Prussiens

contes réalistes, Ed. GALLIMARD, coll. << Folioplus classiques >>, 2005 B. Résumé apéritif La mère sauvage, issu des 12 contes réalistes de Maupassant, raconte la vie d’une vieille dame riche, veuve, vivant avec quatre soldats Prussiens. La relation entre eux ce passa très bien, jusqu’au jour ou Madame Sauvage va apprendre le décès de son fils, Victor. Il va dés lors engendrer un incroyable retournement de situation… C. Jugement de goût argumenté Des contes réalistes, j’en

de la diligence cependant elle refuse. Ce sera seulement lorsque la plus vielle des bonnes sœurs affirmera qu’elle doit se rendre à Dieppe au plus vite pour soigner des malades de la vérole que boule de suif va accepter. Elle passe la nuit avec le prussien, puis le lendemain matin dans la précipitation de partir boule de suif n’a pas eu le temps de préparer son panier repas comme à aller. Personne ne va partager son repas avec elle « En guise de nourriture,  elle n'aura droit qu'au mépris 

discutaient plans de campagne, et prétendaient soutenir seuls la France agonisante sur leurs épaules de fanfarons ; mais ils redoutaient parfois leurs propres soldats, gens de sac et de corde, souvent braves à outrance, pillards et débauchés. Les Prussiens allaient entrer dans Rouen, disait-on. La garde nationale qui, depuis deux mois, faisait des reconnaissances très prudentes dans les bois voisins, fusillant parfois ses propres sentinelles, et se préparant au combat quand un petit lapin remuait sous

dominaient tout le pays. La grande plaine qui va jusqu'à Nanterre était vide, 13. toute vide, avec ses cerisiers nus et ses terres grises.     M. Sauvage, montrant du doigt les sommets, murmura : "Les Prussiens sont là-haut !" Et une inquiétude paralysait les deux amis devant ce pays désert.     Les Prussiens ! Ils n'en avaient jamais aperçu mais il les sentaient là depuis des mois, autour de Paris, ruinant la France, pillant, massacrant, affamant, invisibles et 14. tout-puissants. Et une sorte de terreur

terminée... <infos> Auteur : Thierry Lentz. Editeur : Perrin. 315 pages. 24,90 € <texte> 18 juin 1815, un peu avant 16 heures... Pour napoléon, ainsi qu'il le dictera à Sainte-Hélène, la victoire était acquise sans l'arrivée des Ier et IIème corps prussiens. Pour Thierry Lentz ce n'est pas aussi évident. Même sans l'arrivée de Blücher, l'armée française aurait-elle eue assez de réserves pour l'emporter face aux troupes britanniques pourtant fléchissantes ? Il rappelle que Soult, souvent accusé d'avoir

nouvelle est celui de la guerre contre les Prussiens on peut s’interroger sur le choix de Maupassant d’entamer son récit par la description précise de la retraite de l’armée française. Dans une première partie je vais montrer que Maupassant propose une image très réaliste de la déroute de l’armée française. Je vais ensuite défendre l’interprétation que l’auteur a voulu suggérer au lecteur que l’armée française ne pouvait pas gagner contre les Prussiens lors de ce conflit. Pour commencer

et dans quelle région se situe l’action de ce récit ? 2. Résumez le climat qui règne en France, en précisant les motifs de la fuite des passagers de la diligence, preuves à l’appui. 3. Comment les différents personnages perçoivent-ils l’officier prussien qui les retient à l’auberge? Décrivez leurs façons d’agir par rapport à lui, citations à l’appui. 4. Relevez deux passages où la guerre est critiquée et expliquez-les brièvement. Étude des personnages5. Dressez la liste des passagers de la diligence

discutaient plans de campagne , et prétendaient soutenir seuls la France agonisante sur leurs épaules de fanfa rons; mais ils redoutaient parfois leurs propres soldats, gens de sac et de corde, souvent braves à outrance, pillards et débauchés. Les Prussiens allaient entrer dans Rouen, disait -on. La Garde nationale qui, depuis deux mois, faisait des reconnaissances très pru dentes dans les bois voisins, fusillant parfois ses propres sentinelles, et se préparant au combat quand un petit lapin remuait

Guy de MAUPASSANT À Robert de Bonnières Tenez, dit M. Mathieu d'Endolin, les bécasses me rappellent une bien sinistre anecdote de la guerre. Vous connaissez ma propriété dans le faubourg de Cormeil. Je l'habitais au moment de l'arrivée des Prussiens. J'avais alors pour voisine une espèce de folle, dont l'esprit s'était égaré sous les coups du malheur. Jadis, à l'âge de vingt-cinq ans, elle avait perdu, en un seul mois, son père, son mari et son enfant nouveau-né. Quand la mort est entrée

V.M.E.C.V.MM.Q.D.L.O.E.V.T.M.FF.E.V.G.E.Q… Un peu d’histoire en ce début d’année afin d’offrir une perspective à l’année écoulée et à celle qui s’annonce. Le 5 janvier 1871, la France est en guerre, les prussiens assiègent Paris. Emile Leverdays, Gustave Tridon, Edouard Vaillant et le frère Jules Vallès, à la demande de la délégation des vingt arrondissements rédigent « l’affiche rouge ». C'est un manifeste extrêmement critique à l’égard du Gouvernement de la Défense nationale présidé par