Paupérisme

ceux des propriétaires terriens paternalistes. Cette bourgeoisie montante était convaincue qu’il était louable de détruire toute forme de solidarité si c’était au profit du plus grand nombre, d’où la brutalité du changement qui intervint alors. 9. Paupérisme et utopie A la fin du XVII e siècle et au début du XVIII e , la nature de la pauvreté n’était pas bien comprise, et l’on pouvait facilement imaginer que le commerce, qui avait recommencé à progresser, quoique de manière fort cahoteuse, ne tarderait

ceux des propriétaires terriens paternalistes. Cette bourgeoisie montante était convaincue qu’il était louable de détruire toute forme de solidarité si c’était au profit du plus grand nombre, d’où la brutalité du changement qui intervint alors. 9. Paupérisme et utopie A la fin du XVII e siècle et au début du XVIII e , la nature de la pauvreté n’était pas bien comprise, et l’on pouvait facilement imaginer que le commerce, qui avait recommencé à progresser, quoique de manière fort cahoteuse, ne tarderait

chômage, + précarité), 3 conséquences selon Castel : -déstabilisation du L : Ajd, personne n'est à l'abri du chômage (plus de sécurité de l'emploi) -installation ds la précarité : dvt d'une culture de l'aléatoire (vivre au jour le jour) = néo-paupérisme. -déficit des places. -Chômeurs de longue durée => inutiles au Monde => désintéressement, se coupe de la Sété. Meda : "fin de la civilisation du L" , le L n'étant pas une caractéristique universelle du fondement de nos Sétés. Citoyenneté : capacité

plus en plus nombreux ? C'est en effet le cas de la majorité des travailleurs qui n'ont que leur travail pour vivre, et qui se multiplient avec les progrès de l'industrialisation et de l'urbanisation. C'est le problème de ce que l'on va appeler le paupérisme au début du XIXè siècle. [...] La réponse à ce problème s'amorce à la fin du XIXè siècle et s'affirmera au Xxè. C'est, pourrait-on dire, l'invention d'un équivalent [...] de la propriété pour les non-propriétaires, et qui s'obtient non plus par

prime, il rencontre la RI. Ainsi nait le droit du travail. 1. La conquête du droit du travail A/ La prégnance des principes individualistes Vers 1830, hommes politiques sont confrontés à un double problème qualifié de "question sociale" : le paupérisme et les déficiences de la représentation politique. La société n'est pas représentée au sein du Parlement mais les ouvriers ne peuvent s'exprimer. Une première loi du 22 Mars 1841 sur travail des enfants fixe à 8 ans l'âge d'admission du travail

accélération de la croissance urbaine. Les Trois Glorieuses de 1830 ou encore l’épidémie de choléra de 1832 attisent les craintes des nouvelles élites qui soupçonnent les marginaux d’être les vecteurs de toutes les contagions. Avec la montée du paupérisme, les vieux démons de la Grande Peur de 1789 ressurgissent et fo nt des mendiants, des vagabonds et des pauvres en général des boucs émissaires tout désignés. Pour répondre aux bouleversements politiques, économiques et sociaux qui émergent alors

de donner aux ouvriers « la science de leur malheur » = consiste à souligner que l’ouvrier n’est pas conscient de la répartition de la plus-value. Face au dvlpmt politique de ses masses, il y a une législation sociale visant à lutter contre le paupérisme. On peut dire qua dans une certaine mesure le clivage G/D qui s’organise autour de la question sociale est la traduction à l’intérieur de l’espace politique, des conflits de classes sociales. La place de la problématique socio-économique et son

glèbe du salaire, n’alarmait point les producteurs anglais, quoiqu’elle eût un caractère de soudaineté bien capable de troubler leurs habitudes. Ils étaient loin de prévoir que les machines leur apporteraient tant de puissance et tant de soucis. Le paupérisme ne leur apparaissait pas encore sous les formes menaçantes qu’il a revêtues depuis, et les métiers mécaniques n’avaient pas développé cette puissance de travail qui devait être momentanément si fatale à tant de travailleurs. Cependant, à peine éclose

glèbe du salaire, n’alarmait point les producteurs anglais, quoiqu’elle eût un caractère de soudaineté bien capable de troubler leurs habitudes. Ils étaient loin de prévoir que les machines leur apporteraient tant de puissance et tant de soucis. Le paupérisme ne leur apparaissait pas encore sous les formes menaçantes qu’il a revêtues depuis, et les métiers mécaniques n’avaient pas développé cette puissance de travail qui devait être momentanément si fatale à tant de travailleurs. Cependant, à peine éclose

reconnaître que nous n'avions jamais compris le sens de ces mots si vulgaires et si sacrés : Justice, équité, liberté; que sur chacune de ces choses nos idées étaient profondément obscures ; et qu'enfin cette ignorance était la cause unique et du paupérisme qui nous dévore, et de toutes les calamités qui ont affligé l'espèce humaine. À cet étrange résultat mon esprit fut épouvanté : je doutai de ma raison. Quoi! disais-je, ce que l'œil n'a point vu, ni l'oreille entendu, ni l'intelligence pénétré,