Raison Libre Spinoza

la caution de la toute puissance de ma volonté, ou celle d’une liberté d’indifférence, qui me placerait sur un plan euclidien idéal, sur une ligne de partage invisible sans aucune raison ni aucune cause exogène qui m’inclinât à aller d’un côté plutôt que de l’autre et laisserait le choix à un délibéré absolument libre, semblent des fictions grammaticales ou métaphysiques auxquelles nulle expérience ne saurait correspondre. Mes choix sont dictés par l’intérêt, par le plaisir, par la réflexion etc

Introduction Être libre semble signifier que l'on fait ce que l'on veut, en ce sens être libre serait ne rencontrer aucun obstacle, n'être limité par aucune autorité extérieure. Cependant, celui qui revendique son indépendance à l'égard de toute loi, de toute instance dominante, celui-ci ne se condamne-t-il pas à vivre seul en dehors de tout réseau social ? De plus, l'autorité peut désigner aussi une forme de puissance liée à un savoir, et en ce sens respecter une autorité c'est reconnaître les lois

du sujet. La « liberté » renvoie à trois définitions bien précises : le pouvoir d’agir selon son propre vouloir, sans contrainte; le droit de faire tout ce qui n’est pas défendu par la loi, et l’état d’une personne qui agit conformément à sa propre raison. A partir de cette terminologie, un double rapport s’établit avec le verbe «obéir» : soit un rapport d’opposition, au sens où le verbe désigne l’action de se soumettre à quelqu’un en se conformant à ce qu’il ordonne et défend; soit un rapport de continuité

L’auteur dégage une conception stoicienne de la liberté, cette conception est l’héritage de notre conception moderne de la liberté. la vision stoicienne entrevoit la liberté comme l’opportunité pour l’homme de déterminer ses actes lui-même, il est libre de ses pensées, de ses initiatives. L’homme « avisé » ne dépend que de lui-même , ses actes, ses actions ne peuvent etre influencés par aucune personne ou groupe social. Selon Muller le « cœur meme » de la « liberté stoicienne » est l’assentiment

Introduction Leibniz est un philosophe né en 1646 et mort en 1716. Ses contemporains sont, Spinoza, Newton et Locke. Il considère que la raison n’est pas homogène. Il a été imprégné par une éducation philosophique ancienne. Platon pour la théorie des idées, Aristote et les stoïciens ont également marqué son système. Il reçut une éducation classique et moderne avec Descartes et Gassendi. Il a le souci constant de la singularité, il veut donner une expression conceptuelle de l’individualité. Il cherche

>> Freud, Introduction à la psychanalyse. Ce n'est pas moi qui pense, « ça >> pense en moi. « Avant que d'être hommes, nous avons été enfants >> ect... Je ne suis que l'écho de ce qui se pense autour de moi : je crois raisonner ; je ne fais que raisonner. De ce que nous n'avons pas sur nos pensées, sur celles du moins qui nous viennent sans qu'on les ait prévues, de contrôle possible, faut-il affirmer que nous ne pensons pas mais que nous sommes pensés ? Ce serait faire de l'économie

 Introduction Être libre semble signifier que l'on fait ce que l'on veut, en ce sens être libre serait ne rencontrer aucun obstacle, n'être limité par aucune autorité extérieure. Cependant, celui qui revendique son indépendance à l'égard de toute loi, de toute instance dominante, celui-ci ne se condamne-t-il pas à vivre seul en dehors de tout réseau social ? De plus, l'autorité peut désigner aussi une forme de puissance liée à un savoir, et en ce sens respecter une autorité c'est reconnaître les

Le problème concerne la liberté et en particulier la responsabilité morale. Il s'agit de savoir si la passion peut constituer une raison alléguée pour expliquer ou atténuer une faute. La passion atténue-t-elle notre responsabilité ? Constitue-t-elle une limite à notre liberté ? L'enjeu du problème se situe dans l'origine que l'on va attribuer à la passion. Si cette origine est extérieure, nous sommes dépendants sans pouvoir nous libérer et la passion est alors une excuse. Si l'origine est intérieure

« L’homme est né libre et partout il est dans les fers » écrit Rousseau au XVIIIe siècle. Etrange paradoxe de voir d’un côté que l’homme, à en croire les philosophes, est par principe un être fait pour la liberté et de constater de l’autre que parmi les peuples d’hier et d’aujourd’hui, on rencontre encore de nombreux esclaves, serfs, sujets, bref des êtres soumis à des pouvoirs en place. Obéir est-ce renoncer à sa liberté ? La liberté est vue couramment comme le fait de pouvoir faire tout ce

Philosophie « Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ? » La liberté désigne la possibilité d’agir à sa guise, selon ses propres choix, en ne subissant aucune domination étrangère. D’après cette définition, un Homme libre agit donc entièrement selon sa volonté. Pourtant, toute société qui garantit la liberté de ses individus comporte des interdits. Le pouvoir de volonté de chacun n’y est pas absolu. Nous en venons donc à nous poser plusieurs questions ; dans ces sociétés qui promettent la liberté