Retable d'Issenheim

la sauvagerie vécues pendant le conflit. Cette oeuvre composée de trois panneaux principaux est appelée triptyque*, elle rappelle la forme des retables** de la Renaissance que le peintre n'a pas choisie par hasard puisqu'il évoque avec son triptyque une oeuvre majeure de la Renaissance : Le retable d'Issenheim de Mathias. Dans le retable d'Issenheim (détails reproduits ci-contre) il est aussi question de mort et de souffrance puisque le panneau central de celui-ci est la représentation d'une

Il appartient au courant de La Nouvelle Objectivité et à celui de L’Expresionnisme. - Dix introduit dans « La Guerre » des références picturales à Grünewald et Altdorfer, des peintres allemands actifs entre 1450 et 1520, et notamment au Retable d’Issenheim, peint par Grünewald vers 1512-1515, et dont le panneau central, une Crucifixion, figure un Christ aux chairs putréfiées et aux plaies purulentes, vision d’une grande audace et d’une rare violence pour l’époque (voir ici et ici pour les détails)

centimètres. Pour les panneaux latéraux, les dimensions sont de 204x102 centimètres. La prédelle mesure 64 centimètre sur 204 centimètre. L’œuvre est conservée à Gemäldegalerie Neue Meister, Dersde (Allemagne). Otto Dix s’inspire et prend exemple du Retable d’Issenheim 1513-1515, de Mathias Grünewald, œuvre datant de la renaissance, pour donner un côté religieux à celle-ci. I. Description : L’œuvre se découpe en 4 panneaux. Tous laissant apparaitre un message propre à eux même :

Le retable d'issenheim: Introduction: Cette oeuvre de Mathis Grünewald a été produite pour occuper le centre de l autel de la chappelle du monastète de Saint-Antoine, qui se situe à Issenheim, pas loin de Strasbourg. Un retable était une construction qui représentait plusieurs scènes et que les religieux montraient suivent les fêtes religieuses. Le retable est une caisse scultée par Nicolas de Haguenau, vers 1510, elle a été faite en tilleul polychrome. Mais cette caisse a été reconstruite en

triptyque la Guerre: description et interprétation Cette oeuvre composée de trois panneaux principaux est appelée triptyque, elle rappelle la forme des retables* de la Renaissance. Le peintre n'a pas choisie cette composition par hasard Portée ou influence puisqu'elle évoque de unel’œuvre oeuvre majeure de la Renaissance : Le retable d'Issenheim de Mathias GRÜNEWALD. Panneau de gauche : des soldats en armes portant sac au dos (il est possible d'identifier là les armes et l'uniforme portés par les

seule fois dans une exposition à Berlin en 1938. Il est ensuite interdit par les autorités nazi. Comparer et rapprocher l'objet d'étude, d'autres références artistiques: Pour son tableau, on peut voir qu'Otto Dix s'est inspiré du tableau «Le Retable d'Issenheim» peint par Matthias Grunwald et Nicolas de Hagenau entre 1512 et 1516 qui est lui aussi un triptyque. Jugement personnel: Je trouve cette œuvre intéressante et poignante parce qu'on peut s'imaginer les ravages de la guerre, on a aussi un peu

régime nazi de son poste de professeur. Il va donc cacher certaines de ses œuvres. Il sera emprisonné en Alsace en 1938 par la Gestapo, et enfin, Otto Dix mourra en 1969 à Singen en Allemagne de l’Ouest. L’œuvre : « Der Krieg » ou « La Guerre », retable triptyque créé de 1929 à 1932. Actuellement exposé à Dresde en Allemagne, l’œuvre mesure 204x204cm pour le panneau central, 204x102cm pour les panneaux latéraux et enfin 60x204cm pour la prédelle. Technique et matériaux : La technique utilisée est

fondamental sur l’expérience du combat. La Guerre se présente sous la forme de 4 panneaux de bois un carré central, deux latéraux et une prédelle. Il s’agit d’un retable, habituellement utilisé pour les peintures religieuses surmontant l’autel dans le chœur des églises. Cette œuvre imite le retable d’Issenheim de Mattias Grünewald (XVIe s). Ce retable ne représente pas le Christ. Je décris l’œuvre Panneau de gauche : On voit des soldats qui marchent en colonne. Ils tournent le dos au spectateur, marchent

à l’infini (la vie, la guerre, la mort et cela recommence à jamais). L’absence de perspective ne permet pas au spectateur de poser son regard, de s’offrir un moment de repos car l’horreur est partout. Ce tableau ressemble au retable d’Issenheim. Dans le retable d'Issenheim et le notre, on parle de mort de souffrance et de résurrection: le panneau central est une crucifixion (le Christ sur la croix). Ils choisissent de peindre sans rien voiler de la souffrance du corps crucifié: corps amaigri, déformé

également nous convaincre, nous spectateurs, de l’horreur et de la bêtise de la guerre. Il se représente en sauveur : il est celui qui nous met en garde contre la guerre et ses atrocités. LA COMPOSITION L’auteur a composé son tableau sur le modèle d’un retable (peinture religieuse). Les dimensions de l'oeuvre sont imposantes. Le panneau central mesure 204x204 cm, les panneaux latéraux 102x204 cm et le panneau inférieur 204 x 60cm. Les personnages sont donc représentés à taille réelle ce qui intensifie la