Péripéties Du Père Goriot

retrouver un peu. En se laissant fasciner par le personnage et par ses valeurs positives il se crée un attachement entre lui et le lecteur. Mais le lecteur peut-il alors s'attacher à un personnage odieux ? Le personnage odieux tel 10Vautrin dans le Père Goriot de Balzac rend par sa force brutale l'œuvre plus humaine et authentique. Le personnage qui ne répond pas aux critères de vertu est moins monolithique et son cynisme cache une vraie tendresse comme Valmont dans Les Liaisons Dangereuses de Laclos

les caractères, l’expression, la pensée (en rapport avec la rhétorique), le spectacle et le chant. Le plus important de ces éléments est l’agencement des faits en système. Ce primat de l’action entraîne l’attribution d’un statut privilégié à la « péripétie » (= renversement d’une situation en son contraire) comme à la « reconnaissance » (= transformation d’une ignorance en une identification qui peut être réciproque ou unilatérale) ; un troisième élément l’ « effet violent » = ressort du tragique comme

région où il avait passé son enfance et son adolescence, son père y ayant occupé le poste de directeur des vivres de la division militaire puis celui d’administrateur de l’Hospice général. Le romancier aimait séjourner à Saché, propriété de M. de Margonne, ami de la famille et probablement le vrai père de son frère Henri, où il retrouvait une sérénité propice à la création. Là furent écrits Maître Cornélius, Louis Lambert, LePère Goriot et il y commença Illusions perdues. Dès 1819-1820, dans un roman

la scène et l’intrigue est une épure. L’action se passe dans le vieux New York, d’avant la guerre de Sécession. L’héroïne (Catherine) est une riche héritière. Un coureur de dot (Morris) se présente et gagne rapidement le cœur de la jeune fille. Le père de la jeune naïve en la déshéritant fera fuir l’amoureux. James, dans Washington Square, s’inspire de Balzac essentiellement sur trois points : l’intrigue, la composition, et les personnages 2 . J’ai centré ma séquence sur le personnage pour divers

étapes définissent le schéma narratif ou schéma quinaire : • l’état initial : l’état d’équilibre qui précède l’action ; • la complication (force perturbatrice) : elle perturbe l’état initial et déclenche l’action ; • la dynamique : le conflit, les péripéties qui découlent de la complication ; • la résolution (force équilibrante) : elle introduit un élément qui rééquilibre la situation ; • l’état final : un nouvel équilibre est instauré. Voici par exemple le schéma narratif de la fable de La Fontaine

jeune fille...). Pensez aussi à Balzac qui explique très bien comment se font les mariages, quels sont les intérêts financiers qui se jouent. L'amour de ses personnages masculins ne résistent pas souvent aux pressions sociales : Rastignac dans le Père Goriot, Lucien de Rubempré dans les illusions perdues. Quant aux personnages féminins, voyez le cas de Eugénie Grandet.   D'autres écrivains ne dénoncent pas une société mais l'expliquent. Mme de La Fayette, par l'éducation qu'a reçue son héroïne, Melle

individualisés (pas des caricatures) ; son dénouement est heureux ; l’effet produit sur le spectateur peut aller du sourire au rire. ■ On distingue habituellement trois types de comédie : — la comédie d’intrigue, riche en rebondissements et en péripéties (par exemple, Le Mariage de Figaro de Beaumarchais) ; — la comédie de mœurs, satirique, qui se moque d’un comportement ou d’une catégorie sociale (par exemple, Le Malade imaginaire de Molière) ; — la comédie de caractère, qui met en scène un

(« les plus riches se firent libertins »), dont le personnage caractéristique est Lorenzo. Certains de ces héros sont des êtres d’action : Hernani - qui se met au service d’une cause noble et généreuse. Le proscrit Hernani cherche à venger son père et engage une lutte contre le roi. Ce qui convient à l’état d’âme de héros, c’est une nature solitaire, souvent automnale. René la décrit avec émotion : des bois, des vallées, des landes couvertes de bruyères, des rochers abrupts… Le héros romantique

intitulée Le roman dans laquelle Maupassant expose en quelques pages sa vision du roman naturaliste et critique le genre de l’étude psychologique. Résumé Pierre et Jean commence par une partie de pêche en barque, au large du Havre, réunissant le père Roland, bijoutier parisien à la retraite, sa femme, leurs deux fils, Pierre et Jean, unis et opposés par « une fraternelle et inoffensive inimitié » rivalisant à la rame devant une jeune veuve, Mme Rosémilly. Au retour, les Roland apprennent que Jean

ville où Grandet sait jouer à son profit de la rivalité des deux clans. Charles, cousin d’Eugénie, arrive de manière inattendue à Saumur. Son père, frère du tonnelier, est ruiné et vient de se suicider. Charles et Eugénie tombent amoureux. Avant le départ de Charles pour les Indes, Eugénie lui offre un « douzain » de pièces d’or, d’où la colère du père Grandet : « Tonnerre, où est l’or ? Qu’est devenu l’or ? » Il faut préciser que Grandet avait traité son neveu avec peu de considération, lui mesurant