Personnage Pathetique Dans Andromaque

Au comble des douleurs tu m’as fait parvenir ; Ta haine a pris plaisir à former ma misère ; J’étais né pour servir d’exemple à ta colère, Pour être du malheur un modèle accompli. Hé bien : je meurs content, et mon sort est rempli." Jean Racine, Andromaque, scène finale (1667). B. LE REGISTRE TRAGIQUE 1. DEFINITION On parle de registre tragique lorsqu'il est question d'une fatalité qui pèse sur les hommes, lorsque le destin les mène irrémédiablement au malheur. On rencontre ce registre notamment

(mortel) est le meilleur des guerriers, Ulysse fils de Laërte est le plus habile et rusé des guerriers, Diomède roi d'Argolide, Ajax roi de Salamines . troyens : Priam qui en est le roi, Hécube son épouse, Hector leur fils et héros des Troyens, Andromaque son épouse, Pâris fils de Priam et ravisseur d 'Hélène, Enée fils d'Anchise et Aphrodite et gendre de Priam, Cassandre la prophétesse fille de Priam, et Sarpedons fils de Zeus chef des Lyciens. II – LA BATAILLE La bataille est le grand moment

DES PERSONNAGES: - les répliques : des échanges de paroles entre les personnages. - la tirade : une longue réplique adressée à quelqu'un, qui a pour but de convaincre, de persuader, d’expliquer ou d’avouer Elle se fait généralement dans un registre lyrique ou épique. - la repartie : c’est une réplique brève qui répond à une attaque. - le monologue : la tirade longue d'un personnage seul sur scène. - l'aparté : des paroles adressées en particulier au public (que les autres personnages sur

qui les dépasses. *Pathétique : Comparaison pour Perrette Correction : Rythme brisé : 2-4 / 1-2-3 Sur ce vers : ( Donc l’effet de chute ) « Perrette là-dessus // Saute aussi transportée » 2 4 1 2 3 I . LYRIQUE : (toujours partie correction) * Emotions de Perrette * 1° : Rêverie  * Contenu * Brouillage temporel ( ex : V : 17, 16, 14.) * Idéalisation : légèreté du personnage (légèreté de la

Racine. Au XVIIe siècle classique, Jean Racine est un des écrivains tragiques les plus renommés. Ce dramaturge a écrit de nombreuses pièces, dont Andromaque, en 1667, qui le porta au sommet de sa gloire. En 1677, il acheva Phèdre, qui eut un immense succès. Cette dernière pièce de théâtre raconte, en cinq actes, l’amour interdit de Phèdre, personnage éponyme et principal, pour Hippolyte, le fils de son mari Thésée. L’héroïne connaîtra une fin tragique. En réalité, Phèdre vit dans la contradiction

ecclésiastique. Revenu à Paris, il est très vite attiré par le théâtre et par les actrices. Certaines deviendront ces maîtresses, pour qui il écrira ses grands rôles. Il confie "La Thébaïde" (1664) et "Alexandre" (1665) à la troupe de Molière. A partir d'"Andromaque" en 1667, il enchaîne les succès avec la troupe de l'Hôtel de Bourgogne et conquiert la Cour. Racine est également un carriériste. Aussi n'hésite-t-il pas à abandonner le théâtre en pleine gloire pour devenir en 1677, avec Boileau, historiographe

et la mort sont souvent présentes. - Le tragique s’exprime par des contradictions, des dilemmes qui trouvent une issue le plus souvent dans la mort (ex : Andromaque qui doit choisir entre la vie de son fils ou le mariage avec l'assassin de son mari). - Le style : les phrases interrogatives, les exclamations expriment la détresse du personnage. On retrouve souvent des apostrophes ou des invocations. Les phrases sont souvent longues et solennelles, afin d'inspirer pitié et terreur au public. Définissez

mariage. Tout dans Phèdre a été célébré : – la construction tragique, – la profondeur des personnages, – la richesse de la versification – l’interprétation du rôle-titre par la Champmeslé. Contrairement à Euripide dans Hippolyte porte-couronne, Racine fait mourir Phèdre à la fin de la pièce, sur scène : elle a donc eu le temps d’apprendre la mort d’Hippolyte. Le personnage de Phèdre est l’un des plus remarquables des tragédies de Racine. Elle est à la fois coupable du malheur

ce huis clos où règne la manipulation, Racine invite à s’interroger sur les effets destructeurs de la passion et sur les dérives du pouvoir Britannicus Arrêt sur lecture 1 Un acte d’exposition les préfaces. Racine revient sur l’identité des personnages et montre ce qu’il doit à Tacite. Dans la scène 1, il insiste davantage sur la généalogie de Néron. On notera tout d’abord l’évocation de Claudius, lors de la deuxième réplique d’Albine, qui rappelle que Néron a accédé à la fonction impériale en

en s’inscrivant dans une forme de modernité : les personnages sont ici abordés selon leur caractère, et non selon les actions qu’ils accomplissent dans le but de nourrir une réflexion sur la vertu et la « fides ». - Plan proposé : I- une scène inspirée de la scène d’aveu dans la tragédie ; II- un miroir nuancé des valeurs précieuses de la fin du XVIIème siècle. I- a) Un aveu pathétique. Les deux personnages sont touchants, et leur détresse émouvante tant leur