Persienne

mais montraient que d’ici peu un somptueux édifice allait voir le jour. Après maintes observations du bâtiment, Lantier s’en détourna et s’engagea finalement sur le boulevard de la Chapelle où il aperçut un hôtel. Masure à deux étages avec des persiennes pourries par la pluie et l’inscription « Hôtel Boncoeur, tenu par Marsouiller » en grand lettres jaunes délavés dont la moisissure du plâtre avait emporté des morceaux serait plus juste pour définir le misérable état du bâtiment. Pour Lantier, l’état

C’est un compartiment au sud de la ville. L’endroit est moderne, meublé à la va-vite dirait-on, avec des meubles de principe modern style. Il dit : je n’ai pas choisi les meubles. Il fait sombre dans le studio, elle ne demande pas qu’il ouvre les persiennes. Elle est sans sentiment très défini, sans haine, sans répugnance non plus, alors est-ce sans doute là déjà du désir. Elle en est ignorante. Elle a consenti à venir dès qu’il le lui a demandé la veille au soir. Elle est là où il faut qu’elle soit

devant la Seine, au bord de l’étroite chaussée. La réverbération alluma les vitres des hautes fenêtres sans persiennes, on vit le grand air triste des antiques façades, avec des détails très nets, un balcon de pierre, une rampe de terrasse, la guirlande sculptée d’un fronton. C’était là que le peintre avait son atelier, dans les combles de l’ancien hôtel du Martoy, à l’angle de la rue de la Femme-sans-Tête. Le quai entrevu était aussitôt retombé aux ténèbres, et un formidable coup de tonnerre

ciel truffé de feu, leurs pieds des noyades du sol, elles ont opté de se poser superficielles entre les surprises et les perfidies. Et pourtant elle avance la ville. Même qu’elle paît tous les jours plus outre sa marée de corridors carrelés de persiennes pudibondes, de cours gluantes, de peintures qui dégoulinent. Et de petits scandales étouffés, de petites hontes tues, de petites haines immenses pétrissent en bosses et creux les rues étroites où le ruisseau grimace longitudinalement parmi l’étron…

mouvement de recul. Puis il entra dans sa chambre, semblant toujours perplexe. Ayant retourné la fleur de sa boutonnière, il sembla hésiter. Enfin il retourna examiner le tableau. Dans la lumière terne, atténuée, qui arrivait à filtrer à travers les persiennes de soie de couleur crème, le visage lui parut un peu modifier. L’expression paraissait différente. On eût cru qu’il avait une ombre de cruauté dans la bouche. Eh oui, c’était bizarre. » De plus, ce livre représente une véritable réflexion

 — Les vieux qu'on a enterrés tout droits dans le rempart aux giroflées.      L'essaim des feuilles d'or entoure la maison du général. Ils sont dans le midi. — On suit la route rouge pour arriver à l'auberge vide. Le château est à vendre ; les persiennes sont détachées. — Le curé aura emporté la clef de l'église. — Autour du parc, les loges des gardes sont inhabitées. Les palissades sont si hautes qu'on ne voit que les cimes bruissantes. D'ailleurs il n'y a rien à voir là-dedans.      Les prés

Comme il tournait sur le quai de Bourbon, dans l’île Saint-Louis, un vif éclair illumina la ligne droite et plate des vieux hôtels rangés devant la Seine, au bord de l'étroite chaussée. La réverbération alluma les vitres des hautes fenêtres sans persiennes, on vit le grand air triste des antiques façades, avec des 15 détails très nets, un balcon de pierre, une rampe de terrasse, la guirlande sculptée d'un fronton. C'était là que le peintre avait son atelier, dans les combles de l'ancien hôtel du

dévoile environ de la promenade du poète => début de association du soleil et du poète car tous les deux au centre • GN péjoratifs : « vieux faubourgs; aux masures »—> donnent un aspect abord péjoratif • PSR + rejet du substantif : « persiennes »—> mettent en valeur les environs et le verbe « pendre » • Périphrase : « abri des secrets luxures »—> description insiste essentiellement sur la misère sociale et donc à la misère morale • PS CCT + COI + préfixe : « Quand le soleil frappe

dans l’évier situé à droite du placard. Hector rangea les clés dans son blouson et sortit de ce local confiné, sans oubliait d’éteindre la lumière. Il descendit quelques marches exposées à la faible clarté de la lune qui s’infiltrait entre les persiennes des volets rouillés et sifflants. Croissante dans un ciel où une infinité de petites étoiles s’aggloméraient. Hector passa près d’une statue dédiée au dieu du Soleil Râ et la pénombre fut. Il essayait d’avancer à tâtons pour se rendre vers la sortie

nous décrit un défilé militaire dans une ville de province du dix-neuvième siècle. Le cadre est médiocre « les murs écorchés et sales », étroites « Un embarras » et certains détails sont ridicules et de mauvais goût aux yeux du jeune officier « persiennes vert perroquet ». Les deux personnages n’ont que le temps de croiser un regard. Romain Gary, auteur contemporain nous transporte dans un lieu banal : la rue passante d’une ville moderne. Il s’agit bien de notre époque. La rencontre est accidentelle