Phedre Bérénice Andromaque

que Racine va obtenir la reconnaissance de ses pairs avec la tragédie « Andromaque ». Après « Les Plaideurs », il revient au théâtre dramatique avec « Britannicus », « Bérénice », « Bajazet », « Mithridate », « Iphigénie » et « Phèdre ». Dans sa rivalité avec Corneille, lui aussi dramaturge, Racine va l’emporter avec « Bérénice ».Jusqu’en 1677, il va collectionner les succès mais arrête définitivement le théâtre après « Phèdre » suite à de nombreuses critiques. Racine s’éteint des suites d’une tumeur

conséquent violent. Nous analyserons les tragédies suivantes : Andromaque, Britannicus, Mithridate, Bérénice, Iphigénie et Phèdre ne laissant de côté que Bajazet en raison de son thème exotique. Nous allons omettre les deux premières pièces également, Alexandre le Grand et Thébaïde, puisque nous considérons Andromaque comme une œuvre qui représente un tournant important dans la carrière de Jean Racine. Le succès qu’il a connu avec Andromaque justifie en partie notre choix. Les deux dernières tragédies

théâtre du Palais-Royal que sa première pièce La Thébaïde ou les frères ennemis est montée à Paris. A 27 ans, l'auteur triomphe avec Andromaque, un modèle de rigueur classique et de poésie tragique bientôt égalé par Phèdre en 1677. Successeur et surtout rival de Corneille, Racine s'attaque aux sujets romains qui font la renommée du maître : Britannicus en 1669 et Bérénice en 1670 consacrent le nouveau favori des scènes parisiennes. A la demande de Madame de Maintenon, Racine écrit une pièce à sujet biblique

Racine se distingue en 1667 avec Andromaque, une tragédie basée sur les sentiments amoureux éprouvés par les personnages. Il rivalise Molière avec sa comédie « Les Plaideurs ». Les succès s’enchainent : Britannicus en 1669 et Bérénice en 1670… A la mort de Molière, en 1673, il est nommé trésorier de France. « Succès, carrière, amour (la Champmeslé, tragédienne adulée, est sa maîtresse), tout lui sourit. » V- Renversement : En 1677, la représentation de Phèdre fait l’objet d’affrontements : « Duels

Phèdre cadre historique: Jean Racine, né à la ferté- Milon, le 22 décembre 1639, est un poète tragique français considéré, à l’égal de son aîné pierre corneille, comme l’un des deux plus grands dramaturges classiques français. Admis aux petites écoles tantôt à paris, tantôt aux champs. en 1659, au sortir du collège d’Harcourt où il fait sa philosophie, Racine demeure à paris où il désirera de faire une carrière littéraire, il rechercha

Corneille avec Bérénice en 1670 et son entrée à l'Académie française en 1673, c'est une institution de France dont la fonction est de normaliser et de perfectionner la langue française. De 1667 a 1677 se succédére ces chefs d'oeuvres: Andromaque (1667), Les plaideurs (1668), Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674), Phèdre (1677). La majorité des piéces de Racine Britannicus, Bérénice, Iphigénie, Andromaque, Bajazet, Mithridate, Phédre sont des « oeuvres

fatalité, le personnage tragique apparaît toujours comme la victime de forces qui le dépassent et face auxquelles il ne peut lutter. Ex : La toute puissance de la fatalité : — divine : Phèdre, Oedipe –roi, Iphigénie — politique : Iphigénie, Bérénice — amoureuse (fatalité intérieure) : Phèdre, Andromaque, Médée ⇒ La tragédie est bien « une machine infernale »(Cocteau) qui broie les héros. Le « piège à rats » dans la tragédie prend deux formes privilégiées : le dilemme et l’ironie tragique

est religieuse. Ce malheur lui permet en fait de recevoir une solide éducation janséniste (courant moral du XVIIe siècle qui a connu son apogée à la fin du siècle et qui consiste à diviser les nantis de la grâce et ceux qui ne l'ont pas, on dit de Phèdre que c'est une « chrétienne à qui la grâce aurait manqué »...) aux Petites écoles de Port-Royal qui l'accueillent gratuitement. Il reçoit une large culture, comprenant la littérature et surtout l'apprentissage du grec et du latin. Il a pour maîtres

classique ? P. CORNEILLE, Le Cid, I, 6, 1637 J. RACINE, Britannicus, II, 3, 1669 J. RACINE, Phèdre, I, 3, 1677 Image : J. RACINE, Britannicus, mise en scène de B. Jaques-Wajeman, 2004 194 194 195 195 Corpus ⁄ ¤ ‹ › ∞ 6 ‡ EURIPIDE, Les Troyennes, 415 av. J.-C. P. CORNEILLE, Horace, IV, 5, 1640 P. CORNEILLE, Cinna, III, 4, 1642 J. RACINE, Andromaque, III, 6, 1667 J. RACINE, Bérénice, IV, 5, 1670 J. ANOUILH, Antigone, 1944 OUVERTURE CONTEMPORAINE J.-P. SARTRE, Les Troyennes

enfin jouer l'une de ses pièces par Molière, la Thébaïde, puis Alexandre le Grand en 1665. Mais, c'est le succès de la tragédie Andromaque (1667) qui assure sa réputation. Après une comédie, les Plaideurs, en 1668, il revient définitivement à la tragédie et donne successivement Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677). Membre de l'Académie française depuis 1673, il est nommé historiographe du roi et renonce alors au théâtre. Toutefois