Régicide

renouvellement complet lors du coup d’Etat du 30 prairial VII (18 juin 1799). La vie politique sous le directoire est aussi marquée par le grand retour de Sieyés qui devient directeur en 1799. Sieyès, qui a horreur des jacobins, qui fait partie des régicides et qui donc ne pouvait accepter un retour de la monarchie, n’a qu’une solution pour rester au pouvoir c’est de faire une constitution pour lui. Mais pour cela, « il lui faut une épée ». Cette épée sera celle de Bonaparte. Donc, avec la complicité

que Marat a arraché à l’Assemblée « que la mort du tyran » soit votée par appel nominal à haute voix : c’est un grand avantage pour les partisans de la mort car les députés vont devoir voter sous les yeux et sous la pression des tribunes. Ainsi le régicide va devenir une preuve de la sincérité républicaine. Le 15 janvier, à l'issue des débats, le roi est reconnu coupable à une écrasante majorité, 693 voix contre 28, et le 17 janvier il est condamné à mort par une majorité plus étroite, 387 voix contre

Rouen ne l'accepte qu'en 1610. Edit de Nantes symbole du retour d'un monarchie forte. Le roi apparaît comme un arbitre au dessus des clans religieux. Sujets du roi sont soumis a autorité royale. Henri IV : de la restauration de l'autorité au régicide on revient à pratique absolutiste du pouvoir. Idée monarchie consultative décline : Henri IV ne convoque jms les etats généraux Il gouverne lui même avec des ministres choisis ds camps opposés. Domination catho ; engage ex ligueurs; peu de protestants

référendum, ils votent le décret des deux tiers pour s’assurer leur maintient au pouvoir. Le décret des deux tiers. Les thermidoriens craignent que les royalistes gagnent les élections et restaurent la monarchie. Or une majorité des conventionnels est régicide (ils ont votés la mort du roi), ils sont unies par la peur et ils votent un déni de démocratie en obligeant les électeurs à choisir au moins les deux tiers des députés du directoire parmi les sortants. Sur les 750 députés, seuls 600 avaient survécu

devrait pas non plus dépendre de la dignité de la personne victime du crime ou de la personne offensée. L’auteur fait ici un renvoi à la chose religieuse, au divin, car pour lui faire offense à dieu par un blasphème serait encore plus grave qu’un régicide par la grandeur de ce qui est divin. Mais pour l’auteur il faut qu’il y ait une frontière exacte entre le religieux et les affaires d’ordre humain. L’auteur crée donc une séparation entre le religieux et ce qui revient à la société, vu que la gravité

Versailles le mois suivant, pensant que son apparition à l’Assemblée nationale provoquerait l’immédiate proclamation de la restauration. Mais MM refusa honnêtement de participer à la manœuvre. Ayant dorénavant à choisir entre une branche cadette et régicide, et une branche aînée mais étrangère, la restauration apparaissait de plus en plus impossible, surtout aux yeux des orléanistes. Il fallait donc gagner du temps pour préparer l’avenir. La République des Ducs essaie de gagner du temps La fin des

révolution » qui persiste dans les couches populaires éclairées de notre pays, la contestation des inégalités sociales, le refus de toutes les variantes de monarchisme (qui pourtant toujours séduit une partie de l’opinion publique française depuis le régicide de 1793 !), s’inscrivent dans un héritage vivant, celui de la tradition révolutionnaire ou « républicaine » à la française dont les grèves, les manifestations de rue, les slogans de lutte, les affiches et pancartes, disent toujours la présence sous-jacente

Convention et de la première expérience républicaine. C’est elle qui juge le roi, entre le 10 décembre 1792 et le 20 janvier 1793. Après la découverte de l’armoire de fer du roi aux Tuileries, la preuve de sa trahison est incontestable, et les régicides l’emportent : le roi est condamné à mort, et exécuté dès le lendemain, le 21 janvier 1793. Le basculement de la République vers la Terreur peut se lire à travers la réflexion institutionnelle sur l’attribution du pouvoir exécutif. Dominée par

sur sa progéniture, il a gardé jusqu’à la Révolution française le droit de correction, le droit de déshériter et même de faire embastiller un fils rebelle. Sa malédiction était redoutée. Le crime des crimes, c’était alors le parricide, à l’égal du régicide. Les enfants qu’on avait en trop grand nombre et dont beaucoup mouraient en bas âge, étaient, dans les villes, envoyés en nourrice à la campagne, parfois donnés ou abandonnés (en 1861, près de 31000 enfants trouvés à Paris.) Ils étaient en général

faire périr par le fer, par l’épée, on avait prévu en général qu’ils soient décapités, avant la guillotine le bourreau décapité à la hache. On a trouvé que pour certains crimes on devait les tuer de manière plus horrible comme les parricides et les régicides eux étaient écartelés -> supplice de Damiens. Il a été torturé auparavant. La peine est aussi infamante, on va chercher à blesser la personne dans son honneur, on va chercher à la rendre ridicule, a l’humilier : par exemple le magistrat peut décider