Raphaël Mengs

solennels ou intimes. On n'en a qu'un ou deux de Grünewald, de Holbein. Autour de 1500, en Italie centrale, les autoportraits ostentatoires abondent dans les cycles monumentaux : Pérugin au Cambio, Signorelli à Orvieto, Pinturricchio à Spello, Raphaël à l'École d'Athènes (Vatican), Sodoma à Sienne. Il faut mettre à part le cas de Michel-Ange. On a découvert un autoportrait caricatural dans la peau pendante de saint Barthélemy, au Jugement dernier de la Sixtine. Mais l'autoportrait en Nicodème de

en Espagne, on l'embaucha pour concevoir des modèles pour la manufacture royale de tapisseries, et ses premiers dessins lui permirent d'obtenir l'attention de l'opinion publique. Sa rapidité d'exécution, son talent entraînèrent les louanges de Raphael Mengs, sous la direction duquel Goya travaillait alors. Goya apportât de la grâce et du naturel dans la peinture des scènes populaires, genre nouveau à l'époque. A cette époque, il peignit le tableau du maître-autel et le christ placé à l'entrée

dispositif transformationnel « tous azimuths » est l’intention même de Stendhal : les cloisons s’effondrent, et sous des masques divers circule une même expression polymorphe. Ainsi peut-on dire que le chant de Melle Mombelli est une arabesque de Raphaël ; que Haydn a le clair-obscur du Guerchin ; que la flûte exprime le bleu outremer de Carlo Dolci, etc… Tout se reflète, tout se répond dans la démultiplication des visages du sens. L’air Deh ! signore de Cimarosa manifeste la même ligne gracieuse

Les années 1766-1771 correspondent à une période mal connue de la vie du peintre, où Goya est vraisemblablement resté à Madrid pour parfaire sa formation sous l'égide de Francisco Bayeu (1734-1795), un autre artiste de Saragosse protégé par Raphaël Mengs et devenu "peintre de Chambre" en 1767. Malgré les péchés de jeunesse évoqués dans sa correspondance ultérieure, Goya a surtout dû mettre à profit sa présence dans la capitale pour s'imprégner des chefs-d'œuvre contenus dans les collections royales

d'artistes qui s'était formé autour de lui vers 1760 à Rome. Le centre de la peinture néoclassique se trouve à Rome où de nombreux peintres expatriés se sont regroupés autour de l'historien d'art allemand Johann Winckelmann. L'Allemand Anton Raphael Mengs, l'Écossais Gavin Hamilton et l'Américain Benjamin West en font partie. Ces tendances se retrouvent dans les premières œuvres du Français Jacques Louis David, l'un des chefs de file de la peinture néoclassique. Avec le Serment des Horaces (1784-1785

vise. - Le Grand Siècle : le dix-septième siècle voit l’essor des académies, institutions issues de la Contre-Réforme, dont le but est de fixer les lois qui doivent présider à tout exercice artistique. Les deux modèles sont l’Antiquité classique et Raphaël. Le dix-septième siècle est le siècle de Louis XIV : représentation par Hyacinthe RIGAUD en 1702 où se trouve toute la majesté du siècle. Georges de La TOUR : influence de la mystique franciscaine et certain "caravagisme". Les frères LE NAIN –

dernier de la chapelle Sixtine (1536-1541) ; et plusieurs de ses sculptures peuvent s'assimiler à des autoportraits idéalisés, comme le San Procolo du tombeau de Saint Dominique à Bologne. Giorgione a peint vers 1509-1510 son autoportrait en David. Raphaël nous est plus connu : on le voit parmi les personnages de l'École d'Athènes (1510), dans un autoportrait présumé de 1516, au Louvre ; ou encore avec un ami auquel il tient l’épaule (1518, Louvre). Titien a peint deux beaux portraits de lui-même en

Seingalt Rédaction :  Caroline Doridot L’auditeur excite le rôle, la louange accroît la vertu et la gloire est un stimulant puissant. Ovide, Pontiques, IV, 2, 35 Salamandra, BnF, Réserve  des livres rares, 1618 Portrait de G. Casanova d’Anton  Raphael Mengs, vers 1760 BnF, Estampes, BnF, N-2, D-1054421785-1798 : les dernières années de Casanova au château de Dux Le château de Dux en Bohême, emblème du pouvoir de la famille Waldstein, conserve aujourd’hui les traces de la présence de Casanova. Au

reproduit 2 fresques antiques, dont l’une représente 3 ménades dansant, l’autre Athéna et les filles de Cécrops, qui sont en fait des faux, dus au pinceau de son ancien ami, le peintre Giovanni Battista Casanova. De la même façon, son ami le peintre Mengs réalise une contrefaçon d’une fresque romaine, que Winckelmann prend pour un original et dont il fait un grand éloge. Il antidate le groupe hellénistique de Niobé, dont il est un grand admirateur, pour le situer dans l’époque du « grand style » de

aspect archaïque modernisé par le cadre structuré en un ordre. Marie Jean et Madeleine se ressemble grandement jusqu'à faire les mêmes gestes et les fleurs du premiers plan ont une évocation symbolique. Raphaël sera son successeur dans ce travail sur la douceur car entre dans son atelier. Dès 1504 Raphaël quitte le modèle de Pérugin pour se rattacher à l'école des grands florentins. VII) Renaissance en Italie du Nord : -Au XVème siècle l'Italie septentrionale se divise entre le duché de Milan