Relation Hamm Et Nagg

verbale d’hommes simulacres. c. Résumé Hamm est aveugle et paraplégique. Au centre de la scène, il insulte ses parents ses « maudits progéniteurs » qui ont perdu leurs jambes lors d’un accident de tandem et sont réduits à vivre dans une poubelle. Nagg écoute l’histoire de son fils sans complaisance en l’échange d’une bouillie ou d’un biscuit. Nell, la mère, meurt, sous son couvercle. Hamm se fait servir par un valet, dénommé Clov avec lequel il entretient une relation étrange : Clov obéit à son maître

grande chance de s'en tirer, seulement ils sont liés, organiquement, par une espèce de tendresse qui s'exprime avec beaucoup de haine, de sarcasme, et par tout un jeu. Personnages Nagg : Parents de Hamm, plus de jambes Nell : Parents de Hamm, plus de jambes Hamm : aveugle, paraplégique Clov : fils adoptif de hamm Leçon FIN DE PARTIE – Une vision de l’humanité Le théâtre de Beckett, écrit après la seconde guerre mondiale exprime le traumatisme lié à la guerre, à la déportation d’êtres aimés

est deux fois plus élevé que celui du sexe opposé. La femme apparaît seulement lors d’une évocation de problèmes sexuels, ou d’une présentation des faits dans une optique féminine. Les hommes, quant à eux, illustrent le rapport de maître à esclave ( Hamm et Clov ). De plus, ils seraient considérés comme les représentants de la race humaine. Dans son théâtre, Samuel Beckett ironise sur le rôle et la signification de ses protagonistes. En effet, ceux-ci demeurent incertains, conscients de leurs maux

minimalisme et son inscription dans la démarche de l'absurde. L'écrivain l'a écrite en français et traduite en anglais, alors même que ce n'était pas sa langue natale... I. RESUME DE LA PIECE II. PRESENTATION DES PROTAGONISTES – Hamm – Clov – Nagg – Nell III. AXES D'ANALYSE DE L'OEUVRE – La question du langage – Accablement et souffrance – La peur de la solitude – L'ambiguïté de l'absurde I- RESUME DE LA PIECE Il n'y a pas d'intrigue à

tragique et grotesque. Le théâtre de l'absurde va plus loin dans la remise en cause de cette frontière rigide entre deux sous-genres et deux registres généralement opposés, pour penser leur circularité : « Rien n'est plus drôle que le malheur » dit Nell à Nagg. Aussi, en quoi peut-on dire que Fin de partie emprunte à la fois à la comédie et à la tragédie ? En quoi la pièce montre-t-elle l'imbrication du tragique et du comique ? I] Fin de partie, tragique et tragédie Il faut bien distinguer la notion

Comment le comique peut-il être l'expression même du tragique ? La pièce de théâtre Fin de Partie de Beckett apparaît au premier abord comme une pièce tragique, avec quatre personnages en déchéance, Clov et Hamm, Nagg et Nell, et on assiste ainsi à une détérioration du corps et de l’humanité. Cependant, on note une volonté d’effet comique dans cette pièce à partir de jeux de mots ou de gestes, apparaissant clairement tout au long de la pièce. Cependant, ces effets comiques sont-ils indissociables

leur substance. 1) Planter le décor. * Simple, minimal = vide. * Lumières grisâtres, seulement quelques objets dont certains sont recouverts d’un drap (frustration, curiosité), cela minimalise le décor et déshumanise le personnage de Hamm et accentue son abandon. * Les déplacements de Clov dans ce décor vide attisent la curiosité du spectateur et créer une sorte de malaise. Chacun de ses gestes est décomposé et dupliqué et chaque fois en 3 étapes. Ce motif de la réitération, répétition

seulement l'image pathétique d'une humanité mourante, mais aussi l'exploration systématique de possibilités de jeu. I] La représentation d'un corps pathétique Le corps des personnages de Fin de partie est un corps mutilé et souffrant. Hamm est aveugle et paralytique ; Nagg et Nell sont immobilisés dans leur poubelle après un accident de tandem. Clov, lui, ne peut pas s'asseoir et a une « démarche raide et vacillante ». Les fonctions vitales, et en particulier sensorielles, sont régulièrement inspectées

Samuel Beckett Genre pièce de théâtre du genre de l'absurde Intrigue Il n'y a pas d'intrigue à proprement parler : pas d'histoire d'amour ni de complot politique. Le seul élément qui puisse donner corps à la notion d'intrigue est le fait que Hamm n'est jamais le courage de partir ou de tuer son maître Clov. De plus, le spectateur s'interroge aussi sur le contexte de l'histoire. Nous ne pouvons pas situer la pièce dans le temps et dans l'espace. La mer est au dehors : ceci est la seule indication

conclusion en échos à l’ouverture « Hamm : C’est finit, Clov, nous avons fini. Je n’ai plus besoin de toi. » L’ultime réplique attribuée à Hamm et miroir de la présence sur scène de Clov au début. La réplique est fréquemment en redondance des didascalies par exemple « il enlève ses lunettes) Essuyer (Il sort son mouchoir e,t sans le déplier, essuie ses lunettes.) Et remettre. (Il remet son mouchoir dans sa poche, remet ses lunettes.) Monologue où Hamm apparaît définitivement seul réduit à