Proces Adolf Eichmann

après l'arrivée des Nazis afin d'aller enseigner aux Etats-Unis. Elle une des figures majeures de la pensée politique du 20ème siècle grâce notamment à son ouvrage Les Origines du totalitarisme. Elle est également l'auteur de Essai sur la révolution, Eichmann à Jérusalem, Condition de l'homme moderne, La crise de la culture et La Vie de l'esprit. Arendt ne se définissait pas «philosophe» mais par rapport à son métier : professeur de théorie politique. «Les oeuvres d'art sont les seules choses

Karine Tremblay Léa Tremblay Chloé Tremblay-Houde L’être humain 340102MQ-000180 « Le procès d’Adolf Eichmann » Travail présenté à Mme. Julie Gauthier-Dion Cégep de Jonquière Remis le jeudi 19 avril 2O12 On cherche à savoir si Adolf Eichmann est responsable ou non de l’exécution de centaine de milliers de juifs suite aux ordres qui lui ont été commandées. Il a été affecté à l’organisation de la déportation des juifs afin de les exterminer physiquement. L’accusé

autorité supérieure ? Hannah Arendt évoque cette question dans La Vie de l’esprit avec le procès Eichmann. Adolf Eichmann était un haut fonctionnaire nazi chargé de la déportation des Juifs d’Europe. Lors de son procès qui l’accusait notamment de « crime contre l’humanité », il a plaidé sa non-responsabilité en prétextant qu’il ne faisait que son devoir de soldat. Hannah Arendt s’aperçoit que durant son procès il est apparu incapable de juger ses propres actes, de penser ses conséquences. Nous pouvons

relativement courte de la carrière de la philosophe allemande naturalisée américaine : sa couverture, pour le compte du magazine américain The New Yorker, du procès à Jérusalem du criminel nazi Adolf Eichmann (1961), et ses conséquences. Une période courte, donc, mais ô combien passionnante et déterminante : c’est en observant le terne Eichmann, en écoutant sa défense, qu’Hannah Arendt forge son concept de « banalité du mal ». Ce concept, aujourd’hui central dans la pensée du totalitarisme nazi

par quels moyens cette mémoire individuelle se convertie-t-elle en mémoire collective ? Dans un premier temps nous allons étudier la situation des survivants juifs après la Shoah, ensuite l’avènement du témoin dans le procès Eichmann. Et enfin sa comparaison avec d'autres procès. Le document « L’avènement du témoin »,écrit par A. Wieviorka en 2001, tiré du livre « La mémoire de la Shoah », est un texte représentant le regard d'une historienne sur le traitement des victimes du génocide et celui

  Concrètement, c’est pour deux raisons assez différentes que je m’intéresse aux activités de l’esprit. Tout a commencé quand j’ai assisté au procès Eichmann à Jérusalem. Dans mon rapport, je parle de la « banalité du mal ». Cette expression ne recouvre ni thèse, ni doctrine, bien que j’aie confusément senti qu’elle prenait à rebours la pensée traditionnelle - littéraire, théologique, philosophique - sur le phénomène du mal. Le mal, on l’apprend aux enfants, relève du démon il s’incarne en Satan

du protocole de la conférence de Wansee qui a eu lieu le 20 janvier 1942 à Berlin où se sont réunit les hauts dirigeants du nazisme pour débattre sur le sort des juifs. C’est un secret du Reich. L’auteur de ce compte rendu de la conférence est Adolf Eichmann, qui est le responsable des affaires juives RSHA, 30 copies furent réalisées à l’usage des ministères concernés et des différents services de la SS. Cet exemplaire est le seul à échapper à la destruction systématique par les nazis de ces documents

nous ne retrouvons pas en situation concrète, mais Milgram, grâce aux expériences qu’il a mené, a prouvé que la réponse donnée par l’homme en situation n’était pas toujours celle la plus «normal» ou morale. ORIGINE DE L’EXPÉRIENCE Le procès d’Albert Eichmann À la fin de la seconde guerre mondiale, le monde découvre avec horreur les camps de concentration et d’extermination érigés par les nazis. Des millions de personnes y auront trouvés la mort en quelques années à peine. Une question se pose

s’engage donc dans la préparation d’un immense procès qui se déroule de novembre 45 à octobre 46. Problème : en 2010, l’Allemagne juge encore John Demjanjuk, gardien d’un camp d’extermination en Pologne tandis que Martin Sandberger, l’un des responsables des Einsatzgruppen, meurt de sa belle mort dans une maison de retraite de Stuttgart après avoir été libéré en 1958. Problématique : La dénazification de l’Allemagne se résume-t-elle donc au procès de Nuremberg ? Cette dénazification est-elle

avec tous les autres déportés. Les victimes dela barbarie nazie sont donc tous semblables et il devient inutile de les distinguer. La France est unie. A partir des années 60, les regards sur la déportation et le génocide évoluent. En 1961, Adolf Eichmann, organisateur de la « Solution finale ›› estjugé à Jérusalem. De nombreux survivants témoignent. La presse internationale couvre l'événement. La mémoire juive revient sur le devant de la scène. Par ailleurs, en 1967, la guerre israélo-arabe (