Préface Apollinaire Alcools

l’engagement. (cf. Théophile Gautier, Art pour l’art= gratuité de la poésie). L’œuvre d’art doit se suffire à elle-même. Elle est indépendante de toute cause ou intention, elle crée juste de la beauté. « Tout ce qui est utile est laid » ( T. Gautier, Préface de Melle de Maupin). Le poète est artisan du mot et évite les contingences historiques et atteint ainsi l’immortalité. 2) Mutation récente Pourtant, le projet de séparer la poésie de la vie sociale est difficile et illusoire : l’art est un

Musset jouer aux échecs au Café de la Régence, Baudelaire s'encanaillant avec Manet au Café des Variétés, Verlaine et Rimbaud rimer au Rat mort, Degas bavarder à la Nouvelle-Athènes avec Toulouse-Lautrec, Gauguin et Van Gogh, mais encore Picasso et Apollinaire. L'absinthe est liée à la vie sociale et artistique du XIXème siècle , il symbolise Montmartre et la bourgeoisie qui raffole de cette boisson. Tout nous y ramène sans cesse : la littérature et la peinture sans aucun doute, mais aussi la presse quotidienne

d'impressionnisme avec son art de la nuance. LE THEATRE AU XIXeme SIECLE : Le texte de théâtre connaît cependant un nouveau souffle avec le drame romantique qui s'impose durant une décennie de 1830-1840 en revendiquant, comme Victor Hugo dans la Préface de Cromwell en 1827, une esthétique de la sensibilité, de la liberté et de la vérité avec le rejet des règles classiques et de la distinction des genres et des tons, la recherche de la couleur locale avec des sujets empruntés à l'histoire des XVIe-XVIIe siècles

naturalistes du roman. Séance 3 : le projet de Zola Dominante : lecture, culture littéraire Support : préface de la seconde édition Objectif : rencontrer un texte théorique écrit par le romancier sur son œuvre après la première réception de celle-ci (l’œuvre et sa réception, le naturalisme), repérer les points importants et justifier son choix Démarche : Après lecture de la préface à la deuxième édition, les élèves doivent choisir les trois phrases qui leur paraissent les plus significatives

la guerre demeurée dans l’ombre, à travers trois romans dont l’action se déroule précisément à l´Arrière du champ de carnage de la Grande Guerre : Un rude hiver, La Femme assise et Le Diable au corps. Lorsqu’il écrit La Femme assise en 1917, Apollinaire est au Front, subissant de plein fouet les souffrances de la vie dans les tranchées, et pourtant, rien ne semble l’avoir autant inspiré que cette guerre qui finira, indirectement, par le tuer : « La guerre même a augmenté le pouvoir que la poésie

(Connaissance de l'Est (1896) Cinq Grandes Odes, 1904 - 1908 - 1910). ------------------------------------------------- Les novateurs [modifier] Calligramme Apollinaire Max Jacob C’est aussi le temps des « découvreurs » comme Blaise Cendrars (Les Pâques à New York, 1912 - La Prose du Transsibérien, 1913), Guillaume Apollinaire (Alcools, 1913 - Calligrammes, 1918), Victor Segalen (Stèles, 1912), Max Jacob (Le cornet à dés, 1917), Saint-John Perse (Éloges, 1911 – Anabase, 1924, avec une œuvre

aspects d’Apollinaire, de la lignée de la cérébralité et du travail formel mallarméen avec Paul Valéry C'est aussi le temps des « découvreurs[5] » comme Blaise Cendrars (Les Pâques à New York, 1912 - La Prose du Transsibérien, 1913), Guillaume Apollinaire (Alcools, 1913 - Calligrammes, 1918), Victor Segalen (Stèles, 1912), Max Jacob (Le Cornet à dés, 1917), SaintJohn Perse (Éloges, 1911 – Anabase, 1924, avec une œuvre prolongée dans la durée par exemple Amers en 1957) ou Pierre Reverdy (Plupart du temps

mots qui changeraient l’homme et le monde”. Pour Mallarmé, dans Crise de vers, la poésie est la seule tache spirituelle”, ayant pour fonction de douer d’authenticité notre séjour. La poésie devient pratique mystique, substitut de la religion. Apollinaire dit que “le poète peut manier les paroles qui font et défont l’univers”. La poésie a un pouvoir de destruction et de construction, un effet sur la réalité. Pour Reverdy, “la poésie peut rétablir le lien entre nous et le réel absent”. Pour Neruda

sont les spécificités du langage poétique ? Lectures analytiques : 1- Pierre de RONSARD, Sonnets pour Hélène, « Quand vous serez bien vieille », 1578. 2- Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, « L'Horloge », 1861. 3- Guillaume APOLLINAIRE, Alcools, « Le Pont Mirabeau », 1913. Prolongement : La fuite du temps, thème pictural : les vanités. – Antonio de PEREDA, Le Rêve du Chevalier (1650). – Antonio de PEREDA, L'allégorie de la caducité (1640). – Hans HOLBEIN, Les Ambassadeurs

d’étude : La poésie Deux poètes entre tradition et modernité : Charles BAUDELAIRE et Guillaume APOLLINAIRE Texte n°1 : L’albatros (BAUDELAIRE) Texte n°2 : A une passante (BAUDELAIRE) Texte n°3 : Zone (BAUDELAIRE) Texte n°4 : Le pont Mirabeau (APOLLINAIRE) Texte n°5 : La chanson du Mal-aimé (APOLLINAIRE) Conclusion/Synthèse sur les Fleurs du Mal de BAUDELAIRE et Alcools de Guillaume APOLLINAIRE Objet d’étude : le Roman Séquence 1 : Du héros à la crise du personnage Texte n°1 :