Reverdy Jour Monotone

partir de la définition proposée par le poète français Pierre Reverdy vers la fin des années 1910: “L’image est une création pure de l’esprit. Elle ne peut naître d’une comparaison, mais du rapprochement de deux réalités plus ou moins éloignées.”67 Donc, selon Reverdy, l’image naît du rapprochement de deux réalités. Cette formulation fait penser à la métaphore et à la comparaison. Cependant, 66 MOLINIÉ op. cit., p. 169. 40 Reverdy a dit (voir ci-dessus): l’image ne peut naître d’une comparaison

est proclamé le renoncement aux moyens de libération déjà envisagés. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- XXVI La nuit m’est courte, et le jour trop me dure. Je fuis l’amour, et le suis à la trace. Cruel me suis, et requiers votre grâce. Je prends plaisir au tourment que j’endure. Je vois mon bien, et mon mal je procure. Désir m’enflamme, et Crainte me rend glace

soumise à la règle des ‘‘trois unités’’ : Unité d’action ; le sujet doit être centré sur une seule intrigue principale. Unité de lieu ; l’action doit se dérouler dans le même lieu durant les cinq actes. Unité de temps ; l’action doit durer au maximum un jour (24 heures). Le bon auteur classique doit respecter scrupuleusement ces règles de composition. Quant au sujet lui- même, il revêt des caractères constants. La tragédie classique montre la lutte des passions dans le cœur de l’homme. Les héros, comme

influence bnfique sur le dveloppement de sa sensibilit. Il tait engag lpoque dans la rdaction dun recueil de pomes, Regards et Jeux dans lespace (1937). Il lui fit connatre quelques potes quil tait alors un des rares lire luard, Supervielle, Claudel, Reverdy et Ramuz. Au cours de son enfance et de son adolescence, o elle tait de sant fragile, souvent malade, chtive, elle passa ses ts Sainte-Catherine, parfois Kamouraska chez sa grand-mre Duchesnay-Tach, et ses hivers Qubec. Les souvenirs de cette

développement de sa sensibilité. Il était engagé à l'époque dans la rédaction d'un recueil de poèmes, “Regards et Jeux dans l'espace” (1937). Il lui fit connaître quelques poètes qu'il était alors «un des rares à lire» : Éluard, Supervielle, Claudel, Reverdy et Ramuz. Au cours de son enfance et de son adolescence, où elle était de santé fragile, souvent malade, chétive, elle passa ses étés à Sainte-Catherine, parfois à Kamouraska chez sa grand-mère Duchesnay-Taché, et ses hivers à Québec. Les souvenirs

librement autour de la structure de l’alexandrin (12 syllabes : vers 5 à 6 de la 1ère strophe et vers 3 et 4 de la 2nde strophe). Le texte évoque un parallélisme entre le crépuscule et un amour qui s’éteint. L’atténuation progressive de la clarté du jour fait naître la nostalgie. Comme dans la littérature romantique, la Lune est le témoin des tourments de l’âme amoureuse (Cf. Lied de SCHUBERT : An den Mond, « A la lune », sur un texte de Goethe). Cet univers poétique plonge ses racines dans la tradition

dont le discours théorique et la création poétique constituent un grand apport à l’évolution de la poésie symboliste chinoise. D’abord, la poésie de Li Jinfa. En 1925, Li Jinfa fait publier son premier recueil Fine pluie ; ensuite en 1926, voit le jour son deuxième recueil Chansons pour le bonheur ; en 1927, est paru le troisième, intitulé Épreuves d’un long voyage. Avec 28 ses trois cent six poèmes, Li Jinfa produit « quelques remous dans le pauvre domaine littéraire de la Chine d’alors »

de concentration". A titre de prolongement, rappelons que ds son compte rendu du Salon de 1859, B critique "la doctrine, ennemie de l'art" qui se donne pour idéal la représentation de la nature et aboutit à "l'invasion de la photographie": "de jour en jour l'art diminue le respect de lui-même, se prosterne devant la réalité extérieure, et le peintre devient de plus en plus enclin à peindre, non ce qu'il rêve, mais ce qu'il voit". Il exalte au contraire la "reine des facultés": "l'imagination est

. . . . .animalité . . . . . . . . . . . . par . . . . .sa . . . proximité ................ avec . . . . . . le . . . nom . . . . . . du . . . . petit . . . . . . de . . . . l’âne. .................................................... 2 Belle de jour 1 5 10 « Vous vous souvenez qu’elle était belle mais ça ne signifie rien, fit courtoisement observer le camarade directeur à M. Zaturecky. Il y a beaucoup de jolies femmes ! Était-elle grande ou petite ? – Grande, dit M. Zaturecky. – Était-elle brune

s’effondrait à Sedan (menée par Zola) et la dénonciation des hommes de la revanche sur l’Allemagne, préparée par la IIIe République. LES VOYAGEURS DE L’IMPERIALE Les Voyageurs de l’impériale est également marqué par le contexte historique : le roman voit le jour en anglais, pour paraître ensuite dans la France occupée de 1942. Il présente le bouleversement de la guerre de 1914-1918. Le massacre généralisé et le sacrifice des héros viennent à terme donner la conscience tragique d’un bonheur périssable : l’illusion