Représentation De Spectres Et De Fantôme Au Théâtre

Autour de Hamlet Carole Vidal-Rosset, octobre 2008 Ce document d’accompagnement du spectacle créé au Théâtre Dijon Bourgogne en novembre 2008 n’a pas l’ambition d’aborder toutes les questions inhérentes au « continent » Hamlet. Il se propose de donner quelques pistes pour contextualiser le texte, appréhender (mais non résoudre) sa complexité, comprendre les enjeux de sa traduction et de sa réécriture à la fois textuelle et scénique par Matthias Langhoff. SOMMAIRE I. Contextualiser le texte

le porte-parole du matérialisme et de l’empirisme, puisqu’il considère qu’on ne peut connaître que ce qui est observable par les sens. Son mépris pour la religion est présent dans le champ lexical de la superstition, « spectre, fantôme, diable ». La gradation « spectre, fantôme ou diable » indique que pour lui la religion est réduite au rang de croyance primitive. Son matérialisme est particulièrement bien évoqué, dans l’expression de la volonté : « je veux voir ce que c’est ». Ainsi il n’accorde

est l’auteur de L’Illusion Comique, une œuvre théâtrale contant la quête d’un père à la recherche de son fils perdu et dans laquelle le rédacteur, par dessus l’intrigue principale, présente un éloge au théâtre. Antonin Artaud, quant à lui, est théoricien du théâtre, acteur et écrivain d’un autre siècle, le XXe. Il présente une image, sa conception d’une œuvre : “ Je ne conçois pas d’œuvre comme détachée de la vie… Je voudrais faire un livre qui dérange les hommes, qui soit comme

Dom Juan Acte V scène 4-5-6 Molière Introduction Jean-Baptiste Poquelin(1622-1673), dit Molière est un grand auteur de la comédie dramaturge du XXVIIéme siècle dans l’histoire du théâtre. Il es l’un dés auteur personnel du roi de France Louis XVI et il est l’auteur notamment de la Tartuffe. Il ce fait reconnaître notamment grâce à sa moderniter dans son style d’écriture pour l’époque. Il réalise Dom Juan en 1682. A la fin de la pièce Dom Juan est devenue hypocrite et libertin, c’est à dire

tonalité fantastique au théâtre. Le premier est tiré de l'acte V, scène 5 et 6 de « Dom Juan » écrit par Molière en 1665, le deuxième est tiré de l'acte 5, scène 6 de « Phèdre » écrit par Jean Racine en 1677, le troisième extrait est lui tiré de l'acte II tableau II de « Rhinocéros » écrit en 1959 par Eugène Ionesco et enfin pour finir le dernier document du corpus est un entretient avec Eugène Ionesco réalisé par Claude Bonnefoy en 1966. Un des problèmes principale dans le théâtre fantastique sont les

I OMBRE ET LUMIERE : UNE SYMBOLIQUE POUR DECRIRE LE MONDE REPRESENTE Dans cette première partie, nous allons étudier les notions d'ombre et de lumière dans la perspective du texte de théâtre : dans le décor, les accessoires et dans la mise en scène. CHAPITRE 1 THEATRALITE COMME METAPHORE DE LA VIE Au théâtre, l'ombre et la lumière vont avoir une grande importance, puisqu'elles vont permettre le vu et le non-vu. L'organisation de l'ombre et de la lumière provient d'un choix de l'auteur-metteur

ami, Horatio, à qui ils veulent montrer un spectre qui est venu de nuit par deux fois déjà. Le spectre, qui a l’apparence et l’habit du roi défunt du Danemark entre puis sort sans un mot. Horatio raconte aux deux soldats pourquoi le Danemark se prépare à la guerre : Hamlet a tué Fortinbras de Norvège et se retrouve donc maitre de ses terres. Mais Fortinbras le jeune (fils du défunt) prépare une guerre contre le Danemark pour récupérer ces terres. Le spectre viendrait annoncer le malheur. Il reparait

refus comme le montre la double reprise anaphorique du « non » et l’expression « rien ». Il y a aussi la juxtaposition de termes montrant l’incrédulité du personnage. L’énumération des termes « spectre, fantôme, diable » illustre l’impiété du personnage, qui propose un défi à la volonté divine. Le spectre est associé au diable, on pourrait presque parler de blasphème, Dom Juan par ses paroles, outrage le divin et la religion. En s’obstinant dans le libertinage de sa pensée et de son action, le protagoniste

du 17eme siècle, use de son géni pour dénoncer la société de l'époque à travers diverses oeuvres, nottament Tartuffe (1664), qui, malgré un franc succès auprès du roi, fut interdite de représentation par les dévots religieux. Tenace et obstiné, c'est un an plus tard que Molière écrit Dom Juan, célèbre pièce de théâtre qui dénonce l'hypocrisie des religieux et le libertinage à travers différents personnages parfois amusants.Inspiré par la pièce similaire de Tirso de Molina, Molière nous fait découvrir

ces procédés car nous verrons lesquels sont employés dans la pièce de théâtre La Machine infernale de Jean Cocteau et dans la planche de bande dessinée Cinémastock de Gotlib et Alexis qui parodient tous les deux Hamlet de Shakespeare. Certains procédés réécrivent le fond et d'autres la forme du texte source. Tout d'abord, dans le texte de Jean Cocteau l'élément principal parodié est le spectre du roi. Ici il est appelé « fantôme » et il s'embrouille (l.1), il ne parvient pas à s'exprimer ce qui est