Personnages Dans Herodias

promenait dans son jardin, lisait un peu, et de cette façon comblait le vide des heures." Il serait facile de multiplier ces citations, car ces locutions "économiques", comme on dit, abondent dans les œuvres de M. Gustave Flaubert. IILa scène change dans Hérodias. Des gras herbages et des bois verdissants de la Normandie, M. Flaubert nous conduit dans les plaines arides de la Galilée. L'horizon s'élargit, les types se multiplient et s'agrandissent. Nous sommes à la plus grande époque de l'humanité. Rome,

la diffusion des oeuvres, et cerner leur influence sur la signification de l'œuvre - initiation aux réécritures. Corpus : Les textes : - aux origines du mythe les Evangiles : Matthieu,XIV,1-12 ; Marc, VI, 14-29 ; La Bible de Jérusalem. - "Hérodias" in Trois Contes de Gustave Flaubert, 1877, édition Librio, (oeuvre intégrale) - "Salomé" in Moralités Légendaires de Jules Laforgue,1887,édition G-F Garnier-Flammarion,(extraits) - Salomé d'Oscar Wilde, drame en un acte,1893, édition G-F Garnier-Flammarion

Ciel. c) Hérodias Le tétrarque Hérode Antipas est troublé par la présence, dans l’un des cachots souterrains de sa citadelle de Machærous, d’un prisonnier tout à la fois détesté et étrangement fascinant : Iaokanann, c’est-à-dire saint Jean-Baptiste. Le proconsul romain Vitellius vient et visite la citadelle : il fait ouvrir le cachot de Iaokanann et tous peuvent alors entendre les malédictions proférées par le saint à l’encontre du tétrarque et de sa seconde épouse, Hérodias, qui hait le saint

auteurs du XIXème siècle à peindre le personnage de Salomé, personnage mythique oriental déjà présent dans les évangiles qui représente l’image de la femme sensuelle, mystérieuse, séductrice voire cruelle. Ces traits sont ceux perçues par les auteurs de l’époque du romantisme en lien avec l’intérêt naissant pour l’Orient. Cette fascination pour l’Orient et pour le personnage mythique qu’incarne Salomé va être mis en œuvre par Flaubert avec le conte Hérodias et par Wilde avec la pièce éponyme Salomé

publiera un recueil de 24 estampes en 1896 Trois ContesTrois Contes est un recueil de trois nouvelles, La Légende de saint Julien l'Hospitalier , Un cœur simple et Hérodias , que Flaubert a commencé à rédiger en janvier 1844 quand il a découvert la légende de Julien l’Hospitalier grâce aux vitraux de la cathédrale de Rouen et à une statuette de l’église de Caudebec-en-Caux. Flaubert a mis 30 ans à produire

marc », texte très ancien issu du nouveau testament. Le deuxième est tiré des 3 comtes de gustave Flaubert « Hérodias » interprétation beaucoup plusd récente du 19ème siècle Chacun de ces textes ont comme personnage prinicpal salomé mais avec des représentations différentes . Quelles sont elles ? Il s’agira donc ici de démontrer que selon l’origine du texte, biblique ou pas, le personnage de salomé est perçu différemment Les points communs, à ces deux textes que tout opposent sont peu nombreux :

les Mémoires d’un fou (1838) et Novembre (1842), puis des œuvres historiques comme Salammbô (1862), et d’autres œuvres telles que les Trois Contes (1877) comprenant Un cœur simple (réaliste), La légende de Saint Julien l’Hospitalier (historique) et Hérodias (historique), Madame Bovary (1857, procès pour immoralité), L’Education sentimentale (1869), Bouvard et Pécuchet (1881, inachevé). Il a écrit aussi une comédie, Le Candidat (1874), un poème en prose, La Tentation de Saint Antoine (1874) et le Dictionnaire

contemporains, et d'autre part Hérodias narrant la décapitation de saint Jean le Baptiste par le tétrarque Antipas durant la période antique[1]. Flaubert commence alors immédiatement l'écriture d'Un cœur simple dans lequel il réinvesti nombre de ses souvenirs d'enfance et personnes qu'il a connues alors. Il prend pour modèle « Mademoiselle Julie », la servante de ses parents qui l'éleva avant de passer à son service durant plus de 50 ans jusqu'à sa mort, pour composer le personnage de Félicité[2]. Lui-même

moitié du XIX ème siècle, un nouveau courant littéraire, le réalisme. Le réalisme veut d'abord représenter fidèlement la réalité, il s'attache à montrer le réel tel qu'il est. Les descriptions sont donc soignées, on nous évoque des sentiments des personnages. Tout s'attache à la vraisemblance. Les grands auteurs qui se classent dans la dimension réaliste sont entre autre, Flaubert, Zola, ou Balzac. En 1879, Edmond de Goncourt nous donne une définition du réalisme dans la préface des Frères Zemganno

Tournier, chacun des trois contes se rapproche d'une des œuvres antérieures de son auteur : Un cœur simple, de Madame Bovary, Saint Julien, de La Tentation de saint Antoine, et Hérodias, de Salammbô. Pour Samuel de Sacy, les Trois contes « résument tout l'art flaubertien : Un cœur simple, c'est le psychologue intimiste ; Hérodias, c'est l'historien, le peintre ; Saint Julien, l'amateur de fables et de surnaturel. Tour à tour son enfance, l'Antiquité, le Moyen Âge, fournissent le décor. »5. L'ordre est