Psychanalyse Des Contes De Fées Bettelheim

UNIVERSITE JAGELLONNE DE CRACOVIE INSTITUT DE PHILOLOGIE ROMANE Karolina Ligencka Les stéréotypes linguistiques dans les contes merveilleux et leurs manifestations dans la langue française contemporaine Mémoire de maitrise écrit sous la direction de Mme dr hab. Halina Grzmil-Tylutki CRACOVIE 2007 Je tiens à remercier tout particulièrement ma directrice de mémoire, Mme Halina Grzmil-Tylutki, pour son aide et ses remarques précieuses. Je remercie également M. Pierre Depouez pour ses

notion de complexe d’Œdipe. Le mythe d’Œdipe raconte un drame universel à tout point de vue => Il tue son père sans savoir que c’est son père et épouse sa mère sans savoir que c’est sa mère. => JP Vernant & Levi Strauss + Psychanalyse des contes de fées (Bettelheim). * Une croyance : c’est une posture qui s’assume comme ne sachant pas. C’est une posture fragile, facilement attaquée qui exclut le savoir mais qui le sait. En même temps, la croyance est une posture qui exclut le doute. Pour

entrée en scène des plus tardives et des plus discrètes. Même si quelques ouvrages remontent à une époque antérieure, l'étude des thèmes et des « mythes » en littérature ne prend son essor qu'à partir des années 1930, sous l'influence de la psychanalyse, et plus tard sous celle de mythologues comme Eliade. Signe des temps, une collection « Mythes » finit par voir le jour à Paris en 1970 (chez Colin). Pourtant, même aujourd'hui, la confusion demeure extrême : rien de comparable avec le relatif

Scientifique Université El Hadj Lakhdar - Batna Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Département de Français École Doctorale de Français Antenne de Batna Thème Pouvoir de la langue à rendre le beau dans le conte merveilleux écrit. Cas des contes kabyles transcrits par Mouloud Mammeri. Mémoire élaboré en vue de l’obtention du diplôme de Magistère 1 Option : Sciences du Langage Sous la direction du : Présenté & soutenu par : Dr. Samir ABDELHAMID Mme. Widad Saidi Membres du jury : Président

est à mettre en relation avec le passage à l’âge adulte, la « puberté » (l.6), qui a donné naissance, chez Jacques, à ses pulsions meurtrières. De nombreux textes ont mis en parallèle la figure du loup-garou et la puberté (voir Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées). B - Un conflit intérieur 1 – Jacques et « les autres » o Se pose ici la question de l’individu, de sa normalité, comparé au reste du monde. Qu’est-ce qui fait un individu ? la question, est explicitement posée

....................................................................................... 8 I. LECTURE....................................................................................................................................... 8 A. DEUX CONTES D’ICI ET D’AILLEURS .......................................................................................... 8 B. LES MÉTAMORPHOSES D’UNE FABLE.......................................................................................10 1. Les Loups

différents niveaux de lecture au plus grand nombre, petits et grands, élite intellectuelle et lectorat populaire. Les fables de La Fontaine sont par exemple volontiers lues aux enfants afin qu’ils soient éduqués, comme l’écrit Bruno Bettelheim dans Psychanalyse des contes de fées , « non par l’intermédiaire de préceptes éthiques abstraits mais par le spectacles des aspects tangibles du bien et du mal », mais sont destinées aussi, comme le voulait le genre à son origine, au-delà de leur portée morale, par

sont contradictoires avec la logique ou la réalité, & donc ainsi leur propre pensée passera comme meilleure & plus réfléchie. C'est par exemple ce que fait Bettelheim dans l'extrait Pourquoi les contes sont-ils mis à l'index ? De Psychanalyse des contes de fées, il va contredire à chaque fois les idées préconçues que les parents ont des contes afin de mettre en valeur sa propre façon de voir les choses. Socrate utilise une méthode semblable : ses discours sont basés sur ce même principe d'opposition :

Tannhäuser et Lohengrin de R. Wagner, les ‘danses macabres’ accompagnées par des êtres surnaturels avec le Freischütz de Weber, la virtuosité de Paganini, les œuvres d’Hoffmann transformées en opéra par Offenbach. En littérature, la traduction des contes d’Hoffmann, et les feuilletons de fantaisies publiés dans Le Mercure esquisse l’ambiance du fantastique. Les tableaux de J. H. Füssli comme Le Cauchemar (1781), ainsi que les dessins de G. Doré laissent les traces d’une période obscure, fantomatique

dialogisme de la discussion autour des questions fondamentales qu’il pose, en tentant d’y répondre. Nous adhérons aux analyses de Bettelheim qui voient dans le conte de fée (c‘est le même processus pour le mythe) une opportunité pour l’enfant de faire travailler inconsciemment, de façon projective, ses conflits intrapsychiques (8). Il pense aussi que la lecture de ces contes à des enfants se suffit en elle-même pour que ce travail se fasse. Nous pensons pour notre part qu’une réflexion plus organisée