Philosophie Peut On Se Connaitre Soi Même

Depuis la naissance de la philosophie et l’apparition du logos, les philosophes ont cherché à organiser les champs du savoir grâce au travail de la pensée rationnelle. Dans les textes extraits des pensées de Pascal que nous étudions aujourd’hui, c’est bien dans ce questionnement que s’inscrit l’auteur. Entre les théologiens d’un coté et les rationalistes de l’autre, Blaise Pascal propose de déterminer la place de la connaissance par le cœur. La difficulté pour lui est de ne pas opposer ces deux modes

Selon Schopenhauer, bien que, comme tout être, l’Homme meurt, cet « animal métaphysique » est particulier, car il ne peut s’empêcher de s’étonner de son existence, et se poser la question de la Création. L’étonnement, c’est là la base de la philosophie. Ayant accédé à la conscience de soi, doué d’intelligence, et conscient de sa finitude, l’Homme voudrait comprendre pourquoi il existe. Il est ainsi différent de tous les autres êtres vivants, et cela fait de lui un « animal métaphysique ». Schopenhauer

La philosophie Pour commencer, nous disons que l’étymologie du terme philosophie signifie « amour de la sagesse ». Cependant, il faut souligner que la philosophie ne peut être  définie par la sagesse elle-même ; il faut dire que l’esprit philosophique s’exprime et se définit à travers le désir, la recherche et l’amour de la sagesse. Cette distinction entre la sagesse et l’amour de la sagesse constitue une caractéristique fondamentale de la philosophie grecque. Cela dit, l’essence de la philosophie

la transformer, la voiler ou la déformer. Connaître la réalité suppose d’en avoir les moyens, par l’intermédiaire des sciences, des enquêtes ou expériences que l’on en fait. De son côté, l’illusion est une perception déformée de la réalité, qui tient à une manière subjective de sentir et de juger sa sensation. On évoque souvent la dimension confortable ou consolatrice des illusions contre la violence ou la brutalité que la connaissance de la vérité peut manifester. On considère, à ce propos, que

PHILOSOPHIE Note : | Remarque : | Dissertation : Est-ce l’illusion ou le savoir qui rend heureux ? Le savoir s’oppose à l’ignorance, aux opinions et aux croyances mais ne se réduit pas pour autant aux seules connaissances rationnelles : l’expression contribuent pour

Michel Eyquem de Montaigne [pic] (1533 - 1592) « Je suis moi-même la matière de mon livre » Plan de présentation • La biographie • L’œuvre • Les thèmes principaux et définition : le stoïcisme le scepticisme, l’épicurisme humaniste • citations I La biographie 1533 Michel de Montaigne naît le 28 février au château de Montaigne, en Dordogne 1550 Il fait ses études de droit à Toulouse

l'essence dans la philosophie d'Avicenna. Par Khayrallah Lotfi*. Au commencement du livre Γ de la Métaphysique Aristote disait qu'il y'a une science qui étudie l'être en tant qu'être; il l'appelait quelques lignes après par la philosophie première1. Deux grandes interprétations opposées et bien divergentes ont été données depuis l'antiquité à ce passage si célèbre de la Métaphysique : La première considérait que l'être en tant qu'être posé comme l'objet propre de la philosophie première n’est

étranger, différent). Autrui, pour parler généralement, c'est cet autre ou ces autres avec qui je vis, que je rencontre, etc. Les questions que se posent les philosophes à son sujet sont 1) épistémologiques et 2) ontologiques, i.e. : 1) peut-on connaître autrui? Le connaît-on immédiatement ou médiatement? 2) qu'est autrui, comment le penser? Nous verrons que c'est la réponse à 2) qui déterminera la réponse à 1). Qu'est donc autrui? Comment le penser? Dire que la réponse à cette question

DESCARTES ET MONTAIGNE   Sans avoir jamais été ses maîtres à penser, Descartes et Montaigne ont largement alimenté la réflexion de Pascal. Il connaît bien leur œuvre ; il a même contribué à la publication posthume du traité de Descartes sur L’Homme. Il ressent pour ces deux hommes une estime certaine, qui n’exclut pas de sérieuses réserves.   Pour Pascal, Descartes est le « docteur de la raison », le type de ce que les Pensées appellent un dogmatiste, qui accorde la plus grande confiance aux

La philosophie peut elle s’accorder avec la religion? Telle qu’elle est formulée cette question soulève deux problèmes, que nous nous devons de distinguer précisément. Tout d’abord qu’est-ce la religion? Qu’elle est sa cause et son but? Ensuite la question qui nous est posée nous invite à réfléchir sur l’éventuelle concordance entre la religion et la philosophie, un dicton dit que « la théologie est au service de la philosophie » et un autre « que la philosophie est au service de la théologie »