Prince-évêque

insurpassable. Autour du roi, de sa favorite Mme de Valentinois (titre porté par Diane de Poitiers) que tolère la reine Catherine de Médicis, toute une humanité d’élite vit dans une fête perpétuelle. Une galerie de rois et de princes s’offre à nous, parmi lesquels se détachent le prince de Clèves, homme de bravoure et de modération, et le duc de Nemours, ''chef-d’œuvre de la nature'' aux innombrables succès féminins. De féroces luttes d’ambition, arbitrées par Mme de Valentinois, divisent par ailleurs cette

quelqu'un qu'elle avait dessein de prendre, le Roi lui cria de prendre celui qui arrivait. Elle se tourna et vit un homme qu'elle crut d'abord ne pouvoir être que M. de Nemours, qui passait par-dessus quelque siège pour arriver où l'on dansait. Ce prince était fait d'une sorte qu'il était difficile de n'être pas surprise de le voir quand on ne l'avait jamais vu, surtout ce soir-là, où le soin qu'il avait pris de se parer augmentait encore l'air brillant qui était dans sa personne ; mais il était difficile

Chartres vise un prince de sang plus noble pour sa fille, pensant au dauphin. Après la mort du duc de Nevers, père et principal obstacle de Monsieur de Clèves, celuicourt lui dévoiler sa passion et son dessein de té des sentiments, et Mademoiselle et à fait respectable. Le mariage se réalise immédiatement. Un autre mariage vient peu après : celui du duc de Lorraine. Une grande cérémonie est organisée au Louvre, la cour entière y est invitée. La Princesse de Clèves rencontre alors un prince qui semble être

l’ait volée. » Tout à coup un prince fort et courageux arriva et dit : « J’irai affronter la forêt ! A condition qu’en récompense vous m’accordiez votre fille en mariage. » Le roi n’hésita pas et dit : « Si tu me ramènes ma baguette je te donnerai ma fille. » Le prince partit se battre contre la forêt. Dès qu’il arriva il vit la forêt bouger. Il sortit sa hache à double tranchant et commença à se battre. La forêt commença à lui lancer des bâtons. Le prince sortit son bouclier et se protégea

registre réaliste, et le registre polémique. Cette œuvre est l’histoire d’un amour impossible entre la jeune et très belle Mademoiselle de Chartes, et le Duc de Némours. Mademoiselle de Chartes deviendra par la suite, la Princesse de Clèves, épouse du Prince de Clèves. L’intrigue débute lors d’une soirée à la cour : La Princesse de Clèves fait la rencontre de l’homme qui bouleversera sa vie, Le Duc de Némours. Entre ces deux personnages, naîtra un lien fort, un amour partagé et immédiat. II. Travail

Le roman le plus célèbre de madame de La Fayette est La Princesse de Clèves, édité anonymement pour la première fois en mars 1678. A la jonction du courant précieux et du courant tragique, il met en avant, à travers les amours malheureuses de la princesse de Clèves, la disjonction entre être et paraître caractéristique de la cour de Louis XIV. Cette œuvre, dont le succès ne s'est jamais démenti, passe pour être le premier véritable roman français et un prototype du roman psychologique. En peignant

ntroduction Au début de la deuxième partie de la Princesse de Clèves, l’héroïne, est renseignée sur divers sujets ; La liaison secrète de Mme de Tournon, veuve, vertueuse pour tous, se révèle être une femme galante ; Les changements de Nemours dévoilent qu’il est amoureux et la Cour cherche à démasquer sa maîtresse ; Le destin d’Anne de Boulen dépeint la jalousie comme une passion si violente qu’elle peut pousser au crime ; Sa passion amoureuse pour Nemours qui reste inchangée. La Princesse

précieuse, le regard précède la parole dans le langage amoureux et révèle avant elle, et bien mieux, la puissance de l’amour. D’où les nombreuses occurrences du verbe voir (9) et yeux (2). Contrairement à la scène chez le bijoutier pendant laquelle le prince de Clèves devient amoureux de Melle de Chartres, il y a ici un véritable échange des regards, donc des sentiments. C’est Mme de Clèves qui voit la première : elle cherchait des yeux quelqu’un l.5, elle vit un homme qu’elle crut d’abord ne pouvoir

tellement éblouit par sa beauté qu’il tomba amoureux de cette jeune princesse. M. de Clèves, qui avait été touché par la beauté de Mlle de Chartre, ne put éviter d’en parler à son entourage. Le lendemain, Mme de Dampierre qui avait entendu se jeune prince parler d’elle, fit venir Mlle de Chartres et elle fut accueillie des reines chaleureusement et M. de Clèves fut content de la voir présente. M. de Clèves ne put attendre et demanda à Mme de Chartres, la main de sa fille et celle-ci accepta. Il était

Fayette était en effet une grande précieuse. Quelques œuvres : * La Princesse de Montpensier : A la fin de la Renaissance, le duc de Guise s'éprend de Mlle de Mézières. Mais bien qu'elle l'aime aussi, la jeune fille est contrainte d'épouser le prince de Montpensier. Trois ans plus tard, un jour qu'il a perdu son chemin près du château de la princesse, le duc la rencontre au bord d'une rivière où elle est venue se reposer : elle rougit à sa vue, et lui-même comprend aussitôt que sa propre passion