Picrochole

François Rabelais en 1534. Gargantua est la suite de Pantagruel écrit en 1532, les deux livres racontent l’histoire de deux géants, père (Gargantua) et fils (Pantagruel). Ce chapitre relate le combat d’un moine de l’abbaye de Seuillé contre l’armée de Picrochole, roi de Lerné, qui suite à une altercation entre des Bergers de Grandgousier et des fouaciers de Lerné, envoie une armée décimer et piller le pays de son ancien ami Grandgousier. Dans ce commentaire on cherche à montrer en quoi ce chapitre se construit

courante de la nature humaine. Là aussi le texte de Rabelais est prémonitoire. Combien de guerres qui devaient être courtes ont duré des années ? La guerre pour Rabelais est aveugle et violente et frappe des innocents. Quand le souverain Picrochole décida de faire la guerre, avec une armée importante, les conséquences furent catastrophiques pour tous y compris pour les personnes innocentes : « alors, sans ordre ni organisation, ils se mirent en campagne pêle-mêle, dévastant et détruisant tout

Ce travestissement, dont le but est de rabaisser ceux qu'il touche, vise les théologiens de la Sorbonne, mais aussi les moines de Seuillé retranchés dans leurs prières mécaniques, les pèlerins engoncés dans leurs superstitions, les capitaines de Picrochole, tous flatteurs impénitents, voire Gargantua dont la noblesse pâtit quelque peu de se débarrasser de ses ennemis au moyen de déluges urinaux. Le burlesque est un des moyens les plus efficaces de la satire. Sans ce comique, la bataille menée par

à travers la figure de Grandgousier, souverain sachant s’entourer, faisant preuve de mesure et de réflexion, réfléchissant aux conséquences humaines des guerres,… Rabelais dresse ici la figure du « bon gouvernement ». En parallèle, la figure de Picrochole parodie le règne et le caractère de Charles Quint, capricieux et prompt à se lancer dans un conflit sur la base d’un évènement mineur (dans l’œuvre, épisode des fouaces). Certains passages permettent également une critique ouverte du cadre chrétien

Gargantua, écrit en 1534 par François Rabelais, écrivain humaniste de la renaissance et auteur de Pantagruel, œuvre condamnée la même année par la Sorbonne. Dans cet extrait, Frère Jean défend l’abbaye de Seuilly en se battant contre les troupes du roi Picrochole qui saccagent les vignes de l’abbaye. En quoi ce texte est-il une parodie de récit épique ? Si l’extrait présenté est une parodie de récit épique, il n’en est pas moins une satire de la religion. D’abord, Frère Jean a effectué des exploits

société. Le choix du gigantisme va d'autant plus être en rapport avec ce genre car c'est pour le plus souvent des contes imaginaires. Dans Gargantua, c'est en voyageant, en apprenant grâce à Ponocrate, ou encore en observant le mauvais comportement de Picrochole que nous allons plus en apprendre sur le société. Le lecteur va évoluer de la même manière que les personnages, même si la forme est original pour un conte plusieurs éléments y font allusion. De plus, il y a l'utopie de l'abbaye de Theleme qui fait

RABELAIS Rabelais nous fait part d’un autre domaine de la guerre, il fait référence à des « petits conflits » de la vie de tous les jours de son époque, dans Gargantua. Dans cet extrait, Rabelais évoque la guerre picrocholine qui oppose de roi Picrochole à Grandgousier qui se trouve être le père de Gargantua. On trouve dans ce texte un certain nombre de parodies dénonçant la guerre. Il n’utilise qu’un vocabulaire d’une extrême violence, on a l’impression de participer à cette guerre, « rompait bras

littérature française, décrite par Rabelais au chapitre LVII de son Gargantua(première publication en 1534 ou 1535). À la fin de la guerre picrocholine, Gargantua remercie son ami, le frère Jean des Entommeures, de l'avoir aidé dans sa lutte contre Picrochole, en lui offrant de lui bâtir une abbaye. Le frère Jean refuse d'abord, « car comment pourrais-je, dit-il, gouverner autrui, qui moi-même gouverner ne saurais ? ». Puis il accepte, mais la règle du lieu sera l'inverse de ce que connaissent les abbayes

termes montre que la guerre est un outrage, une violation de la liberté d’autrui « hostilement » l.17, « envahir » l.13 et piller deux fois B/la guerre considérée comme absurde tout d’abord Gargantua considère le conflict non pas comme une guère (Picrochole) mais comme une différence : c’est donc ridicule qui a grossi pour rien. Le terme du « guerre » n’est pas approprié c’est une affaire privée (faute commise par nos gens l.34) entre les fouaciers et les vignerons qui est devenu à tort une affaire

Par sainte Mamie, des jurons, et des termes semblables à des formules magiques « Carymary ! Caramara ! » chp 35 : Picrocholistes effrayés et massacrés par Gymnaste, simplement parce que celui-ci s’est déclaré « pauvre petit diable » chp 49 : Picrochole croit une « vieille sorcière » qui lui prédit qu’il retrouvera son royaume à la venue des « cocquecigrues », animaux qui n’existent pas. => Discours accusateur, qui crée de subtils passages entre réalité et fiction, puisque certes les situations