Quai des Orfèvres

marquait neuf heures. Il lut un vieux journal de modes, sortit, fuma un cigare, remonta trois rues, songea qu’il était temps et se dirigea lestement vers le parvis NotreDame. C’était par un beau matin d’été. Des argenteries reluisaient aux boutiques des orfèvres, et la lumière qui arrivait obliquement sur la cathédrale posait des miroitements à la cassure des pierres grises ; une compagnie d’oiseaux tourbillonnaient dans le ciel bleu, autour des clochetons à trèfles ; la place, retentissante de cris, sentait

de modes, sortit, fuma un cigare, remonta trois rues, songea qu'il était temps et se dirigea lestement vers le parvis Notre-Dame. Chapitre I 268 Madame Bovary C'était par un beau matin d'été. Des argenteries reluisaient aux boutiques des orfèvres, et la lumière qui arrivait obliquement sur la cathédrale posait des miroitements à la cassure des pierres grises ; une compagnie d'oiseaux tourbillonnaient dans le ciel bleu, autour des clochetons à trèfles ; la place, retentissante de cris, sentait

quand elle désigne la coriandre ? Le persil La Communauté économique européenne de 1957 réunissait la République fédérale d'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, la France et... L'Italie 453 Questions Réponses Après “Le Quai des brumes”, quel film réunit de nouveau Jean Gabin et Michèle Morgan en 1941 ? Quel mot rime avec "rouge" dans les paroles du générique de la sitcom "Maguy" : "Elle voit souvent rouge, avec elle ça... Remorques Bouge Quel roi des Francs était

heures. Il lut un vieux journal de modes, sortit, fuma un cigare, remonta trois rues, songea qu’il était temps et se dirigea lestement vers le parvis Notre-Dame. C’était par un beau matin d’été. Des argenteries reluisaient aux boutiques des orfèvres, et la lumière qui arrivait obliquement – 278 – sur la cathédrale posait des miroitements à la cassure des pierres grises ; une compagnie d’oiseaux tourbillonnaient dans le ciel bleu, autour des clochetons à trèfles ; la place, retentissante

maison. Brusco leur aboya de se dépêcher, comme il le faisait chaque matin. Ses fils aidèrent Talea et Brea à s’embarquer à leur tour. A Cat incombait la tâche de les désarrimer de l’appontement, de larguer l’amarre à Brea puis d’écarter le bateau du quai en le repoussant avec son pied botté. Enfin, tandis que les fils de Brusco s’arc-boutaient déjà sur leurs perches, elle prit son élan -72- pour franchir d’un bond l’espace qui s’élargissait entre la terre ferme et le pont du bateau. Après quoi elle

neuf heures. Il lut un vieux journal de modes, sortit, fuma un cigare, remonta trois rues, songea qu’il était temps et se dirigea lestement vers le parvis Notre-Dame. C’était par un beau matin d’été. Des argenteries reluisaient aux boutiques des orfèvres, et la lumière qui arrivait obliquement sur la cathédrale posait des miroitements à la cassure des pierres grises ; une compagnie d’oiseaux tourbillonnaient dans le ciel bleu, autour des clochetons à trèfles ; la place, retentissante de cris

Eugène Fromentin, Les Maîtres d'autrefois, 1876, étude sur les peintres néerlandais. Proust souligne par Verdurin interposé la médiocrité de cet ouvrage, même si les Salons de celui-ci ne sont pas plus attestés que l'hôtel des Ambassadeurs de Venise, quai Conti. Sansovino: Jacob Sansovino (1486-1570), sculpteur italien, travailla à Saint-Marc et au Palais des Doges principalement. Mais ces références artistiques sont ici moins importantes que la réflexion proustienne, et post ruskinienne, sur l'utilisation

avides de Dieu pour se retaper une nouvelle virginité. Tous ces discours, après son retour au poste, étaient marqués par d’interminables prêches enfiévrées sur Dieu et ses saints ou chutaient invariablement par un «Que Dieu vous bénisse !» pastoral. Orfèvre du contre-pied, artiste dans l’art du camouflage, il a, maintes fois, prouvé qu’il est un observateur attentif des subtilités béninoises. Forcé à la retraite par la Constitution à 72 ans au soir de deux nouveaux mandats consécutifs, on retiendra de

file:///C:/Users/Rectorat/Desktop/Gustave Flaubert - Œuvres - Bouvard et Pécuchet.htm 1/117 29/11/13 Gustave Flaubert - Œuvres - Bouvard et Pécuchet — « C’est peut-être un bonheur pour vous ? » Mais la solitude à la longue était bien triste. Puis, au bord du quai, parut une fille de joie, avec un soldat. Blême, les cheveux noirs et marquée de petite vérole, elle s’appuyait sur le bras du militaire, en traînant ses savates et balançant les hanches. Quand elle fut plus loin, Bouvard se permit une réflexion

Bref, il valait mieux vivre sans elles ; aussi Pécuchet était resté célibataire. – Moi je suis veuf dit Bouvard et sans enfants ! –5– – C’est peut-être un bonheur pour vous ? Mais la solitude à la longue était bien triste. Puis, au bord du quai, parut une fille de joie, avec un soldat. Blême, les cheveux noirs et marquée de petite vérole, elle s’appuyait sur le bras du militaire, en traînant ses savates et balançant les hanches. Quand elle fut plus loin, Bouvard se permit une réflexion obscène