Peuple Qui Oublie Son Passé

d’oublier. Marc Augé précise : « Il faut oublier le passé récent pour retrouver le passé ancien ». Comment l’état gère-t-il alors sa mémoire qui n’est rien d’autre que la mémoire d’une société dans sa globalité ? La société a donc une mémoire ? Et à supposer que oui, comment fait-elle pour oublier ce qu’elle oublie et conserver ce qu’elle préserve ? Peut-être est-ce d’une histoire dont nous avons besoin ? On a écrit au sujet de l’histoire : « Le passé n’est pas tout, mais ce qu’il en reste non

Au même titre que Bossuet, Fénelon est un littéraire et sera élu à l’Académie française en 1693. Il deviendra archevêque à Cambrai, qui est un important siège épiscopal. S’il a les faveurs du roi Louis XIV et de Madame de Maintenon, il ne faut pas oublier qu’en 1698 ses parents et amis sont chassés de la cour, et en 1699 déchu de ses fonctions de précepteur il perdra le titre et la pension qui y sont liés. Il sera également en discorde avec Bossuet. « Les Aventures de Télémaque », un poème en prose

nécessaire pour conserver la trace du passé et instituer une histoire, pour reconnaître la dette contractée du présent envers le passé, et pour rendre justice et réparer les erreurs passées. Certains crimes ne doivent pas être oubliés afin de ne pas les commettre à nouveau de même que les événements historiques tragiques afin d'éviter qu'ils ne se reproduisent. Certes, l'oubli est une faculté naturelle et un phénomène vital pour la mémoire car il faut savoir oublier pour progresser. Néanmoins il ne

Nous avons tous appris à l'école la fable suivante: En 52 avant Jésus Christ, Jules César envahit la Gaule, alors Celte. Puis les Gaulois vont oublier purement et simplement leur langue celtique pour parler le latin! En 476 après Jésus Christ lorsque l'Empire Romain d'Occident disparaît, le territoire qui deviendra la France est alors peuplé de Gallo-Romains parlant tous latin et qui assimiliront rapidement les Francs et autres Wisigoths égarés dans le secteur! Ces derniers se mettant à parler

la phrase de Valéry, nous remarquerons que ce dernier utilise le terme de civilisations, terme que nous allons définir comme étant « un ensemble de phénomènes sociaux, religieux, intellectuels, artistiques, scientifiques et techniques propre à un peuple et transmis par l’éducation » (Dictionnaire de la langue Française). De cette phrase qui fait allusion à la Grande Guerre, nous nous demanderons si ce conflit ne serait pas plus une Guerre Totale qu’une Première Guerre Mondiale. Nous pouvons aussi

instinctuels à outrance pour oublier leur condition d'être dans ce monde d'injustice. La jeunesse court après les faux paradis que sont le cannabis, l'ecstasy dans le désir d'oublier, de s'apaiser. Malheureusement, l'oubli de soi est souvent synonyme de dégénérescence morale. Pourtant, cet oubli nous est si souvent tentant devant la mort incompréhensible d'un proche ou la trahison d'un ami qu'on croyait fidèle. La dureté de l'existence semble vouloir nous imposer ces oublis de soi qui n'engendre pour

jeune garçon vivant mal le fait que son père instituteur exerce la profession de clown à ses heures perdues. Gaston, ami de la famille décide alors de lui raconter l’histoire qui a provoqué cette vocation de clown… Ce dernier lui apprend alors le passé courageux et aventureux de son père résistant anonyme lors de la seconde guerre mondiale. Gaston et son père ont dynamité un transformateur électrique d’une gare au nord de la France afin d’aider et de faciliter le débarquement des Alliés. Ils sont

résidence à Paris. Son œuvre exprime des sentiments du mal du pays et des idées psychologiques. L'auteur, nous livre tout simplement la vie d’un enfant africain qui, un peu malgré lui, s’éloigne peu à peu des valeurs, des traditions séculaires du peuple auquel il appartient. Le personnage principal de l’œuvre commence sa vie à Kouroussa, une petite ville de Guinée-Conakry où il partage la case de sa mère. La concession de son père, dans laquelle il vit, fourmille d’activités diverses ; le petit

il est plus complexe qu'on pourrait le croire, car il a un double sens. En effet, ce terme désigne deux réalités différentes, le premier sens renvoi à la science qui étudie le passé de l'humanité et qui relate et interprète les faits. Le second, renvoi l'histoire comme une succession de faits, d'évènements et d'actes du passé. Il faut aussi définir le terme d'évènement, un évènement est un ensemble de faits caractérisés par leur singularité venant à briser l'ordre habituel de l'histoire, cela reviendrait

fondamentaux de l’humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances ». Chaque peuple possède sa propre culture qu’il a forgé au fil des siècles. Les rencontres et relations entre nos cultures, autrement nommées relations interculturelles, sont désormais ordinaires. Néanmoins, cela n’écarte en aucun cas les préjugés et les problèmes de communication qui s’en suivent. Les idées toute faites, sur des peuples et des cultures, ne font qu’alimenter ces obstacles. Qui n’a jamais entendu dire, sans