Peut Il Y Avoir Liberté Sans Lois

de voter des gens. On peut donc se demander si l’opinion peut faire la loi ; c'est-à-dire si l’opinion (dans le sens l’opinion publique, expression de la volonté générale) a la capacité de faire la loi. Le système démocratique ayant déjà été mis en vigueur avec l’élection des représentants du peuple au Parlement et l’opinion publique comme fondement du pouvoir démocratique on peut considérer qu’il est possible à l’opinion (dans le sens le peuple) de décider de la loi. On peut cependant s’interroger

Commentaire de texte, Montesquieu, De l’esprit des lois, livre VI, Chapitre VI «De la Constitution d’Angleterre», 1748 Montesquieu, philosophe français de renom durant le siècle des lumières écrit en 1748 un ouvrage intitulé De l’esprit des Lois, inspiré de Locke, dans lequel il expose l’idée qu’une même autorité ne doit pas cumuler entre ses mains toutes les fonctions étatiques. Celui-ci s’inspire de la Bill of Rights de 1689 en Angleterre, qui pose les fondements de la monarchie parlementaire

sont ceux qui s'affirmeraient prêts à vivre en dehors de toute organisation étatique : c'est que l'État présente aussi des avantages, que ce soit pour la stabilité de chacun ou de la vie collective en société, l’Etat est garant de la sécurité, des libertés individuelles… Il faut distinguer l’Etat de la société, qui est quant à elle un ensemble organisé d’individus entretenant des rapports d’interdépendance réglés, exprimables sous la forme de règles naturelles ou conventionnelles, une sorte d’auto-organisation

un philosophe assez profond pour n’être pas novateur, qui eût bien mérité de tous les siècles par des ouvrages composés avec tant de prévoyance et de réserve, que, sans avoir pu jamais servir de prétexte aux révolutions, ils pourraient en épurer les résultats, et devenir l’explication et l’apologie la plus éloquente de cette liberté sociale, qu’ils n’ont pas imprudemment réclamée ; si ce grand homme avait à la fois recommandé le patriotisme et l’humanité ; s’il avait flétri le despotisme d’un opprobre

respecter et à se conformer aux lois qui régissent sa société. Il convient alors de noter que ces règles varient d’une société à une autre, conformément au régime politique qui la gouverne. Malheureusement, depuis quelques décennies, le monde en général, et l’Afrique en particulier, n’est pas en parfait équilibre politique. Nuit et jour, nous assistons à de grands mouvements de réforme et à de diverses manifestations politiques suite à la restriction de la liberté des citoyens et au non-respect des

protestantisme, et l’idée que pour une grande partie de l’Europe (et surtout l’Europe du nord), la domination naturelle de Dieu à travers par exemple le Pape, va disparaître. Et petit à petit ce mouvement lancé par Martin Luther, va apporter l’idée qu’on peut faire reposer le pouvoir sur autre chose que sur l’idée du pape… Ca aura un impact sur les individus qui vont choisir leurs religions, mais aussi sur les Etats. Traditionnellement la vision du pouvoir est centrée sur l’idée qu’il existe un personnage

que le savant. Dès lors, on peut se demander si l’ignorant peut être libre et comment ou bien si la liberté présuppose toujours un savoir, et lequel. L’ignorant paraît le jouet de forces, externes ou internes, qu’il ignore ; mais doué de libre arbitre, il peut agir sans connaissance ; tout au moins, il peut participer à la vie politique, avoir des opinions et être libre en ce sens. L’ignorant ne connaît pas les choses qui lui sont extérieures. Il ne peut donc savoir si elles sont bonnes

la liberté est souvent associée à la capacité de faire « tout ce que l’on veut » sans contrainte. Si l’on part de cette idée, les lois seraient donc une entrave à notre et s’en déjouer, ne nous rendraient que plus libre. Mais est-ce vraiment possible ? Peut-on véritablement vivre dans une société dénuée de toutes règles ? Pouvons-nous vraiment nous astreindre de toutes lois, même celles de la nature ? L’homme libre, n’est-ce pas plutôt celui qui comprend que nous sommes régis par des lois et qui

Sujet amené (contexte significatif) : Depuis toujours, le concept de liberté est en constante évolution. Sommes-nous fondamentalement libres ou déterminés? Plusieurs philosophes ont élaboré différentes théories face à ce sujet, mais c’est à partir du Siècle des Lumières que l’on a commencé à accorder plus d’importance à la raison humaine et que des philosophes comme Jean-Jacques Rousseau ont pu s’exprimer en toute impunité. Un siècle plus tard, l’être humain s’est retrouvé au cœur d’une révolution

PHILOSOPHIE Peut-on avoir peur d'être libre ? Cette question peut paraître absurde étant donné le désir que les hommes ont depuis toujours à posséder cette liberté. En effet l'histoire recèle d'exemples confirmant ceci. En 1778, les Américains obtinrent leur indépendance vis à vis de leur métropole. Le Royaume-Unis, après une guerre de 8 années. Quelques années plus tard les français éclairés par certains philosophes des lumières comme Montesquieux ou Voltaire par exemple, prennent les armes