Reliquaire

toutes sont d’un bleu sombre, les flancs serrés par des ceintures rouges. Des agrafes émaillées de vert et de bleu sont fixées sur leurs poitrines. Leurs têtes sont serties de bandeaux noirs et de foulards noirs tachetés rouge. Des colliers faits de reliquaires qui relient des morceaux de corail entourent leurs cous ; leurs chevilles et leurs poignets sont cerclés d’argent. Quelques-unes sont toutes blanches dans des haïcks de laine fine, et des diadèmes d’argent, enveloppant leurs turbans noirs, leur

été refait au XIXe siècle ; on y voit trois statues-colonnes de Lazare et ses sœurs. L’histoire a permis de conserver le tympan dans un état de conservation très convenable : Les mêmes chanoines, qui en 1766 avaient détruit le portail ouest et le reliquaire de saint Lazare, trouvaient l’œuvre disgracieuse, et la firent disparaître derrière un voile de plâtre, décapitant, par la même occasion la tête proéminente du Christ. Le tympan d’Autun survécut ainsi à l’ère des révolutionnaires qui en ignoraient

d'une autre existence (« Je suis un pâle enfant du vieux Paris ») ou de la beauté du crépuscule (« Le crépuscule est triste et doux »), il rencontra un grand succès populaire avant de tomber dans l'oubli. Jugements divers Son premier recueil, Le Reliquaire (1866), l'avait placé au sein du mouvement poétique du Parnasse. Mais dès ses Intimités (1868), il s'en était détourné pour se tourner vers une poésie du quotidien, utilisant des mots de tous les jours, mais dans une prosodie classique, sans échapper

d'armes de 1885 à 1889) - En 1891 il est rapatrié en France à cause d'une tumeur au genou qui causera sa mort à 37 ans le 10 novembre 1891 B / Bibliographie - Une saison en enfer (publié en 1873) - Illuminations (publié en 1873-1875) - Reliquaire, poésies (publié en 1891) - Poésies (publié en 1895) - Lettres, Égypte, Arabie, Ethiopie (publié en 1899) - Œuvres, vers et proses (publié en 1912) - Les mains de Jeanne-Marie (publié en 1872) - Stupra (publié en 1923) - Un cœur sous une

important dans la société). Les images appartiennent à la communauté et sont très précieuses (ici or et ivoire). Reliquaires (Moyen Age) : coffre où l’on met des reliques d’un saint. On gardait les reliques car on pensait qu’elles avaient un pouvoir magique (guérison). Les reliquaires peuvent avoir la forme d’une statue en matériaux très précieux. Les églises veulent des reliquaires car ils attirent les pèlerins. Ex : Ste Foy de Conques. On ne se tracassait pas de faire des personnages réalistes

Saint-Rémi de Reims et les reliquaires de la Sainte-Épine d'Arras et de Saint-Maurice d'Agaure. L'architecture fournit également des modèles strictement imités : bon nombre de châsses (comme celles de saint Tourin d'Evreux et de Sainte¬ Gertrude de Nivelle) reproduisent des chapelles avec leurs voûtes d'ogives et leurs arcs-boutants. Plus on avance dans le XIVe siècle, plus l'orfèvrerie s'inspire de la sculpture monumentale, surtout si l'on prend en considération les bustes-reliquaires (tels celui de saint

déposer dans un « herbier céleste » qui lui servirait de « châsse ». Ce fantasme, qu’on peut rapprocher du comportement étrange du narrateur de « La chevelure » de Maupassant, rappelle évidemment, par le terme spécifique utilisé de « châsse », les reliquaires qui contiennent le corps d’un saint devant lesquels les fidèles viennent se recueillir. Il y a donc là quelque chose qui s’apparente à la vénération, à la dévotion dans l’attitude du narrateur. Et puisqu’il ne peut enchâsser une mèche des précieux

qu’au second âge roman, les supports sont des piles composées. Exemples : Cluny III, en 1088 par saint Hugues, et consacré en 1130. C’était la plus grande église romane construite. Une partie de Cluny II est conservée (le chevet) comme une sorte de reliquaire. Destruction en 1790. Cet édifice a changé l’architecture romane. Sainte-Marie Madeleine de Vézelay : Edifice qui n’a subi aucune influence venant de Cluny III, c’est un édifice de pèlerinage très important. Construction à la fin du XIème siècle

statuettes rituelles en bois dessinées au culte des génies et des ancêtres et des masques ronds ornés de figures géométriques. Les statuettes kongo sont célèbres par leur foisonnement de clous et de lames de couteaux fichées dans le bois. Les statuettes-reliquaires des Vili s’apparentent à la statuaire des Punus du Gabon, avec des visages peints en blanc. Les Babembés sont spécialisés dans la sculpture miniature. Édouard Malonga et Grégoire Massengo perpétuent aujourd’hui la sculpture traditionnelle. L’école

Saint-Jacques-de-Compostelle. Au cœur des campagnes reculées du Massif central encore imprégnées de paganisme, aux confins du Rouergue, l’abbatiale diffuse le culte des images chrétiennes pour conduire la foule des pèlerins vers le chemin de Dieu. Architecture, reliquaires, sculptures : l’art, à Conques, est au service de la foi. Sur le tympan, l’abbatiale est représentée derrière sainte Foy : elle est un acteur à part entière de la marche vers Dieu. Sainte Foy est une martyre du début du ive siècle. Ses reliques