Qu Est Ce Qu Une Loi Juste

Philosophie du droit – Notes sur « La volonté générale et procédure législative » de Laure Marcus (Paris 1), pour l’ENS dans le cadre de Journée : La justice, approches croisées. * Théorie de la volonté générale : interrogation sur la loi juste. * Philo politique des lumières * Rousseau : l’égalité (politique et économique) et la liberté est le fondement et la condition du pacte social, c’est l’expression de la volonté générale qui permet sa mise en place. Il faut distinguer la volonté

pour rendre une justice moins sanglante et plus juste ? Tout d'abord la peine de mort comme moyen pour dissuader les criminels n'atteint pas ses objectifs. En effet le taux de criminalité dans les pays où elle est pratiquée ne baisse pas. La peine de mort , « c'est le droit de vie et de mort que s'arroge l’État à l'encontre de ses sujets » (Badinter). L’État ne doit pas retirer par sa justice la vie d'un homme. D’après Emmanuel Lévinas dans « la loi du talion », l'homme est plus humain à mesure

femme portant un glaive et une balance. On peut retrouver ces symboles sur le palais de justice ou encore sur le sceau du notaire. Ces deux aspects sont liés : -Le glaive est le symbole de la force. -La balance est la représentation de ce qui est juste. Elle n’est pas une arme mais un instrument de mesure. Section 2: Le sens des mots Définition: Le Droit est un ensemble de règles et de normes permettant d’assurer l’ordre social. A) Les mots « règles » et « normes » Définition : La règle est

de penser que l’un de ces deux aspects prime sur l’autre et le détermine. N’existe-t-il pas en chacun de nous un « sens de la justice » qui nous rend apte à évaluer et juger les décisions et actions, ce sens de la justice étant alors l’origine de la loi et du droit ? Alors, dans quelle mesure les œuvres de programme permettent-elles de poser la question du sens de la justice ? Pour Pascal, la justice est avant tout un sentiment lié au sentiment de Dieu en le monde. Il critique la possibilité qu'il

"Toute loi, avons-nous dit, vise l'intérêt commun des hommes, et c'est seulement dans cette mesure qu'elle acquiert force et valeur de loi. Dans la mesure, au contraire, où elle ne réalise pas ce but, elle perd sa force d'obligation (…) Or, il arrive fréquemment qu'une disposition légale utile à observer pour le bien public en règle générale devienne, en certains cas, extrêmement nuisible. Car le législateur, ne pouvant envisager tous les cas particuliers, rédige la loi en fonction de ce qui se présente

souveraine et s'appliquent à tous les individus d'une société. Obéir aux lois est un devoir civique: le non respect d'une loi entraine une sanction. En ce sens la loi est contraignante, elle est donc pour certain un mal. Martin Luther King disait: "Une loi ne pourra jamais obliger un homme à m’aimer mais il est important qu’elle lui interdise de me lyncher.", il apparaît donc bien que la loi est nécessaire, c'est à dire indispensable, au bon fonctionnement des relations des individus dans une société. Alors

s’associer ponctuellement à d’autres individus pour la satisfaction de ses besoins. Les hommes vont,cependant, vite s’apercevoir que l’état de nature met en péril leur vie. Ils prêteront ainsi attention à la loi de nature qui leur dictera de renoncer à l’état de nature s’ils veulent conserver leur vie. La loi de nature est commandement de la raison, qui indique à chaque homme qu’il doit préserver avant tout sa vie. L’homme sera donc amené à renoncer à sa liberté naturelle. Et ainsi à convenir avec les

il faut donc penser la fonction du droit indépendamment de la réflexion des juristes. Alain Renaud s’interroge par exemple dans un texte sur la liberté de se droguer : il ne regarde pas les solutions apportées par les différents états. Il dit juste que le droit sert à l’homme d’être libre. Ensuite, il dit qu’est qu’une drogue : c’est un moyen pour un individu de se priver de liberté, de ne pas être en mesure de mettre à distance les déterminismes. Comme pour Alain Renaud, le droit est

ses législations une coloration religieuse. Le texte dont il s’agit en l’espèce, est une partie de la Novelle 134, rappelons le, qui est à l’origine une constitution prise par l’empereur Justinien, portant sur les sanctions de la répudiation sans juste cause, autrement dit, répudiation par consentement mutuel. En effet, à l’époque archaïque ( période allant de - 1000 à – 300 ) le problème du divorce ne se posait que très peu. Les coutumes d’antan ( mores maiorum ) n’admettait pas le divorce pour

frère jeté aux chiens. Inflexible comme la justice elle-même qu'elle viole, Antigone fait prévaloir sur l'obéissance aux lois de la polis humaine les exigences de l'amour et de la piété. Lorsque Créon lui fait remarquer qu'elle est passée outre sa loi, elle lui répond : « Oui, car ce n'est pas Zeus qui l'avait proclamée ! Ce n'est pas la Justice, assise aux côtés des dieux infernaux ; non, ce ne sont pas là les lois qu'ils ont jamais fixées aux hommes, et je ne pensais pas que tes interdictions