Plan Tirade Du Nez

Passage qui parle du « nez » de Cyrano, sujet grave sur lequel Cyrano s’irrite facilement. Echange entre un marquis et le héros éponyme. LECTURE Problématique En quoi cette tirade dresse-t-elle un portrait flatteur de Cyrano ? (les problématiques voudront mettre en évidence l’éloquence de Cyrano, le brio de sa tirade et son portrait) Annonce de plan 1. un texte très construit 2. le portrait de Cyrano Développement 1 adresse au premier destinataire qui encadre la tirade énonciation multiple scène

physique un énorme nez, est redouté pour la vivacité de parole et de geste qu’il déploie. D’ailleurs dans ce passage, le vicomte de Valvert, un riche noble, qui à qualifié le nez de Cyrano de ‘ très grand ‘ est ridiculisé par ce dernier devant le public de l’hôtel de bourgogne. Problématique : Comment cette tirade, en suscitant à la fois la vie et l’émotion, permet-elle de mettre en avant le personnage de Cyrano ? Annonce du plan : Nous verrons en premier temps que cette tirade est un jeu théâtral

correspond à l'entrée en scène de plusieurs... On en apprend plus sur Cyrano. L'exposition, au lieu d'être rassemblée dans une seule scène, s'étire sur quatre scènes et même certains éléments seront exposés plus tard. On apprend que Cyrano a un nez proéminent, il est belliqueux (bretteur), susceptible. C'est un personnage qui sort de l'ordinaire. On apprend aussi qu'il a un différent avec Montfleury lequel il a mis en garde de ne pas rejouer sur scène. Le Bêt a peur que Cyrano se mette en facheuse

bouillant et querelleur : vs Montfleury, un fâcheux, Valvert… Caractérisation : une tirade. Registre comique. Deux parties : variations sur le nez ; apostrophe à Valvert : un « morceau de bravoure ». Question(s) posée(s) : Pourquoi un tel « morceau de bravoure » ? Ce texte vous semble-t-il devoir susciter le rire ou l’émotion ? Première piste : une tirade comique a) une tirade bien structurée - sur le plan de l’énonciation : fait la demande et la réponse (se parle à lui-même ou vise un destinataire

Influence certes massive du drame romantique, mais relation complexe avec la comédie héroïque. Dans son étude des Grotesques (1844), Théophile Gautier commente une gravure de l’édition des Oeuvres de Cyrano de Bergerac (Sercy, Paris, 1681) Ce nez invraisemblable se prélasse dans une figure de trois-quarts dont il couvre entièrement le petit côté ; il forme sur le milieu une montagne qui me paraît devoir être, après l’Himalaya, la plus haute montagne du monde ; puis il se précipite vers la bouche

Il a écrit quelques tragédies, la plus connue publiée en 1656 – un an après sa mort – par son ami Le Bret : Etats et Empires de la Lune (illustration du haut). Rostand insiste sur le côté combatif de Cyrano de Bergerac. Il était complexé par son nez qui était grand. Rostand a inventé dans sa pièce le fait que C. De Bergerac était amoureux de sa cousine. C’était un noble pauvre (à cette époque on était fier de sa naissance chez les nobles, mais ils n’était plus forcément riche). Il meurt prématurément

Première piste : une tirade comique a) une tirade bien structurée - sur le plan de l’énonciation : fait la demande et la réponse (se parle à lui-même ou vise un destinataire invisible ou universel ? Voir plus loin), parenthèse où le locuteur semble jouer avec lui-même, exclut son interlocuteur, lui confisque la parole, se recrée un interlocuteur plus spirituel ; effets dialogiques, guillemets, autocitation…/ Apostrophes violentes, 2ème pers. Prise à parti… - sur le plan de la métrique : 20 unités

TIRADE DU NEZ Cyrano de Bergerac, publiée en 1897, est la plus célèbre pièce de théâtre d'Edmond Rostand, dramaturge du XIXème. Celle-ci est librement inspirée d'un personnage réel, Savinien Cyrano de Bergerac est l'une des plus célèbres pièces du théâtre français. C’est une comédie héroïque dont le personnage principal, Cyrano, amoureux de sa cousine Roxane, est affublé d’un grand nez qui l’empêche de séduire. Cependant doué d’une grande éloquence, par amour, il prêtera sa voix à Christian, lui

LA TIRADE DU NEZ - EDMOND ROSTAND Edmond Rostand, né le 1er avril 1868 à Marseille, mort le 2 décembre 1918 à Paris, est un auteur dramatique français. Edmond Rostand passe plus de vingt-deux étés à Luchon, qui lui inspire ses premières œuvres. Il y écrit notamment une pièce de théâtre en 1888, Le Gant rouge, et surtout un volume de poésie en 1890, Les Musardises. Il poursuit ses études de droit à Paris, où il s'était inscrit au Barreau sans y exercer et, après avoir un temps pensé à la diplomatie

(v.101). Brisaille le définit comme un "physicien" (v.101), Ragueneau comme un "rimeur" dont l'aspect est "hétéroclite" (v.103). Le portrait développé dans la tirade des vers 104-119 insiste sur l'extravagance du personnage (v.108), sur son talent d'escrimeur ("le plus fol spadassin"), sur sa fierté (v. 110-112) et mentionne son nez phénoménal (v.115-119). À propos de ce point sensible, Le Bret puis Ragueneau précisent que Cyrano est sans pitié pour les moqueurs ("pourfend", "glaive" v.120-