Raymond Aron Paix Et Guerre

RELATIONS INTERNATIO-NALES DEPUIS 1945 Séquence 1 : LA GUERRE FROIDE (1947-1991) 1945 : disparition de l’ennemi commun nazi Résurgence des oppositions idéologiques contre les Alliés regroupés autour des démocraties occidentales (sous l’autorité des USA) et le bloc de l’URSS (URSS + pays satellisés) 1947 : début des méfiances officielles entre les deux puissances hostilité ouverte Guerre Froide : opposition entre le bloc occidental et le bloc oriental

à un lieu (cimetière, ascenseur) indépendamment de la réalité de la menace. Une peur n’est pas forcément rationnelle. Elle peut aussi être liée à des éléments tangibles (guerre) ou des éléments non tangibles (Dieu). La peur peut être rationnelle (tremblement de terre) et irrationnelle (peur des fantômes). Elle peut être liée

utopique, comme idéal politique à atteindre. Mais sa concrétisation à partir de 1958, sous la forme d’une Communauté économique européenne (CEE), devenue Union européenne (UE) en 1993, a été façonnée par les rapports de forces issus de la seconde guerre mondiale. Au-delà de l’action des Pères fondateurs (appellation qui ne doit pas être réservée aux seuls Monnet et Schuman), elle doit davantage à la volonté des Etats-Unis qu’à celle des peuples d’Europe, pourtant engagés - pour reprendre la formulation

comportement d'un autre acteur ou la définition par cet autre acteur de ses propres intérêts à travers des moyens non coercitifs (structurels, culturels ou idéologiques). * Le biais de la représentation * La marque d’un rapport de force passé (cf. Raymond Aron) * La puissance est exprimé ou mise en scène par les acteurs des relations internationales. III. Les acteurs * Principalement les Etats C’est une forme politique assez récente C’est un modèle monsialisé seul dépositaire de la

(1904 -1977) souligne qu’il ne s’agit pas d’une narration du passé humain ou d’une œuvre littéraire visant à le retracer. Il s’agit plutôt d’une connaissance scientifiquement élaborée du passé, à la fois valide et vraie. Le philosophe français Raymond ARON (1905-1983) dans Dimensions de la conscience historique, s’inscrit dans la même veine en affirmant : « La science historique commence en réagissant contre les transfigurations imaginatives du passé. La réalité pure, tel est son objectif unique

Un déni récurrent oblitère la pensée contemporaine de la guerre. L’équilibre de la terreur résultant de la stratégie de dissuasion nucléaire semble bannir la guerre de nos perspectives politiques. Depuis 1945, nous serions en paix, n’étant confronté militairement qu’à des situations " de crise ", " d’instabilité ", de " conflits " et de tensions. La guerre est absente de notre horizon politique : l’opération multinationale " tempête dans le désert " n’est qu’une opération de police menée sous l’autorité

« Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le réalisme est le paradigme dominant en Relations Internationales# » (D. Battistella) En général, il y a un accord sur cette affirmation, y compris de la part des adversaires du réalisme. Plusieurs auteurs sont considérés comme des références du réalisme politique, c’est le cas par exemple de Machiavel, Thomas Hobbes, Thucydide… Le texte étudié dans le corpus est un extrait de la septième édition de « Politics among Nations. The struggle for power

Les relations internationales après la Seconde guerre mondiale Sujet : Le processus d’intégration de l’Europe occidentale, de l’Europe centrale et orientale, et ses conséquences sur l’Europe actuel. Introduction : « Guerre impossible, paix improbable » c’est sur cette citation de Raymond Aron qui caractérise les relations internationales entre 1945 à 1990 que l’Europe occidentale, l’Europe centrale et orientale ont

nous avons connu plusieurs formes de gouvernement, à l’instar de la monarchie, du despotisme, de l’aristocratie, de la démocratie, etc. Ces régimes nous proposent chacun un système politique, susceptible de maintenir l’ordre social et de stabiliser la paix. Mais aucun d’entre eux n’est universel ou supérieur à l’autre ; Montesquieu[footnoteRef:1] souligne à cet effet qu’il n’y a pas de régime politique universellement valable, d’autant plus que le meilleur gouvernement est celui qui s’adapte mieux au

animées par des expressions comme « conditionnalités » et « ajustement structurel ». Dans la conception moderne de l'Etat souverain, l'Etat n'est pas une entité libre dans son organisation interne comme l'a prétendu la doctrine au lendemain de chaque guerre mondiale. L'Etat moderne est celui qui se conforme à ces principes qualifiés de « civilité internationale ». D'où, une décentralisation des compétences de l'Etat qui associe le fédéralisme : un modèle dominant. B. LE MODELE ETATIQUE DOMINANT