Pierre-Georges Castex

Ulloa sur son tombeau, le séducteur avait été entraîné en enfer par la statue, soudain douée de vie, par sa victime. Il intitula son œuvre “El burlador de Sevilla y convidado de piedra”, “Le trompeur de Séville et le convive de pierre”.  Le sous-titre français, "Le festin de pierre", résulte sans doute d'une mauvaise traduction de l'espagnol «convidado» qui signifie «convive», et non «banquet». Les jeunes débauchés ne manquaient pas dans l'Espagne des derniers Habsbourg. Tirso de Molina put observer,

Ulloa sur son tombeau, le séducteur avait été entraîné en enfer par la statue, soudain douée de vie, par sa victime. Il intitula son œuvre “El burlador de Sevilla y convidado de piedra”, “Le trompeur de Séville et le convive de pierre”.  Le sous-titre français, "Le festin de pierre", résulte sans doute d'une mauvaise traduction de l'espagnol «convidado» qui signifie «convive», et non «banquet». Les jeunes débauchés ne manquaient pas dans l'Espagne des derniers Habsbourg. Tirso de Molina put observer,

anthropologique, ceux qui ont porté une attention particulière à l'étude de ce sujet, en essayant de découvrir les principes sur lesquels elle repose magie, ainsi que leurs différences et leurs relations avec la religion et la science. Selon Sir James Frazer George, la pensée magique, universellement étendu avant la religion, c'était la vision de la nature comme une série d'événements qui se produisent dans l'ordre invariable, sans l'intervention d'êtres personnels. Ainsi, la magie d'abord être résolus: C'est

Correspondance de Flaubert, éd., cit., III, p. 1237-1253, p. 1246. Flaubert, Correspondance, éd., cit., III, p. 295, lettre à Guillaume Froehner du 21 janvier 1863. 11 12 Plaute, Poenulus, in Plaute, Théâtre complet, Gallimard, coll. Folio, éd. et trad. Pierre Grimal, 1971, prologue, vers 111-113. 5 Or, au chapitre VI de Salammbô, Hannon est ainsi qualifié : « C'était un homme dévot, rusé, impitoyable aux gens d'Afrique, un vrai Carthaginois. » (p. 155, nous soulignons) « Poenus plane est » : le texte

morceau de bois travaillé, un bout de pierre sculptée, jamais le souvenir du goût enfantin ou raffiné des ancêtres pour les choses gracieuses et belles. C'est là même ce qui frappe le plus en ce superbe et dur pays: l'indifférence héréditaire pour cette recherche des formes séduisantes qu'on appelle l'art. L'Italie, où chaque palais, plein de chefs-d'oeuvre, est un chef-d'oeuvre lui-même, où le marbre, le bois, le bronze, le fer, les métaux et les pierres attestent le génie de l'homme, où les

Balzac sur Baudelaire est évoquée dans Vivier, ouvr. cité, p. 226-227; voir surtout P.-G. Castex, Horizons romantiques, Corti, 1983, p. 251 à 265. 15. Baudelaire évoquera admirablement cette expérience dans son étude sur l'Exposition universelle (1855), Pl. II, p. 576-577. 16. Cf. par exemple Le Poème du hachisch, Pl. I, p. 438; Vers pour un portrait de M. Honoré Daumier; un passage de la première étude sur Pierre Dupont, Pl. II, p. 168; De l'essence du rire, Pl. II, p. 531 et suiv.; et plus généralement

intervenir dans les textes (et aujourd'hui dans les images, mais il n'en sera dorénavant pas question puisque nous nous intéresserons exclusivement à la littérature). Ainsi, après une littérature romanesque réaliste se justifie la définition de Pierre-Georges Castex qui estime que "le fantastique est une intrusion brutale du mystère dans la vie réelle"[29]. Dans sa réflexion il précise que, "le tout [sa manière de mettre en œuvre le fantastique] se détache d'une manière saisissante sur un fond de réalité

mène la danse lorsque la balle circule dans sa surface. C'est lui l'expert, le leader de l'instant. Cela ne l'empêchera pas d'aller jouer les gardiens de buts si la situation l'exige. 5. Un objet-lien en circulation : comme l'explique fort bien Pierre Lévy dans un article intitulé "Les objets de l'Intelligence Collective" (1994), "Les joueurs font du ballon à la fois un index tournant entre les sujets individuels, un vecteur qui permet à chacun de désigner chacun, et l’objet principal, le lien

passe et, pour faire un cadeau à Gilberte, vendit une « grande potiche de vieux Chine » (I, page 623). Combray, où régnait « un côté castes » (III, page 658), « où chacun était à jamais classé dans les revenus qu'on lui connaissait comme dans une caste indienne », offrit encore, comme il se devait, un curé, un médecin, le docteur Percepied, mais aussi l’ingénieur Legrandin, le musicien de génie Vinteuil, les grands aristocrates du château voisin qu’étaient Basin et Oriane de Guermantes, cet autre

Gallimard, 1976. ´ MONGREDIEN, Georges, Recueil des textes et des documents du ´ XVIIe siècle relatifs à Molière, Editions du CNRS, 1965. SIMON, Alfred, Molière, Seuil, 1957. ˆ Sur le théatre de Molière COLLINET, Jean-Pierre, Lectures de Molière, Armand Colin, 1974. CONESA, Gabriel, Le Dialogue moliéresque, PUF, 1983. GUTWIRTH, Marcel, Molière, ou l’Invention comique, Minard, 1966. siècle ´ BENICHOU, Paul, Morales du Grand Siècle, Gallimard, 1948. ´ MONGREDIEN, Georges, La Vie quotidienne des comédiens