Proust Mme Verdurin

question de focalisation dans Un amour de Swann de Marcel Proust * Dr. Mohammad Javad Shokrian Maître-Assistant, Université d'Ispahan ** Ahmadreza Heidaripoor Titulaire d'un master en langue et littérature françaises, Université d'Ispahan Résumé La présente recherche, en s’appuyant sur les concepts narratologiques de Gérard Genette, cherche à étudier la question du point de vue dans Un amour de Swann de Marcel Proust. L’analyse minutieuse de cette question s’avère importante

Commentaire : Marcel Proust, du cote de chez Swann Axe 2 : Madame Verdurin est aussi le chef d'un clan fermé sur lui-même qui se livre à d'odieux combats et dont l'arme est l'hypocrisie. Le portrait de madame verdurin est pour l’auteur l’occasion de faire le portrait d’un chef d’un clan fermé sur lui-même qui se livre a d’odieux combats et dont l’arme est l’hypocrisie.

Marcel Proust La Prisonnière À la recherche du temps perdu; 5 Édition du texte, chronologie, introduction, bibliographie par Jean Milly Collection "GF"; 376 Copyright: Flammarion, 1984 ISBN 2-08-070376-5 Transcription en braille intégral: Bibliothèque Braille Romande, Genève, septembre 2000 4me de couverture La Prisonnière nous introduit dans des univers clos où, malgré les évocations riantes des cris de Paris et un burlesque historique de l'homosexualité à travers les âges, nous voyons

(représentation dans la représentation) Texte narratif entouré de style direct. Époque de Proust : aristocratie Monde du XIXème siècle : haute société Faubourg de St Germain : lieu où vit la duchesse de Guermantes Société extrêmement hiérarchisée, c'est le grand monde. Avant dernier paragraphe : truffé de citations Humour de Proust présent : il cite la parlure (bla bla des gens) des Verdurin Mme de Verdurin minaude : elle adore la musique jouée, mais ne veut pas l'écouter hypocrisie

Question sur corpus Le corpus à étudier regroupe deux textes. Le premier est un extrait de La Chartreuse de Parme écrit par Stendhal en 1839, le second est lui un extrait d’une œuvre de Proust écrite en 1913, Du côté de chez Swann. Nous montrerons en quoi ces textes invitent le lecteur à porter un regard critique sur les personnages. Dans un premier temps, nous nous intéresserons à la tonalité ironique que donnent les auteurs à leurs personnages pour nous pencher dans un second temps à leurs défauts

La narration se moque d’emblée de la coterie Verdurin en la désignant par : « le petit noyau », « le petit groupe », « le petit clan ». La répétition du qualificatif petit, ici dévalorisant, appui le caractère risible des personnages qui composent le groupe en question. Pour faire partie de ce groupe, il faut respecter certaines conditions, dictées par les Verdurins. Cette ouverture constitue une façon de donner un ton peu sérieux à l’ensemble du récit. L’ignorance de ces personnages, notamment

Dans la galerie d’Apollon, le parquet surtout émerveilla la société, un parquet luisant, clair comme un miroir, où les pieds des banquettes se reflétaient. Mlle Remanjou fermait les yeux, parce qu’elle croyait marcher sur de l’eau. On criait à Mme Gaudron de poser ses souliers à plat, à cause de sa position1. M. Madinier2 voulait leur montrer les dorures et les peintures du plafond ; mais ça leur cassait le cou, et ils ne distinguaient rien. Alors, avant d’entrer dans le salon carré, il indiqua

récit……………………………………………………6-7 d) L’espace du récit………………………………………………….…...7 La conclusion La bibliographie INTRODUCTION Présentation de l’oeuvre : A la recherche du temps perdu, est un roman de Marcel Proust écrit entre 1908 et 1922. C’est le seul roman que Proust ait livré à l’impression et dont la publication s’étend de 1913 à 1927. Cette œuvre gigantesque constitue des choses personnelles que, pourtant, tout le monde a vécu un jour où l’autre. C’est aussi une ouverture au Nouveau

et philosophiques par la personnalité et l’œuvre du mari, Marcel Proust continue d’explorer l’univers de la « noblesse intellectuelle » née dans les salons français des XVIIe et XVIIIe siècles avec l’humour discret que lui permet la forme journalistique. La comtesse Potocka est une des invitées en 1899 de la soirée littéraire donnée chez Proust au cours de laquelle on fait honneur à la poésie d’Anna de Noailles et bien d’autres. Proust, lui ne fait pas partie du cercle des intimes de la comtesse, mais

narrateur dans Un amour de Swann de Proust. Tout lecteur attentif de La recherche du temps perdu de Proust pourra remarquer trois éléments caractéristiques de l’œuvre. Il sera tout d’abord étonné et peut-être même déconcerté par la longueur et la complexité des phrases. Il aura également l’impression de voir évoluer des personnages à la fois très marqués et très mystérieux. Il notera enfin que le narrateur Marcel présente des similitudes avec l’auteur Marcel Proust. Ces considérations classiques