Pensée abstraite

Introduction On dit souvent que nos paroles ont dépassée notre pensée, comme si les mots avaient spéculé plus vite que nous ou avaient conçu ce que nous ne voulions pas penser : c‘est par exemple le cas des lapsus, qui se représentent comme des paroles qui trahissent nos pensées, c’est-à-dire des paroles qui révèlent nos pensées. De plus, ce langage nous permet de faire connaître aux autres ce que nous avons à l’esprit. Comment mieux se faire comprendre qu’avec des mots ? Mais avant tout comment

d’autre part dans l’analyse questionnante des savoirs. Le risque est donc que le discours philosophique devienne abstrait, mais au mauvais sens du terme : réduire le discours philosophique à n’être qu’un discours vide. On considère alors à tort dans ce cas que le philosophe est d’abord celui qui écrit de la philosophie compliquée. Transition : Suffit-il d’avoir une activité de pensée pour être dit « philosophe » ? Dans l’Antiquité, il était possible d’être appelé « philosophe » sans avoir écrit

juste titre souvent données comme s’exprimer et communiquer. Quand l’homme doit transmettre l’invisible en lui , ce qu’il ne peut plus montrer d’un geste, alors selon Rousseau, il invente le langage comme outil d’information d’autrui, de ses pensées abstraites et de ses sentiments. Cet outil peut évoquer les choses par les mots, c’est-à-dire sans les choses elles-mêmes : raconter, expliquer. Or cela peut laisser la place au mensonge, à la fiction, à la manipulation…Notre univers médiatique n’utilise-t-il

notre raison. Concept de "droit chemin" est à comprendre par opposition à la notion de "diverses voies" formulée par Descartes Esprit : Toutes les facultés mentales qui sont par nature perfectibles : -pensée-imagination-mémoire. Les qualités de l'esprit sont : la vivacité de la pensée, la netteté de l'imagination, l'amplitude de la mémoire ainsi que sa présence. La faculté de raison constitue l'essence de l'être humain et le distingue par là même, des bêtes. Elle est présente, pleinement

communauté des chercheurs (voir les actes du colloque Environnement, Recherche et Société, Montpellier, 29-31 mars 1994). T. RIPOLL et A. TRICOT soulignent que même chez les experts, la pensée abstraite et logique semble peu courante. Au contraire, il y aurait une certaine résistance à utiliser ce mode de pensée. La pensée logique est plutôt l'exception. De plus, la façon dont les experts organisent les connaissances pour les transmettre (rationnelle, logique) n'a aucun rapport avec l'organisation des

appliquée, en 1920. Ici Freud émet une distinction entre la conscience et l'inconscience. Selon la philosophie moderne le psychisme désigne l'ensemble des caractères, conscient ou inconscient, qui constitue la vie psychique, mais plus particulièrement la pensée. D'après ses travaux Freud considère que l'inconscience du sujet fait partie du psychisme, « l'inconscient est le psychisme lui-même ». Mais cette thèse est-elle une vérité tangible ou peut-on trouver une autre vérité sur le psychisme ? Nous verrons

comporte des restrictions, nous semble une meilleure explication de la spécificité humaine. Développement : A) Explication des deux conceptions La conception rationaliste de l’être humain est basée sur le pouvoir de la raison. L’intelligence et la pensée permettent à l’être humain d’exprimer ses idées de façon logique par l’intermédiaire du langage et de développer des connaissances objectives sur la réalité ainsi que de porter des jugements critiques sur ses actions. Ce pouvoir de la raison qui

dans le monde les serve, les machines et les livres, les discours et les pensées, les États et la poésie. C'est ainsi qu'est l'espèce : elle ramène tout à soi. On pourra toujours retrouver ce sens à la vieille sentence de Protagoras. C'est ainsi que les hommes vulgaires ont le dernier mot sur la philosophie qu'ils ont d'abord jugée par ses conséquences. C'est ainsi qu'Anytos juge Socrate. Il faut défendre enfin ces pensées de la foule contre la suffisance du penseur spécialisé. Nous réclamons une

corps nous trahis par ces réactions. Pour exemple une caresse donnée par l’être aimé déclenche pour notre corps des frissons et dans notre esprit du bien-être. Nous ne faisons qu’un avec notre corps. Nous pâtissons avec lui. Descartes énonce « Je pense donc je suis », et selon lui il existe une union entre l’Âme et le corps. Finalement notre esprit, même notre âme ne pourrait exister sans ce corps. Ainsi ce corps que nous disons être le nôtre, coïncidons nous totalement avec lui ? Reconnaissons

intellectuelle française de l’époque, propre à quelqu’un qui, en faisant de l’histoire des sciences, pratiquait la philosophie, et ceci à part entière. Pour qui l’a découvert au moment où la forme inimitable de concentration dans le travail de la pensée qu’il pratiquait avait atteint sa pleine dimension et faisait de lui une référence incontournable, la révélation de ses écrits de jeunesse constitue une expérience particulièrement troublante : cette révélation ne fait pas apparaître, en tant que