Persienne

Incipit de l’Assommoir, de Zola 1. Travail Préparatoire Version Définitive Lieux -les persiennes noires vermoulues arrachées -en rouge jusqu’au second étage -écrit en lettres jaunes -des Persiennes pourries par la pluie -masure de deux etages peinte en rouge lie-de-vin jusqu’au second -en grandes lettres jaunes Action -rue de la Goutte d’or -dès l’incipit : on retrouve Gervaise, triste, attendant Lantier chez elle. Personnages Personnage principal : Gervaise Personnage secondaire :

dans sa chambre après avoir frapper à la persienne. Dans cette première partie nous pouvons relever une rapidité dans le récit du à la juxtaposition et à l'enchaînement des faits relatés. La phrase paraît sans fin, elle s'étend sur six lignes et est ponctuée de beaucoup de virgules, d'un point virgule et de deux points. Cette phrase relate à elle seule toutes les péripéties endurées par Julien pour arriver à la fenêtre de Mathilde : « il frappe à la persienne; […] Julien se cramponne au crochet […]

Texte commenté : L'assommoir, chapitre II Sur la rue, la maison avait cinq étages, alignant chacun à la file quinze fenêtres, dont les persiennes noires, aux lames cassées, donnaient un air de ruine à cet immense pan de muraille. En bas, quatre boutiques occupaient le rez-de-chaussée : à droite de la porte, une vaste salle de gargote graisseuses à gauche, un charbonnier, un mercier et une marchande de parapluies. La maison paraissait d’autant plus colossale qu’elle s’élevait entre deux petites

battants, pliants, roulants et coulissants Il existe 4 systèmes d'ouverture de volets : * les volets battants : des panneaux qui se rabattent sur les murs de la maison. Ce sont les volets les plus utilisés. Existent en 2 versions : pleins ou persiennés * les volets pliants : des vantaux qui se plient les uns derrières les autres et viennent se loger le long de la fenêtre * les volets roulants : les volets s'enroulent dans un caisson placé au-dessus de la fenêtre. C'est le must en matière

rappelle qu’au début du mois d’aout ils disparaissent jusqu'à l’année suivante. L’antithèse « clarté »/ « ténèbres» on passe de ce qui se voit à ce qui ne se voit plus. Transition : Ce mystère est complété par la métaphore « persiennes de minuit » qui par le mot « persiennes » établit 1 correspondance entre le dedans et le dehors, l’intimité et l’inconnu, la clarté et la nuit faisant ressortir le coté à la fois très proche et innombrable du cœur humain. La création poétique.

milieu d’un grand mur blanc », le blanc rappelant la neutralité, devient subjective au travers des pensées indirectes de Lucien. L’esprit railleur de Lucien produit un effet péjoratif. Ainsi, Stendhal établit une allitération avec le son [p] de « persienne peinte en vert perroquet », ou encore des personnifications « murs écorchés […] méchants pavés » présentant des lieux délabrés, à l’abandon. Les pensées du héros nous amène à le détester pour sa fierté, sa suffisance. Dans la deuxième partie de

« Le long d’un vieux faubourg où pendent aux masures », « faubourg » et « masures » sont péjoratif=> ville décrépie. « pendent » v1 et « persiennes » vers 2 pas valorisant=> impression que les persiennes, en mauvais états, vont se détacher. Au vers1 et 2, rime « masures/luxure » les habitants s’adonnent à la luxure/ plaisir coupable et profitent des persiennes pour dissimuler leurs méfaits CCT au vers 3 « Quand le soleil cruel frappe à trait redoublés » => cadre temporel, le soleil est qualifié

yeux et vit une grande maison, moins mesquine que celles devant lesquelles le régiment avait passé jusque-là ; au milieu d'un grand mur blanc, il y avait une persienne peinte en vert perroquet. Quel choix de couleurs voyantes ont ces marauds de provinciaux ! Lucien se complaisait dans cette idée peu polie, lorsqu'il vit la persienne vert perroquet s'entrouvrir un peu ; c'était une jeune femme blonde qui avait des cheveux magnifiques et l'air dédaigneux : elle venait voir défiler le régiment

les yeux et vit une grande maison, moins mesquine que celles devant lesquelles le régiment avait passé jusque-là ; au milieu d'un grand mur blanc, il y avait une persienne peinte en vert perroquet. «Quel choix de couleurs voyantes ont ces marauds de provinciaux ! » Lucien se complaisait dans cette idée peu polie lorsqu'il vit la persienne vert perroquet s'entrouvrir un peu ; c'était une jeune femme blonde qui avait des cheveux magnifiques et l'air dédaigneux : elle venait voir défiler le régiment

la réception. - Le décor : toutes les notations renvoient à l'idée de la finitude : " persiennes tjs fermées ", " pendules et candélabres enveloppés " (symbolisme de la pendule) mais également costumes d'autrefois du Vicomte et de la Vicomtesse. - Les diverses notations temporelles : les éléments de la description imposent ds cette scène l'image de la mort : le linge blanc évoque un linceul, les persiennes tjs fermées renvoient l'image de ces pièces que l'on ferme après un décès, symboliquement