Le ridicule dans l’œuvre de proust : le docteur cottard.
Pour faire partie de ce groupe, il faut respecter certaines conditions, dictées par les Verdurins. Cette ouverture constitue une façon de donner un ton peu sérieux à l’ensemble du récit. L’ignorance de ces personnages, notamment celle de Cottard, qui est systématique, et qui fait place à l’ironie étant donné que le docteur passe pour un savant, leurs croyances, leurs habitudes et leurs excès les rendent comiques.
En créant le professeur Cottard, Proust semble avoir voulu démontrer un phénomène que nous avons tous remarqué : que le goût des formes les plus abjectes, honteuses du comique se rencontrent assez souvent chez des personnes qui possèdent de rares talents professionnels. En voici un exemple lorsque Cottard est en train de jouer aux cartes avec Morel.
« Mais il n'y a plus de Sorbonne, dit le docteur à M. de Cambremer ; il n'y a plus que l'Université de Paris. ». M. de Cambremer confessa qu'il ignorait pourquoi le docteur lui faisait cette observation. « Je croyais que vous parliez de la Sorbonne, reprit le docteur. J'avais entendu que vous disiez : tu nous la sors bonne, ajoute-t-il en clignant de l'œil, pour montrer que c'était un mot. », comme on peut le voir ici, Cottard s’amuse d’un simple jeu de mot et veut le faire partager, mais M. de Cambremer n’y comprend rien et ne s’en amuse pas.
De plus, Proust le dénonce de lui-même dans ces pages :
lecture : p.197 « Le docteur Cottard ne savait jamais… » - p.198 « … il s‘en rapporte à ce que nous lui en disons » .
Evidemment ce ne sont pas les plaisanteries terribles de ce loustic de la Faculté qui nous font rire mais l'imbécilité de Cottard lui-même qui les trouve spirituelles. Et si Proust le fait applaudir par Mme