Philosophie Vivre Conformement A La Nature

 PHILOSOPHIE D'UNE VIE Par Oswald Wirth A ceux qui se sentent la vocation de construire eux-mêmes leur philosophie Avant Propos Construire un édifice spirituel est l’ambition de tout penseur indépendant, qui se sent capable d’assembler des idées et de les coordonner à sa convenance. Pour bâtir solidement, un terrain approprié doit être choisi, autrement dit, une conviction de base. Où trouver celle-ci plus indubitablement, qu’en la certitude que

On oppose généralement la nature à la culture en disant que l'une nous confère une spontanéité, alors que l'autre nous oblige à agir à travers des règles mises en place par une société. Il est difficile d'évacuer la complexité de ces deux concepts car même s'il est vrai que notre comportement se différencie du comportement animal, dans le sens ou notre conscience nous permet d'engager des réflexions sur nos actes et nos choix, notre responsabilité et notre liberté, nous possédons en nous un instinct

reconnaissons l’ordre de la nature (physique, logique, éthique/morale pour arriver à l’ataraxie, l’aporie) Les hommes sont fait pour le bonheur, tous les hommes veulent le bonheur mais en ont perdu l’accès au secret et ils se précipitent sur des contrefaçon. Les hommes disaient qu’ils sont fait pour le bonheur. Epictète « le monde est une *** où des gens, les bêtes ne s’inquiète de rien que de l’herbe » en d’autre terme les hommes sont comme des bovins. Le bonheur ne peut pas être réduit à une somme de plaisirs

LETTRE À MÉNÉCÉE, ÉPICURE Traduction libre, inspirée de Marcel Conche, Épicure, Lettres et Maximes (Paris, P.U.F., 1982) Épicure à Ménécée, salut, I/ [122] Quelqu’un qui est jeune ne doit pas tarder à philosopher, ni, vieux, se lasser de la philosophie. Car il n’est, pour personne, ni trop tôt ni trop tard pour assurer la santé de l’âme. Celui qui dit que le temps de philosopher n’est pas encore venu ou que ce temps est passé est semblable à celui qui dit que le temps du bonheur n’est pas

société a-t-elle besoin de philosophes ? La société. Il s’agit de réfléchir sur la nature de la société. Une société, quelle qu’elle soit, a-t-elle besoin de philosophes ? Notre société ne doit donc être qu’un exemple parmi d’autres. Le besoin doit être analysé. * Qu’est-ce qu’un besoin ? Au sens strict, un besoin est une exigence vitale : une exigence du corps qui porte celui-ci vers un objet qui lui est nécessaire c’est à dire sans lequel il ne peut vivre. Les besoins sont liés à l’instinct

LETTRE A MENECEE, Epicure (Traduction P. Pénisson) (1) Quand on est jeune, il ne faut pas hésiter à philosopher et quand on est vieux, on ne doit pas se lasser de la philosophie, car personne n’est trop jeune ni trop vieux pour prendre soin de son âme. Dire qu’il est trop tôt ou trop tard pour faire de la philosophie, cela revient à dire que l’heure d’être heureux n’est pas venue encore ou qu’elle a déjà passé. Ainsi et le jeune homme et l’homme âgé doivent philosopher. L’homme âgé afin de rajeunir

LETTRE A MENECEEEpicure [1] Quand on est jeune, il ne faut pas attendre pour philosopher et quand on est vieux, on ne doit pas se lasser de la philosophie, car personne n’est trop jeune ni trop vieux pour prendre soin de son âme. Dire qu’il est trop tôt ou trop tard pour faire de la philosophie, cela revient à dire que l’heure d’être heureux n’est pas venue encore ou qu’elle a déjà passé. Ainsi le jeune homme comme l’homme âgé doivent philosopher. L’homme âgé afin de rajeunir au souvenir des bonnes

Cours sur la morale I.La philosophie morale : 1)Les propriétés des phénomènes moraux : La première propriété de la morale est qu’elle consiste à l’évidence en de très nombreuses règles de conduite. Ces règles de conduite peuvent être des interdictions ou bien des obligations. Ex. : les dix commandements : « tu ne tueras point », « tu ne voleras point », « tu ne mentiras point », « tu honoreras ton père et ta mère », etc. Définition du concept de règle : les règles sont des contraintes

totalité sans exception. désir : Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non. Au premier abord, je désire ce que je n'ai pas : quelque chose me manque et j'en souffre. Il semble alors naturel que je souhaite satisfaire mes désirs pour combler le manque. L'objet du désir m'apaise et concourt à mon bonheur. Toutefois, une telle satisfaction est-elle toujours possible ? N'existe-t-il pas, au moins

la conduite de sa vie ?(a) [Introduction] Savoir « conduire sa vie » ne relève pas chez l’homme d’une aptitude immédiatement et automatiquement donnée. Il ne va, en effet, nullement de soi pour l’être humain d’apporter des réponses toujours adaptées aux situations diverses (et parfois très problématiques) dans lesquelles il peut se trouver. Qu’il s’agisse de « vivre » ou, au-delà de la seule survie biologique, de « bien vivre » (c’est-à-dire conformément à un idéal à atteindre), l’expérience