Quierzy

monde franc qui parle de nobiles viri, se distingue une sorte de qualité juridique : ce sont les détenteurs de charge publique, ceux qui exercent une fonction publique appelée des honnores (agir pour le Roi et « Etat »). A partir de la fin du 9ème le quierzy (capitulaire de 877) fait que les honnores tendent à devenir héréditaires. Ils sont donc objets de propriété. C’est à partir de là que ces honnores vont contribuer à la formation de familles puissantes appelées familles lignagères (apparaissent les

devient de plus en plus patente, les agents territoriaux du toi tendent à se considérer comme possesseurs en propre des droits de la puissance publique, à oublier l’origine régalienne des pouvoirs du ban qui leur avaient été délégués. Assemblée de Quierzy (877) : Assemblée générale destinée à organiser le royaume durant l’absence du roi, conscient de la fragilité de son pouvoir et des risques courus par lea royaume. Médiatisation du pouvoir : Les dignitaires se considèrent comme les seuls seigneurs

l’un d’entre eux. En pratique, à l’issue de ces 3 étapes, le roi est privé de tout contrôle sur ses agents, la fonction comtale est devenue inamovible. * L’hérédité de la fonction comtale Figure dans un texte célèbre, le « Capitulaire de Quierzy-sur-Oise » de 877. Charles le Chauve, au moment de partir en campagne en Italie, prend des mesures provisoires pendant son absence dans ce capitulaire, ces mesures sont= 1ère=si un comte ayant suivi son roi en Italie meurt, Charles le Chauve décide

devient de plus en plus patente, les agents territoriaux du toi tendent à se considérer comme possesseurs en propre des droits de la puissance publique, à oublier l’origine régalienne des pouvoirs du ban qui leur avaient été délégués. Assemblée de Quierzy (877) : Assemblée générale destinée à organiser le royaume durant l’absence du roi, conscient de la fragilité de son pouvoir et des risques courus par lea royaume. Médiatisation du pouvoir : Les dignitaires se considèrent comme les seuls seigneurs

2 exemples de capitulaires : capitulaire de Mersen : 847 Charles le chauve : notion traditionnelle de l’autorité : chaque homme libre du royaume doit se choisir un seigneur : souhaite étendre la vassalité : liens personnels de fidélité. de Quierzy sur Oise : 877 : Charles le chauve organise la gestion des affaires de son royaume en son absence : il décide que si un comte meurt au cours de l’expédition, son fils exercera temporairement les fonctions à la place de son père. Au retour du roi,

fils est désigné par le roi C’est une mise en place progressive Cela est confirmé par Charles le Chauve qui ne révoque pas un comte sans jugement. 877 : Charles le Chauve quitte le royaume pour aider le pape contre les païens Par le Capitulaire de Quierzy sur Oise, il confie le royaume aux comtes Ceux-ci se révoltent pendant son absence Louis Le Bègue lui succède : les comtes l’élisent car l’hérédité des fonctions devient fixe. 2. Des vassaux au pouvoir Le comte devient un vassal du pouvoir : il sert

→ Il y a un lien fort entre la dépendance économique et la soumission politique → La féodalité est donc une dimension politique, sociale et juridique. Le 1er événement normatif de cette destruction de l'empire carolingien est le capitulaire de Quierzy-sur-Oise (877), capitulaire de type indépendant en vertu duquel les grands du royaume reconnaissent la légitimité de la domination impériale et il ordonne que lorsqu’un comte décède, son fils lui succède dans la fonction. Quant-au roi, il est contraint

l’hérédité va s’instaurer progressivement. Souvent, le vassal va se lier au successeur du seigneur et inversement : à la mort du vassal la tendance du seigneur va être d’accorder l’hérédité au successeur du vassal. Le sens exact du capitulaire de Quierzy-sur-Oise, de 877, doit être rappelé, car sa portée n’est pas d’instaurer l’hérédité de droit des comtes : dans des circonstances particulières – le contexte de cette décision était la préparation d’une expédition en Italie –, le roi prévoit simplement

l’hérédité va s’instaurer progressivement. Souvent, le vassal va se lier au successeur du seigneur et inversement : à la mort du vassal la tendance du seigneur va être d’accorder l’hérédité au successeur du vassal. Le sens exact du capitulaire de Quierzy-sur-Oise, de 877, doit être rappelé, car sa portée n’est pas d’instaurer l’hérédité de droit des comtes : dans des circonstances particulières – le contexte de cette décision était la préparation d’une expédition en Italie –, le roi prévoit simplement

firmitates haias, il interdit donc de construire des remparts de sécurité. Cela veut donc dire qu’ils considèrent que l’Etat ne protège plus personne, et donc ils souhaitent se défendre seul. Malgré l’Edit de Pitre, ces fondations continuent. A Quierzy sur Oise en 877 les comtes demandent au roi s’ils meurent à la guerre, que leur fils hérite du comté. Le roi dit que lui se réverse le droit de nommer le successeur du comte. En 888, Paris est assiégé par les vikings et le roi est incapable de