Rage De Césars

intelligence accablée, il sentait confusément qu’une chose monstrueuse était sur lui. Dans cette pénombre obscure et blafarde où il rampait, chaque fois qu’il tournait le cou et qu’il essayait d’élever son regard, il voyait, avec une terreur mêlée de rage, s’échafauder, s’étager et monter à perte de vue au-dessus de lui, avec des escarpements horribles, une sorte d’entassement effrayant de choses, de lois, de préjugés, d’hommes et de faits, dont les contours lui échappaient, dont la masse l’épouvantait

intelligence accablée, il sentait confusément qu’une chose monstrueuse était sur lui. Dans cette pénombre obscure et blafarde où il rampait, chaque fois qu’il tournait le cou et qu’il essayait d’élever son regard, il voyait, avec une terreur mêlée de rage, s’échafauder, s’étager et monter à perte de vue au-dessus de lui, avec des escarpements horribles, une sorte d’entassement effrayant de choses, de lois, de préjugés, d’hommes et de faits, dont les contours lui échappaient, dont la masse l’épouvantait

hommes un représentant de leur sauveur. Je prie Dieu que tu vives comme un ressuscité et que par la puissance de Jésus, tu sois protégé contre la malédiction que s’attirent les Européens en exterminant des Chinois 1. C’est pourquoi l’épidémie fait rage : on est en train de punir des hommes de ne pas être Européens plutôt que d’essayer de les guérir. Salomé viendra néanmoins te rejoindre. Je ne peux qu’approuver sa décision d’être avec toi dans le combat. Il faut sans doute que les « épousailles »

pluriel. 1. Les noms de personnes - Les Dupont, les Paul, les Chevreuse: les noms de famille, autres que ceux de certaines dynasties, ne prennent pas la marque du pluriel. Prennent la marque du pluriel : les Antonins, les Bourbons, les Capets, les Césars, les Condés, les Constantins, les Curiaces, les Flaviens, les Gracques, les Guises, les Horaces, les Paléologues, les Plantagenets, les Ptolémées, les Scipions, les Sévères, les Stuarts, les Tarquins, les Tudors. Mais on écrira: les frères Curiace

L’Italie ne les sollicitait pas. Ils ne dédaignaient p065 point , certes, d’y faire de temps à autre un voyage fructueux. Mais ils n’allaient point là-bas, comme les empereurs, poursuivre des chimères vieillies ou d’illusoires mirages. Tandis que les Césars fabriqués à Francfort par les soins diligents de quelques-uns d’entre eux, se ruinaient en de folles et stériles aventures, une seule chose tenait les princes en souci : la fortune de leur maison, la grandeur et la richesse de leur dynastie. Précisément

antipathique. Sa petitesse et sa sveltesse le condamnent, tant qu’il est contraint de vivre dans sa famille, à être toujours « battu » (l. 63) et à ravaler ses larmes de colère. C’est en cela qu’il peut sembler napoléonien : il est mu par une rage et une violence souterraines d’autant plus fortes qu’elle sont comprimées. C’est ce qui fait la singularité de ce personnage, battu mais indomptable. 5. Le livre et la lecture sont un monde inconnu du père de Julien : il ne sait pas lire (l

vois que des pleurs, et je n’entends parler Que de trouble, d’horreurs, de sang prêt à couler. (À Titus.) Mon cœur vous est connu, Seigneur, et je puis dire Qu’on ne l’a jamais vu soupirer pour l’empire : La grandeur des Romains, la pourpre des Césars, N’a point, vous le savez, attiré mes regards. J’aimais, Seigneur, j’aimais, je voulais être aimée. Ce jour, je l’avouerai, je me suis alarmée : J’ai cru que votre amour allait finir son cours. Je connais9 mon erreur, et vous m’aimez toujours

antipathique. Sa petitesse et sa sveltesse le condamnent, tant qu’il est contraint de vivre dans sa famille, à être toujours « battu » (l. 63) et à ravaler ses larmes de colère. C’est en cela qu’il peut sembler napoléonien : il est mu par une rage et une violence souterraines d’autant plus fortes qu’elle sont comprimées. C’est ce qui fait la singularité de ce personnage, battu mais indomptable. 5. Le livre et la lecture sont un monde inconnu du père de Julien : il ne sait pas lire (l

faut interposer les étrangers pour en venir à bout. Ainsi fit un autre bon vieillard de Florence, lequel voyant ses citoyens se massacrer, et brûler les maisons de tous côtés, alla quérir les Luquois, qui s'en vinrent en grand nombre pour apaiser la rage des Florentins : chose qui est fort louable et utile, non seulement à ceux qu'on met d'accord, [mais] aussi à ceux-là mêmes qui le moyennent, car ils en rapportent grand honneur, avec la faveur de ceux qu'ils ont accordés. Et bien souvent les partisans

urbaine au XIXème siècle. Par ailleurs, la criminalité urbaine est loin d’être un phénomène nouveau [Glaeser, 1994 ; Thisse et al. 1999]. Gonthier [1992] montre, en examinant les archives judiciaires et municipales de l’époque, qu’elle faisait déjà rage dans de nombreuses villes européennes au moyen âge et à la renaissance. Par ailleurs, l’encombrement dans les réseaux de transport apparaît aussi comme une force de dispersion contraignant la croissance urbaine. Malgré les efforts déployés dans la