Rennes Atalante

historique déformée, qui s’annonce démystificatrice, ajoute souvent du mystère au mystère. Manière de satisfaire un engouement du public pour l’ésotérique, de faire marcher le commerce. Henry Lincoln peut donc commencer ainsi son livre La Clé du mystère de Rennes-le-Château : « Tout le monde aime les histoires mystérieuses ». Il existe cependant des enquêtes rigoureuses comme les recherches de Marie-France Etchegoin et Frédéric Lenoir (2004), ainsi que les articles réunis par Dan Burstein (2004 et 2005).

Le trésor de Rennes-le-Château L’abbé Saunière est nommé en 1885 à Rennes-le-Château, petit village de l’Aude, en plein pays Cathare. Ses revenus sont fort modestes. Pourtant, quelques années plus tard, il semble brusquement disposer d’une immense fortune. Quand un curé de campagne se retrouve à la tête d'une fortune colossale sans s'être donné d'autre peine que celle de déchiffrer quelques vieilles inscriptions, on peut flairer l'existence d'un trésor. Lequel ? Celui des Wisigoths, celui des

davantage pour rendre célèbre Alfred Jarry que tout l’ensemble de son œuvre, et le personnage a depuis longtemps acquis une existence autonome, dépassant le champ de la littérature. Cette pièce est issue d’un ensemble de textes récoltés au lycée de Rennes jouant sous diverses formes de la figure d’un professeur de physique, M. Hébert, également surnommé le père Heb ou père Ebé. Le jeune Alfred Jarry arrive dans ce lycée en octobre 1888, et participe très vite au jeu de la caricature, et retient particulièrement

Shakespeare, et avez de lui sous ce nom maintes belle tragoedies par escript. »Le père Ubu emploie plusieurs expressions inventées par Jarry, comme le « De par ma chandelle verte », ou le fameux néologisme « Merdre » (inventé lui par les lycéens de Rennes). Vers la fin de sa vie, Alfred Jarry se mettait de plus en plus à ressembler à son personnage : il se mit à parler comme lui, et signait toutes ses lettres du nom d'Ubu.

Heemskerck et l’humanisme. Une œuvre à penser. Musée des Beaux-Arts de Rennes Cette exposition-dossier est née de l’intention de renouveler le regard sur une œuvre majeure de la collection du musée des Beaux-Arts et restaurée à cette occasion : le retable Saint Luc peignant la Vierge. Elle présente également une seconde facette de l’œuvre d’Heemskerck, son œuvre graphique. Afin de restituer le tableau dans son contexte intellectuel et artistique, l’exposition présente un grand nombre de pièces

UNIVERSITE DE RENNES 1 FACULTE DE DROIT ET DE SCIENCE POLITIQUE Ecole doctorale « Droit, Science Politique et Philosophie » Le crime dans la famille : les exemples du parricide et de l’uxoricide devant le tribunal criminel d’Ille-et-Vilaine Mémoire présenté et soutenu par Dorothée LALLEMENT Pour le DEA d’Histoire du Droit et des Institutions Jury Président Suffragant Mme Marie-Yvonne CREPIN Professeur à l’Université de Rennes 1 M Thierry HAMON Maître de Conférences H.D.R

Shakespeare) confond Ubu avec le dramaturge anglais, donnant le ton de l'oeuvre, baroque, bouffonne et satirique par les personnages et les thèmes qu'elle présente. À l'origine d'Ubu, existe, écrite par des générations successives d'élèves du lycée de Rennes, une geste évoquant les exploits d'un héros en quête de méfaits. Nommé entre autres " le P. H. ", " Père Héb. ", etc., le personnage est la caricature d'un professeur de physique, Félix Hébert, constamment chahuté. Lorsqu'il arrive au lycée en 1888

davantage pour rendre célèbre Alfred JARRY que tout l’ensemble de son œuvre, et le personnage a depuis longtemps acquis une existence autonome, dépassant le champ de la littérature. Cette pièce est issue d’un ensemble de textes récoltés au lycée de Rennes jouant sous diverses formes de la figure d’un professeur de physique, M. Hébert, également surnommé le père Heb ou père Ebé. Le jeune Alfred Jarry arrive dans ce lycée en octobre 1888, et participe très vite au jeu de la caricature, et retient particulièrement

Jarry est né le 8 septembre 1873, à Laval. A partir de 1885, il compose ses premières comédies, en vers et en prose, qu'il conserve dans un dossier, qu'il intitulera, adulte, Ontogénie. C'est en octobre 1888, alors qu'il est élève au Lycée de Rennes, que son professeur de physique M. Herbert - surnommé le P.H. Ou le Père Heb, Eb, Ebé, Ebon, Ebance, Ebouille. - inspire à Henri Morin et son frère Charles, l'idée d'établir un personnage littéraire à son image, protagoniste de l'oeuvre « Les Polonais

écrits sa volonté de rethéâtraliser le théâtre. C’est son personnage de fiction, Père Ubu, qui a fait de lui tous son succès. Ce personnage, qui forge sa personnalité à partir de celle de Monsieur Hébert, professeur de physique de Jarry au lycée de Rennes, est le symbole même du délire du pouvoir et de l'absurdité des hiérarchies politiques, au point que ce dernier est devenu proverbial avec son adjectif le qualifiant d’« ubuesque ». Ce personnage a fait l’objet d’une série de 5 pièces de théâtre.