès en matière de logistique renvoyant sans doute au second plan la gestion des contraintes physiques (même si annoncer la « mort » de la distance est certainement prématuré [RIETVELD, VICKERMAN, 2004]). C’est cette thématique que souhaite aborder l’article, en référence à de récents travaux conduits aux États-Unis et en Europe. Dans un premier temps, nous éclairerons le management des CLÉ à la lumière des problématiques de proximité

ce dernier par ailleurs fondateur en 1919 du Bauhaus, dont fit partie l'urbaniste Ludwig Hilberseimer (qui aura la responsabilité de la rénovation du centre de Detroit aux États-Unis) ; pour les Pays-Bas, Cornelius Van Eesteren, Jacob Oud, Gerrit Rietveld ; pour la Suisse, Le Corbusier (de son vrai nom Charles Édouard Jeanneret-Gris), qui animait à Paris la revue l'Esprit nouveau ; pour la Belgique, Victor Bourgeois ; pour le Brésil, Lúcio Costa, qui beaucoup plus tard remporta le concours du plan