Porte des Ternes

est l’objet de toutes sortes de gestes et d’attention ayant pour but de conjurer le mauvais sort. Mais si l’enfant n’est pas reconnu, il est exposé. Toutefois, l’arrivé d’une fille est accueillie avec moins de faveur que celle d’un garçon. La fille porte seulement le nom de sa famille (sauf s’il y a deux filles dans la maison), comme si on voulait estomper le peu de personnalité qu’elle pourrait avoir. Elle est toujours décrite dans la maison. Si, exceptionnellement, elle sort de la domus, c’est toujours

positif comme on le voit avec l’évocation d’« une jolie rue dont j’ai oublié le nom ». Cette rue n’est pas située dans d’anciens quartiers élégants au passé historique chargé mais dans un quartier industriel récent : « neuve et propre », « l’avenue des Ternes » se trouve à l’extrême ouest de Paris, presque en banlieue. Ainsi au v.2, on note une métaphore sur la tour Eiffel, gardienne des ponts de Paris, qui est en quelque sorte personnifiée : « ô tour Eiffel». Cette tour est à l’époque encore très récente

Mais ce n’est pas tout, en plus de le pister dans le moindre de ses gestes, le narrateur fait de lui une description plus que précise grâce à la profusion des adjectifs et des expansions du nom. Ce jeune homme, dont nous faisons la connaissance, « [porte] beau, […] [cambre] la taille, [frise] sa moustache »,[6] « il [marche] la poitrine bombée, les jambes un peu entrouvertes »[7]. Georges Duroy est décrit des pieds à la tête, sans aucun oubli dans le détail, puisque le narrateur va même jusqu’à nous

définir comme une atteinte à une situation juridiquement protégée, c’est à dire légale. Ex : l’occupant irrégulier du domaine public ne peut pas obtenir la réparation des dommages qu’il subit éventuellement à ce titre. CE sect. COMMUNE D’AIX LES TERNES, 20/06/1980 : Un occupant irrégulier du SP qui n’est pas dans une situation légitime (entreprise a posé un socle de béton sans autorisation, et le maire le démolit), ne peut voir son préjudice réparé. Neutralisation du préjudice quand la victime

(Français), Louis et Auguste qui, au départ, sont des photographes. Ils se servent des recherches déjà existantes sur le fait de mettre l’image en mouvement, notamment celles d’Edisson aux États‐Unis. Les deux frères ne se rendent pas compte de la portée de leur invention. Georges MÉLIÈS est un réalisateur célèbre de l’époque, il utilise les trucages dans des décors imaginaires et futuristes. Le cinéma fait peur aux acteurs de théâtre même s’il n’a pas fait disparaître complètement le théâtre

poursuivre la lutte. L’ambiance sombre crée sans doute une intimité entre les personnages, elle favorise l’introspection sans subir le regard de l’autre. « Rieux haussa les épaules pour lui-même, dans le noir » l. 15 ; « la réponse vint dans le noir, portée par la même voix tranquille » l. 21. De plus, la situation tragique les invite à réfléchir à une réponse à donner à ce mal absurde et effrayant qu’est la peste. Le début du dialogue est marqué par la quête de Tarrou pour comprendre l’action de Rieux

aspect magique, ce qui le rattache des récits ayant bercé notre enfance. En effet, il permet de pénétrer dans des vies inconnues, dans des situations nouvelles et palpitantes : l’adjectif « romanesque » désigne alors ces mondes très différents de nos ternes existences. Le lecteur aspire à vivre « l’ailleurs » au travers du roman, par procuration. Il va vouloir s’attacher aux personnages pour ressentir leurs émotions et vivre leurs aventures. Il oublie ainsi la réalité du monde qui l’entoure et ses

Elle cristallise un besoin d’affection sur Victor car Virginie est partie. Il s’établit une relation mère/fils « dans son orgueil maternel » - « dresse son couvert- brosse ses vêtements - coud ses nippes- épargne pour le nourrir » Elle lui porte un sentiment de tendresse et d’affection. Relevez les expressions qui montrent que Félicité déploie tous les efforts pour voir Victor. Avala 4 lieues – fit le tour du bassin – se heurtait contre les amarres – le terrain s’abaissa – elle se crut

qui les différent sont les couleurs, le choix du tissu et son ampleur. En effet les couleurs étaient d’antan une coquetterie et non pas un code comme en Europe. En Europe le bleu est signe de sagesse et d’amour alors qu’aux Antilles le bleu était porté par la mulâtresse. En fait c’est uniquement une question d’élégance afin de rehausser les teintes de peau, la négresse portait du blanc, du rouge vif, ou tout autre couleur vive. Au temps de la Révolution Française (1789) et de la 1ère abolition

dans les journaux» à quoi procéda André Breton dès le premier “Manifeste du surréalisme”). L’allusion aux « aventures policières » s’explique par son admiration pour Fantômas dont les aventures furent publiées de 1911 à 1913 et allaient même être portées au cinéma. Vers 15 à 24 : « J'ai vu ce matin une jolie rue dont j'ai oublié le nom Neuve et propre du soleil elle était le clairon Les directeurs les ouvriers et les belles sténo-dactylographes Du lundi matin au samedi soir quatre fois