Putain De Silence

mauvaise ? ANTIGONE, soudain grave. __ Non. Pas mauvaise. LA NOURRICE __ Tu avais un rendez-vous, hein ? Dis non, peut-être. ANTIGONE, doucement. __ Oui. J'avais un rendez-vous. LA NOURRICE __ Tu as un amoureux ? ANTIGONE, étrangement, après un silence. __ Oui, nourrice, oui, le pauvre. J'ai un amoureux. LA NOURRICE, éclate. __ Ah ! c'est du joli ! c'est du propre ! Toi, la fille d'un roi ! Donnez-vous du mal ; donnez-vous du mal pour les élever ! Elles sont toutes les mêmes ! Tu n'étais pourtant

ne pouvais imaginer que Michelle soit heureuse de voir son histoire raconté au public. "Hey Axl, je lui sors juste après l'avoir joué en répèt "Ne penses-tu pas que Michelle se sente offensée ?" "Pourquoi le serait-elle ?" Il a répondu "C'est la putain de vérité". "Oui ça l'est, mais je ne sais pas si c'est vraiment être cool si tu dis toutes ces choses. t'imagines un peu ?" "Non" il a dit "C'est la vérité. Même si elle n'aime pas ça, je la chanterais quand même." Je me suis attendu au pire

dirait, fit Thompson. — On va se séparer. — Mais nous serons plus vulnérables. Hankins émit un obscène bruit de baiser. — Tu es toujours vulnérable, même quand Papa Ours est là pour veiller sur toi. Plus vite nous en aurons fini avec ce putain de boulot, plus tôt nous pourrons nous mettre à l’abri de cette saloperie de mousson. — Tu as raison, admit calmement son partenaire, bien que son estomac soit remonté dans sa gorge. Sage Thompson n’était pas spécialement poltron. Même selon

recèle de si terrifiant son passé? Aux yeux du curé, Remouald est une énigme : est-il cet abruti que son patron voit en lui et en qui rien ne survit de l'enfant prodigieux qu'il était? Est-il un martyr du souvenir, une sorte de saint qui expie en silence? Clémentine Clément, l'institutrice du quartier, le soupçonne de relations équivoques, coupables, avec trois de ses élèves. Elle l'a surpris avec eux, un soir, dans les ruines d'un bâtiment incendié. Et le capitaine des pompiers, qui fait la cour

de la prison, faîte du toit, sur le toit (élévation de Zucco au dessus des hommes) : lieu étrange, coupé du monde des hommes. - Impression d’engourdissement de l’esprit des gardiens (ce doit être un effet de notre manque de sommeil). ; à force de silence (impression feutrée) - Le lieu est présenté comme coupé de toute réalité, comme vide de toute consistance : il n’y a rien à voir, il n’y a rien à entendre ; oreilles tendues à ne guetter rien (le lieu est associé au néant : quelque chose ; rien) :

de la prison, faîte du toit, sur le toit (élévation de Zucco au dessus des hommes) : lieu étrange, coupé du monde des hommes. - Impression d’engourdissement de l’esprit des gardiens (ce doit être un effet de notre manque de sommeil). ; à force de silence (impression feutrée) - Le lieu est présenté comme coupé de toute réalité, comme vide de toute consistance : il n’y a rien à voir, il n’y a rien à entendre ; oreilles tendues à ne guetter rien (le lieu est associé au néant : quelque chose ; rien) :

crois qu'elle n'y est pas inconnue; et, si la renommée d'un enlèvement antique n'a rien de mensonger, c'est l'amour qui vous a soumis; c'est lui qui vous unit. Je vous en conjure donc par ces lieux pleins d'effroi, par ce chaos immense, par le vaste silence de ces régions de la Nuit, rendez-moi mon Eurydice; renouez le fil de ses jours trop tôt par la Parque coupé. "Les mortels vous sont tous soumis. Après un court séjour sur la terre un peu plus tôt ou un peu plus tard, nous arrivons dans cet asile

À Tanger, l'hiver, le café Hafa se transforme en un observatoire des rêves et de leurs conséquences. Les chats des terrasses, du cimetière et du principal four à pain du Marshan se réunissent là comme pour assister au spectacle qui se donne en silence et dont personne n'est dupe. Les longues pipes de kif circulent d'une table à l'autre, les verres de thé à la menthe refroidissent, cernés par des abeilles qui finissent par y tomber dans l'indifférence des consommateurs perdus depuis longtemps

une sensation forte, mais c'est quoi cette putain de réaction que j'ai rien qu'à l'image ? Un mélange de bonheur parce qu'on espérait voir ça, de regrets, de douleur, de déception à ne pas le vivre ou d'avoir choisi de ne pas le vivre, ou même d'espoir de le vivre un jour. Mais bordel, traduisez-moi cette sensation qui m'envahie au simple fait que lui, personnage fictif, lui prenne la main à elle, le second personnage qui ne font que représenter un putain d'amour qui nous affecte automatiquement

parler sur un autre ton ! Tu crois que j'ai voulu venir te chercher ? Maman m'a obligé. Je ne comprends pas comment on peut voler ! T'es inconsciente ? Lui ai-je lancé en montant dans la voiture. Elle ne m'a pas répondu et le trajet se fut en silence. Nous sommes arrivées chez mes parents, j'allais ouvrir la porte d'entrée quand Lorena retint mon bras. S'il te plais, n'en parle pas à maman, me dit-elle avec les yeux d'un merlan fris. Je vais me gêner ! Lui ai-je répondu en repoussant